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A plus d'un titre

Une émission de RCF Saint-Étienne présentée par Jean-Claude DUVERGER, Anne-Marie VERGNON

Magazine littéraire en lien avec l'association de promotion de la lecture "Lire à Saint-Étienne".

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Episodes

  • ©rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne
    2 mars 2024

    Paul Mazenod " Quand les soldats américains nous jetaient des fleurs"

    40 min
    En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

     

    Paul Mazenod
    " Quand les soldats américains nous jetaient des fleurs "
     (Les éditions IFRHOS)

    Quand Pierre, frère ainé de Jacques Neyrand, est victime d'un AVC, Jacques pour l'aider à retrouver la mémoire échange avec lui une correspondance où il raconte ce que fut leur enfance heureuse en Haute-Loire pendant la seconde guerre mondiale.
    Elle révèle l'entente parfaite des deux frères durant leur jeunesse qui disparaîtra à l'age adulte et la volonté de Jacques de retrouver leur complicité d'antan.

    La chronique de Jacques Plaine

    Quand les soldats américains nous jetaient des fleurs Éditions IFRHOS Professeur à l’EM LYON, Paul Mazenod, créateur de l’Institut Français de Réalisations Hospitalières, est stéphanois et auteur d’ouvrages de gestion dont « La bonne taille d’un établissement hospitalier » préfacé par Jacques Barrot. «Allô, allô ton frère a été hospitalisé d’urgence ce matin et n’a toujours pas repris connaissance ». « J’arrive, j’arrive. Dans cinq heures je serai là ». Et c’est ainsi qu’à Saint-Étienne, Jacques - averti par sa belle-sœur de l’AVC de son frère - saute dans sa voiture et se retrouve cinq heures plus tard à la Pitié-Salpêtrière. Un hôpital parisien où Pierre - pas tout à fait mort mais pas loin - a perdu une mémoire que tous ici ont hâte de faire revivre. Inséparables dans leur enfance, leur jeunesse et leur adolescence, Jacques et Pierre furent par la suite séparés par la vie. La faute à Geneviève, la femme de Pierre. Une idée à Jacques sauf que lui et elle c’est chien et chat et « je t’aime moi non plus ». Aujourd’hui, à soixante-dix ans, alors qu’il envisage de tirer un trait sur sa carrière d’assureur, il se sent pourtant le seul en mesure de remettre un peu d’ordre dans la tête du frangin. Comment ? En lui écrivant des lettres qui réveilleraient ses souvenirs endormis. Huit lettres dans lesquelles il s’efforcera de faire revivre leurs belles heures du passé. Celles en particulier où « les soldats américains nous jetaient des fleurs ». Des lettres certes destinées à sortir Pierre de son néant, mais des lettres aussi qui vont replonger le lecteur dans son propre passé. À Saint-Étienne bien sûr, mais aussi là haut du côté des sucs et du Plateau. Des parfums oubliés que chacun aura plaisir à respirer de nouveau, des images effacées mais que chacun aimera remettre en lumière et poser sur le dessus de sa boîte à souvenirs. L’occasion de prendre « la Galoche » pour monter à Yssingeaux, de pêcher le goujon à « la grattée » dans les courants de la Loire, de rouler par les chemins sur un vélo à « pneus pleins », de fumer au Helder sa première « cibiche », de « piquer une tête » au Pont de l’Enceinte ou de « faire un plat » à la nouvelle piscine de Grouchy enfin, et pourquoi pas, de courir les dédicaces à la première Fête du Livre de Saint-Étienne.