Chansons-chaussons

Aujourd’hui, on va revenir sur le parcours d’un belge pas comme les autres. Lou Deprijck est un homme touche à tout autant chanteur, auteur, compositeur et producteur.
Son nom est connu pour plusieurs grands projets musicaux. On peut citer par exemple, le duo Two Man Sound, Lou & The Hollywood Bananas et surtout Plastic Bertrand.
Parce que oui, la voix derrière Plastic Bertrand, c’est lui et non, Roger Jouret ! Bref, il est grand de revenir sur l’itinéraire hors du commun de Lou Deprijck.

Aujourd’hui, on va parler d’un chanteur un petit oublié de la variété française. Marcel Amont est un personnage du sud, un homme plein de fantaisie. Un artiste qui voulait faire rire son public pour être apprécié de tous. On se souvient de ses refrains entêtants avec « Bleu Blanc Blond », « L’amour ça fait passer le temps » ou son fameux « Mexicain ».

Marcel Amont, c’était aussi un grand monsieur du Music-Hall et peut-être, son dernier représentant. Revenons donc sur la carrière de ce chanteur qui a fait bien plus que passer le temps !

Cette semaine, on va rendre hommage à un chanteur décédé le 2 mars 2025. Je veux bien sûr parler d’Herbert Léonard. Cet artiste au charme ravageur, a marqué les années 60 et 80 avec ses chansons d’amour. Pourtant, derrière cette image de flambeur, se cachait un homme timide et très fidèle à sa femme Cléo. Essayons donc de rétablir la vérité sur Herbert Léonard, le grand sentimental de la chanson française.

Cette semaine, je vais vous partager un entretien que j’ai pu mener il y a quelques semaines avec Amaury Vassili. Ce ténor français de 36 ans, possède déjà une petite carrière dans la chanson. Depuis 15 ans, l’artiste s’est créé son propre style en interprétant des reprises de grands classiques lyriques mais aussi des reprises de chansons populaires.
On peut citer en vrac quelques titres qu’il a pu interpréter comme « Sognu », « Qui saura », « Laisse-moi t’aimer », « Con Te Partiro » ou bien « J’ai encore rêvé d’elle ».

Crédit Photo : Adrien Chardome

Jamais un chanteur n’aura marqué autant les esprits de son publique, tant le Grand Jacques enflammait les salles en habitant ses personnages, en suant sang et haut, en se donnant à 100%, en hurlant, gesticulant avec une rage et une passion sincère.
Jacques Brel, puisque c’est de lui qu’il s’agit, incarnant la part belge et la fierté de son plat pays dans le célèbre triumvirat de la grande chanson française, au côté de Georges Brassens et Léo Ferré.
Pourtant, Brel n’a eu qu’une carrière éclaire, brûlant la vie par les deux bouts, pour au final mettre un terme à son engagement dans la chanson en pleine gloire incandescente...estimant qu’il avait tout dit !
Son parcours ressemble pourtant d’abord à un véritable chemin de croix avant d’être une succes story.
Retour sur l’ascension fulgurante du Grand Jacques, galérien des galas!

Véritable monstre sacré de la chanson française, poète absolu du 20ème siècle, Léo Ferré aura marqué de façon durable 50 ans d’histoire de la musique et donné quelques-unes de ses plus belles lettres de noblesse à la langue de Molière.
Il représente à lui seule la part la plus anarchique du triumvirat de la grande chanson française, incarnée par Jacques Brel, Georges Brassens et lui-même.
Ferré a su mêler le lyrisme à l'argot, l'amour à l'anarchie.
Ses fils spirituels ont de tout temps eu de cesse de lui rendre hommage en reprenant son œuvre, d’Hubert-Félix Thiefaine à Cali en passant par Noir Désir.
D’ailleurs n’a-t-il pas lui-même voué une partie de sa vie à rendre hommage aux poètes qui l’on tant inspiré, en chantant Aragon, Baudelaire, Rimbaud ?
Pourtant, avant d’être sacré grand poète de son siècle, Léo a d’abord essuyé les galères, déchainé les colères, divisé les cœurs.
Retour sur le parcours d’un véritable anarchiste !

Il est bien connu que dans le monde de la chanson, ceux qui n'ont droit à aucun honneur, ceux dont on s'attribue les œuvres, les mérites et les gloires, ce sont les auteurs.
Si nous connaissons donc souvent par cœur les paroles qui illustrent les chansons que nous fredonnons, nous savons moins quelle est leur histoire. Et qui sont les créateurs réels.

Voici Pierre Delanoë !

Nous allons parler de Marie-Paule Belle. Cette interprète des années 70, est une personnalité étonnante du paysage musical français.
On la décrit comme étant une personne rigolote, voire même exubérante, reconnaissable entre mille avec sa chevelure bouclée. On la connaît majoritairement pour ses chansons comiques comme « Les petits patelins », « La biaiseuse » ou encore sa fameuse chanson « La Parisienne ».
Pourtant, derrière cette image, se cache une femme pudique, au riche répertoire. Revenons donc sur l’histoire de celle qui est loin d’être une parisienne !

Aujourd’hui, on va se plonger dans la carrière d’une figure de la chanson mais aussi du cinéma français. Yves Montand, ce méditerranéen, a marqué le grand public grâce à sa voix et grâce à sa sympathie.

Cette semaine, on va se replonger dans les années 70 avec une figure phare de la variété française. C.Jérôme, alias Claude Dhôtel, a mis du soleil et du sourire dans la vie de nombreuses personnes.

Avec ses chansons comme « Kiss me », « Himalaya » ou encore « Et tu danses avec lui », c’était la parfaite représentation du chanteur apprécié de tous. Mais voilà, derrière cette image de chanteur souvent joyeux, se
cache un homme avec un parcours difficile vers le succès.

Nicole Croisille nous a quitté le 04 juin 2025. Cette voix de la chanson française, si reconnaissable, a marqué les années 70 de son empreinte.
Ses chansons parlaient de la place de la femme, de leur désir, de leur libération et de leurs choix de vie.
On pense par exemple à « Une femme avec toi », « La Garonne », « Un arc-en-ciel », « Téléphone-moi » ou encore « Parlez-moi de lui ».

Mais derrière tous ces titres, ces grands succès, se sache une
femme pudique au chemin difficile pour atteindre le succès.

Pour tous les nostalgiques qui ont sifflotés « L’Hymne de nos campagnes » au cœur des années 90, Christophe Mali est l’un des membres fondateurs du groupe Tryo. Bien plus encore, à 49 ans, Christophe est un artiste complet et accompli, et ce depuis plus de 30 ans déjà. Du théâtre à la mise en scène, de Tryo à la chanson en solo, c’est avec un immense plaisir que je suis en compagnie de de cet immense artiste profondément humain, comme le titre de son album "Humain".

Cinq perles rares, arméniennes et fraternelles, 3 cigales dans la fourmilière plus une hirondelle sous les toits de Paris, tous ensembles réunis pour la première fois depuis 2009 sur la scène du Lasemo, ils haranguent, haranguent les foules. C’est le Tout en Commun Live ! Les Ogres de Barback et La Rue Kétanou, une musique remplie de couleurs : flutes traversières, contrebasse, cajun, banjo, accordéon. Une musique sans collier ni frontières. Car les frontières n’ont pas de sens !

Il a semé le vent sur les plaines du Lasemo, et on a récolté son tempo. A quelques heures du coup d’envoi de son concert, le poète et parrain du rap français nous a fait l’immense plaisir de nous accorder un peu de son temps. Il est l’auteur, on s’en souvient, de Nouveau Western, Victime de la Mode ou encore Caroline. 35 ans depuis la sortie de Bouge de là, Il a marqué de manière plus que durable le monde du rap français. L’as de trèfle est dans la place, j’ai nommé Mc Solaar !

Laurent Voulzy est un artiste qui a marqué les générations avec ses chansons planantes. Malgré sa faible production musicale, le chanteur a réalisé de très nombreux tubes. « Rockollection », « Le cœur Grenadine », « Belle ile en mer », « Le pouvoir des fleurs » ou encore « Jeanne », Laurent Voulzy est un créateur de grands succès.
Un créateur de tubes pour lui-même mais également pour son ami chanteur, Alain Souchon.
Nous allons donc revenir sur la grande histoire de ce guadeloupéen qui a réussi à toucher le public francophone.

Bourvil est un acteur comique irremplaçable. Son sourire, son rire,
sa joie et sa voix ont transporté le public.
Que ce soit au cinéma ou dans le monde la chanson, ce
campagnard continue de séduire les générations.

C'est de la fusion de deux formations de bals que va naître Ange.
Dans les années 70, il est le seul et unique pionnier français de cette nouvelle musique rock symphonique et luxuriante qui fait la part belle aux mellotrons, aux solos de guitares électriques et aux complexes rythmiques impaires.
On n’avait encore jamais vu cela dans l’hexagone.
Non seulement Ange est armé musicalement pour rivaliser avec la garnison anglaise, mais surtout, il défend son terroir en chantant une poésie décalée dans la langue de Molière.
Dans la grande tradition des poètes maudits, Christian Décamps pousse l’exercice jusqu’à chanter en alexandrins.
Et comme il est dit qu’Ange ne fera rien comme les autres, c’est par un opéra rock satirique de trois heures intitulé La Fantastique Epopée du Général Machin, qu’il va ouvrir le bal !

Et si Aldebert vous présentait son jumeau maléfique, Helldebert ? Après plus de quinze ans d'exploration musicale ininterrompue avec "Enfantillages", Aldebert continue de repousser les limites, tant en termes de thèmes abordés, toujours accessibles à un public intergénérationnel, que de styles musicaux explorés.
Au fil de ses albums, il a souvent flirté avec des arrangements rock/metal. Aujourd'hui "Enfantillages 666", plonge pleinement dans ce style musical auquel il a déjà contribué avec ses premiers groupes, et qu'il affectionne tout particulièrement.

Crédit Photo : Anne-Sophie Montoisy

A la fin des années 70’s, le monde du rock prend un nouveau tournant des deux côtés de l’Atlantique, notamment à Londres sous l’impulsion de la vague Punk venue de New-York.
L’onde de choc se répercute également de l’autre côté de la manche, secouant le rock hexagonal.
Les Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et autres Dick Rivers se voient menacés par l’arrivée de nouveaux clônes français des Clash.
En vérité, il s’agirait plus tôt de clônes des Stones.
Les Rolling Stones Français portent le nom de Téléphone.
L’histoire sera de courte durée, tout comme la vague punk : 8 ans à peine pour 5 albums d’anthologie qui marqueront à jamais l’histoire du rock français, en pleine tourmente sex, drogue et rock’n’roll.
Mais au lendemain de ce rêve éveillé, que reste-t-il à Louis Bertignac, si ce n’est le choix entre succomber à ses idées noires ou bien tout simplement tout recommencer à zéro ?

Il aura marqué durant près d’un demi-siècle le paysage de la chanson française, tantôt romantique, tantôt engagée.
Véritable troubadour des temps moderne, sur le modèle des anciens qui chantaient dans la langue occitane, Cabrel célèbre l’amour courtois dans la langue de Molière.
Pourtant, l’ADN musical de Francis provient du monde musical Anglo-saxon.
Un univers folk-rock, blues et même country qu’il n’a eu de cesse d’essayer de transposer dans le paysage de la francophonie.
Car en définitive, Francis Cabrel est plus un descendant de Bob Dylan et Léonard Cohen, que de Léo Ferré ou Brassens.
Loin d’être une rock star, Francis Cabrel a su clouer des notes à ses sabots de bois pour emprunter les chemins des traverses.