Au cœur de la cité RCF - page 8

Le droit au logement, à un logement convenable est inscrit dans la constitution. Et loger de manière décente les personnes à ressources modestes, c'est la mission des bailleurs sociaux.

Les logements sociaux ou HLM / Habitation à loyer modéré sont donc destinés à être loués aux personnes selon des règles précises, en fonction de leurs ressources.

Mais qu'en est il des personnes qui sont en difficulté, dont les revenus ne permettents pas l'accès à ces logements sociaux ?

D'autres types d'habitat existent... plus diversifiés, comme les résidences sociales, les foyers de jeunes travailleurs, etc. c'est ce qu'on appelle le logement accompagné.

Dans notre région l'acteur de ce logement accompagné est l'association ALOTRA. Créée en 1954, avec un objectif : celui de loger les travailleurs migrants. On était alors en pleine crise du logement, et la France comptait un grand nombre de bidonvilles.

Depuis les besoins ont évolué et Alotra s'est adapté aux besoins des différents publics : demandeurs d'asiles, gens du voyage.

Pour parler de l'évolution d'Alotra, des solutions que l'association proposent aux personnes en dificultés, nous recevons Pascal Gallard, président d'Alotra et Sylvain Rastoin directeur général.

Le 26 avril prochain seront inaugurés les nouveaux locaux de la clinique Sainte-Elisabeth : un établissement spécialisé dans les soins palliatifs et l’accueil de patients polyhandicapés à Marseille.
Face aux problématiques sociétales liées à la fin de vie, et notamment les débats sur l’euthanasie, en quoi les soins palliatifs peuvent-ils représenter une alternative crédible et apaisée ?
Réponses avec Olivier Sillard, directeur de l'établissement, au micro de Marine Samzun.

Emmanuelle MICHEL reçoit Sophie PIORO directrice de Solidarités Femmes 13 et Sylvain DIJON adjoint à la mairie d'Aix pour évoquer les marches organisées dans la ville avec des femmes afin de connaitre leurs resenties dans la vie de tous les jours

Fondée en 2006, l'association AEVE (Autisme Espoir Vers l'Ecole) prône une méthode de développement innovante à destination des enfants autistes : "la méthodes des 3i" (Intensive, Individuelle, Interaction). Le principe : un bénévole formé vient jouer avec l'enfant dans une pièce sécurisée afin de l'ouvrir peu à peu sur l'extérieur, et in fine, lui permettre de retrouver le chemin de la scolarité.

Fondée à Marseille par le père Louis-Toussaint Dassy en 1858, l'IRSAM a pour vocation d'accompagner des enfants et adultes en situation de handicap sensoriel ou intellectuel. Avec une trentaine de structures en France, l'IRSAM emploie aujourd'hui 980 salariés qui prennent en charge plus de 2000 personnes. Leur devise : "rien n'est interdit", ou comment être continuellement à l'écoute pour s'adapter aux besoins de chacun, dans la bienveillance et l'empathie.

Fondée en 1871 en Angleterre par le pasteur protestant William Booth, l'Armée du Salut avait un slogan : "soup, soap, salvation". Implantée à Marseille depuis la fin du 19ème siècle, l'association a conservé sa mission première : accueillir les "invisibles", les personnes les plus démunies. Située au coeur du quartier de la Belle de Mai, l'un des plus pauvres de France, l'Armée du salut accompagne une centaine de personnes précaires par de l'hébergement social, des repas gratuis mais aussi un accompagnement spirituel en fonction des demandes.
Eclairages avec Jocelyne Bresson, directrice de la Résidence William Booth à Marseille, au sein de la Fondation de l'Armée du Salut.

Fondée en 2014 et implantée en 2017 à Marseille, l'association La Cloche a pour vocation de créer du lien social avec les personnes sans domicile par différentes actions : sensibilisation de rue, animation d'un réseau de commerçants solidaires (le Carillon) mais aussi chorale ou atelier radio. Objectif : agir contre la grande exclusion en permettant à chacun de s'engager à son échelle.

Emmanuelle MICHEL reçoit Pierre Marie VAGUE, président du Mouvement Européen Provence pour parler du Mouvement Européen France qui fait vivre un débat public pluraliste sur l'Europe et pour en préciser ses actions et ses propositions

L'élection présidentielle approche, parmi les thèmes récurrent : la laïcité. Rencontre avec Jean-Paul Lejeune et Abdelsalem Souiki, tous les deux membres du groupe prêtres-imams de Marseille.

« La clé de voûte de l’écoute, c’est la dignité de l’être humain ». Thierry Scholler est aumônier protestant au centre pénitentaire des Baumettes à Marseille depuis 2008 et aumônier régional adjoint pour la région PACA-Corse. Il décrit sa mission en prison, à l'écoute des détenus, parfois de leurs silences, pour leur laisser un espace de liberté et qu'ils puissent ainsi reconquérir leur dignité.

La commune de la Roque d'Anthéron, avec l'aide de son maire JP SERRUS, vient de mettre en place un projet alimentaire territorial (PAT) avec l'aide de l'association de réinsertion Aix Multi Services.
Emmanuelle MICHEL fait le point avec ses invités, Guillaume JUGI directeur adjoint de Aix Multi Services et Enzo Augusto TOURRAINE, chargé de mission agriculture

Eviter la déprise agricole, aider les agriculteurs favoriser les circuits courts,produire dans de bonnes conditions, c'est l'objet de centaines d'actions mises en place par l'Etat, les Chambres d'Agriculture, les élus : Chartes agricoles, Projets alimentaires territoriaux, les "Couveuses"
Le territoire du Pays d'Aix, qui regroupe 36 communes, a developpé diverses actions en faveur de l'agriculture.
Emmanuelle MICHEL l'évoque avec Serge Briançon chef du service agriculture à la Métropole Aix - Marseille - Provence

Pierre Guille est directeur des événements et des partenariats de La Marseillaise et, à ce titre, président délégué du Mondial La Marseillaise. Mais c'est aussi lui qui est aux commandes du Grand Prix Cycliste de Marseille La Marseillaise, qui se tiendra le 30 janvier. Autant de sujets qu'il évoque dans cet entretien, sans oublier la famille du journal La Marseillaise, son récent engagement auprès de l'armée ou son lieu de ressourcement spirituel.

Une société qui ne prend pas soins des plus démunis est une société qui va très mal. De très nombreuses personnes âgées souffrent de solitude et d'isolement. Comment les accompagner, et leur redonner une place digne dans notre société ? Nous en discutons avec Manuel Pinto, directeur des Petits Frères des Pauvres à Marseille, au micro de Nina Pavan.

Pierre Grand-Dufay est président du fonds de capital-développement Tertium à Marseille, mais il est aussi romancier. Après "Le Monde de Tim", il publie aux édition Bonneton "Les vagues ne meurent jamais", un roman qui nous plonge dans le monde de l'intelligence artificielle qui, étonnament, révèle la beauté et la saveur de l'humain, faible, limité, instable, mais capable d'aimer.

“Aidez-nous à faire marcher cette machine à détruire la misère, pour un sourire d’enfant!" Voici l’appel lancé par Marie-France des Pallières qui a créé avec son mari, il y a 25 ans, cette association “Pour un sourire d’enfant”. L’objectif: sortir de la misère les enfants pauvres du Cambodge dans un pays à l’époque sorti exsangue d’un guerre civile opposant le royaume aux tortionnaires khmers rouges. Le couple des Pallières découvre alors un pays ravagé où tout est démoli, la société, sa structure, ses valeurs. Avec leur association, ils décident alors de se battre pour que les enfants pauvres passent de la misère à un avenir professionnel. De passage à Marseille et Aix à l'occasion de la parution de son livre Pour un sourire d'enfant (Albin Michel), Marie-France des Pallières a fait un crochet par nos studios pour nous raconter son engagement.

70 000 enfants porteurs de handicap ont été placés par l’Aide Sociale à l’Enfance, en France en 2020. Ils grandissent dans des structures adaptées mais présentant de nombreuses limites, notamment un manque de personnel et un environnement médical, loin de celui d'une famille.
Face à ces enjeux, la Maison des plus petits a pour ambition d'accueillir des enfants handicapés entre 0 et 6 ans afin de leur offrir un lieu de vie convivial et chaleureux.

Pathologies plus fréquentes et plus graves, mortalité prématurée, violence et addictions… les personnes sans domicile fixe sont davantage victimes de maladies psychiatriques, avec notamment des troubles psychotiques 13 fois supérieur à la population générale. Or, l’offre de soins est actuellement inadaptée pour ce type de public / et ces patients, particulièrement vulnérables, tombent souvent « dans les failles du système ». Alors, comment « aller vers » ces personnes en précarité et leur proposer des soins appropriés ? Eléments de réponse avec nos deux invitées aujourd’hui : Emilie Labeyrie, psychologue clinicienne et coordinatrice de l'équipe Marss ( Mouvement et Action pour le Rétablissement Sanitaire Social et Citoyen) et Anne Ranise, infirmière et coordinatrice de l'équipe Flamants, toutes deux salariées de l'APHM.