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Rats d'Opéra
Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra - page 4

Emission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    La Croisette en fête

    22 janvier 2023
    L’actualité discographique nous invite à faire un focus sur un disque enregistré pendant la pandémie du Covid en 2020 et sorti dans les bacs des disquaires il y a peu de jour. Il s’agit de Croisette sous la baguette de Benjamin Lévy qui est consacré à l’opérette des années 1920 à 1935 qui fût, au plan de la composition et de l’interprétation d’une richesse incroyable. Benjamin Lévy applique à la lettre les principes qu’il édicte : à savoir que s’il est entouré de chanteurs d’une grande qualité vocale, il les a probablement choisi pour leurs capacité d’interprétation où il est nécessaire d’aller flirter avec le domaine du music-hall. Auditivement parlant – l’on peut dire – on sent le plaisir que les interprètes ont pris – avec une mention spéciale à Laurent Naouri, baryton-basse et Patricia Petitbon, soprano – à interprété des airs que l’on croyait fixés dans une version définitive : on pense ici à « Sous les palétuviers » chanson immortalisée par Pauline Carton que l’on pourra retrouver in situ sur YouTube. Cette musique est à la lisière des compositeurs du XIXème siècle et
    commence de sentir l’influence du jazz et du swing. Avec toujours cette exception française : l’élégance. Un grand plaisir joyeux.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Vivat Rossini, vivat Fagioli

    8 janvier 2023
    Rossini est à l’affiche de l’Opéra de Lorraine pour le Barbier de Séville qui fait partie des œuvres les plus jouées au monde. Récemment, un grand bruit médiatique s’est produit autour du Festival baroque de Bayreuth dirigé par Max Émanuel Cencic. Cela nous a permis d’entendre des concerts absolument superbes de Joyce Di Donato pour des airs d’Haendel, de Max Émanuel Cenci pour des airs d’opéra de Porpora et enfin de Franco Fagioli, contre- ténor , que nous avons pu entendre – toujours à l’Opéra de Lorraine – pour un Sémiramide du Cygne de Pésaro. Accompagné de George Pétrou et du Chœur grec Amonia Atenéa, Franco Fagioli s’attaque au répertoire de Rossini. Contrairement à une idée répandue, FrancoFagioli n’a pas été « instruit » à la musique baroque puisqu’il est issu de l’Instituto Superior de arte du Teatro Colonb de Buenos-Aires. Il a été formé à l’école italienne – donc du Bel canto- puisque le modèle en Argentine était celui de la Scala de Milan. Avec ce disque consacré à Rossini, Franco Fagioli retourne à ses premières amours mais comme le dit Bernard Neuhoff dans la préface du disque de F.Fagioli« avec un tout autre bagage que la plupart de ses collègues contre ténors qui ont été formés à la musique sacré ».
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    La fête écrit aussi l’histoire

    1 janvier 2023
    L’opérette jouit, on ne le sait que trop, d’une réputation détestable et surtout est traitée avec mépris et dédain par ceux qui se pique de culture musicale. Le récent disque de Benjamin Lévy à la tête de son remarquable Orchestre national de Cannes prouve à l’évidence le contraire.
    Mais à cela deux conditions : aimer l’opérette quelques soient ses défauts et surtout savoir faire partager son enthousiasme à des interprètes en choisissant probablement ceux qui peuvent s’y donner et la vivre. Mais chose curieuse la musique dite légère n’est pas une musique de peu de poids donc négligeable : elle est légère parce qu’elle est « leste » c’est-à-dire qu’elle contient de nombreuses allusions sexuelles qui donne une couleur délicieusement grivoise à bien des productions de cette époque. L’opérette est donc un témoin de son temps puisqu’elle se développe corrélativement à Freud dont le pansexualisme choqua de nombreuses années les âmes dites prudes qui comme dans l’opérette…ne le sont pas tant que cela.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Spécial Noël : Oratorio de Noël de J.S.Bach

    18 décembre 2022
    C’est Jean-Pierre Pister qui nous guide dans une œuvre, peut-être moins connue que les grandes passions, mais tout aussi remarquable de l’Oratorio de Noël du compositeur né à Einszenach. Pour y parvenir, Jean-Sébastien Bach a élaboré un ensemble de cantates
    composées en 1734, inspirées parfois par des œuvres antérieures. En réalité, l’ensemble que constitue l’Oratorio de Noël comprend nomément 6 cantates qui correspondent l’une après l’autre à chaque journée spécifique des festivités religieuses du temps de Noël : la naissance, l’annonce au bergers, l’adoration des bergers, la circoncision, le voyage des Rois mages et, enfin, l’adoration des Rois mages.
    S’il y a de nombreuses versions de cette œuvre composée par J.S.Bach , c’est celle de Karl Richter que vous allez entendre d’une part pour la qualité de son interprétation et de sa direction mais aussi d’autre part pour la brochette éblouissante des interprètes : Gundula Janowitz, Christa Ludwig, mezzo-soprano ainsi que le ténor Fritz Wunderlich et la basse Frantz Crass. Cet enregistrement est édité par Archiv Produktion- Deutsche Gramophon en 1965.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Un barbier de qualité

    11 décembre 2022

    Le Barbier de Séville est une suite ininterrompue d’airs tous plus célèbres les uns que les autres.
    C’est la raison pour laquelle cette oeuvre de G.Rossini figure souvent au frontispice de nombreuses salles de spectacles lyriques. Et ce n’est que justice car la beauté et la subtilité de la musique s’allient avec un déroulement dramatique harmonieux digne des meilleurs vaudevilles lorsque ceux-ci – et il y en a - s’élèvent au dessus de la facilité ou pire de la vulgarité. Nous découvrirons une version unn peu ancienne (1989) de l’œuvre signée Decca mais qui regroupe des chanteurs qui, depuis, ont fait une
    carrière prestigieuse et enchanté de nombreux spectateurs. Citons Léo Nucci dans le rôle de Figaro et Cecilai Bartoli dans celui de Rosine. Il suffit de se laisser conduire au fils d’une intrigue et d’airs que tout le monde connait mais que chacun redécouvre comme un enfant à la lecture d’un conte qu’il apprécie depuis toujours.

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Un ténor très Francais, Alain Vanzo

    4 décembre 2022
    Nous allons évoquer la carrière d’un très grand chanteur – un ténor – français de surcroît qui a servi avec beaucoup de talent et de soin le répertoire français.
    Même si, dans un interview dont vous entendrez quelques extraits, il regrettait de n’avoir pas pu bénéficier des projecteurs médiatiques qui auraient donné à sa carrière un plus grand envol et une plus grande aura. Pour mieux apprécier la richesse de sa palette interprétative, il suffit, pour s’en convaincre d’écouter le disque collector qui lui est consacré chez Forlane en 2014 pour rendre hommage à sa carrière. Vous constaterez alors que ce chanteur a endossé un grand nombre de rôles auquel le disque qui lui est consacré rend hommage. Nous allons donc retrouver ces rôles et parfois les duos chantés avec les sopranos les plus connues comme Mady Mesplé ou, au tout début de sa carrière, Maria Callas. C’est surtout dans l’opéra français que brilla Alain Vanzo dont l’interprétation des Pêcheurs de Perles de Georges Bizet estparticulièrement sensible et d’une grande émotion.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    La vanita del mondo

    27 novembre 2022
    Au terme de 20 années d’enregistrement ou alternent opéra et motets Philippe Jarroussky se tourne vers l’oratorio italien qui nait aux alentours de 1600 à Rome où la toute puissante église catholique romaine est un important commanditaire d’œuvres des compositeurs qui rivalisent de talent et d’adresse. Le plus souvent ces oratorio ont un caractère didactique et traite soit de la vie édifiante d’un saint – c’est le cas dans la disque pour Saint Jean Baptiste – soit raconte un épisode biblique comme par exemple l’héroïsme de Judith qui, comme l’a si bien peint le Caravage, tue Holopherne qui assiégeait son peuple. Le célèbre chanteur précise la différence qu’il y a dans l’interprétation des airs de l’oratorio qui exige plus de spiritualité que lorsque l’on raconte les histoires d’amour ou les peines de cœur de 2 rois et de reines. Précisons qu’à l’instar d’autres de ses collègues – Nathalie Stutzmann entre autres, Philippe Jaroussky – qui a un apprentissage musicla de violoniste - dirige, en même temps, ici son ensemble Artaserse.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Kaufmann/Tézier : une amitié lyrique

    20 novembre 2022
    Deux monstres sacrés de la planète lyrique – Jonas Kaufmann, ténor, et Ludovic Tézier , baryton, se retrouvent de nombreuse fois sur scène dans des productions communes. Si le monde lyrique bruisse facilement des potins de coulisses ou de conflits d’égo s’étalant à la une des journaux spécialisés, l’histoire qui sera racontée aujourd’hui va grandement décevoir ceux qui sont friands de ces querelles par médias interposés. Tout a commencé en 2010 sur le plateau de l’Opéra de Paris pour la production de Werther de Jules Massenet mis en scène par Benoît Jacquot au cours de laquelle une amitié artistique se noue entre les deux hommes traditionnellement opposés dans les productions. Ils arrivent à jouer de leur rivalité dans la situation dramatique puisque Ludovic Tézier – baryton- est traditionnellement le « méchant » qui joue toujours les ennemis ou les perturbateurs. Et Kaufmann, ténor donc le « gentil » d’ajouter « quand on a sur scène un partenaire comme Ludovic c’est- à-dire quelqu’un qu’on connaît depuis longtemps et en qui on a pleine confiance et dont le travail est une vraie source d’inspiration, on est en mesure de se stimuler mutuellement et d’atteindre un niveau d’énergie que l’on aurait pas cru possible au départ. »Leur dernier disuqe commun paru en 2022 chez Sony Classical
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Trésor viennois 2

    13 novembre 2022
    Nous poursuivons dans cette seconde émission, notre incursion dans le domaine de l’opérette viennoise qui apparait comme un genre musical qui tient sa filiation du « Singspiel » allemand qui visait à donner une assise « nationale » à l’art lyrique qui s’émancipe, peu à peu, de sa naissance italienne.
    Nous verrons que cette opérette viennoise doit beaucoup à Jacques Offenbach qui était déjà un compositeur connu et célèbre dans l’Autriche encore impériale.Si le combat von Suppé/Strauss fils occupa une grande partie de la scène 4 viennoise d’autres compositeurs, certes plus secondaires, apparaissent avant l’arrivée aux alentours des années 1920 d’un compositeur dont l’œuvre au succès planétaire est La veuve Joyeuse qui sacrifie, comme il se doit, au happy end convenu. Le succès de cette œuvre a, bien sûr, dépassé le cadre étroit de l’Autriche. Mais, d’autres compositeurs attirent les foules dans ls théâtres dont certains se consacrent exclusivement, à Vienne, à l’opérette viennoise. Il s’agit d’Emmerich Kalkman dont Princesse Cazardas fera le tour du monde.Mais vienne perd peu à peu sa suprématie au profit dans les années 30 de Berlin ou Ralph Benastski produit son grand œuvre : L’auberge du Cheval Blanc.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Trésors viennois

    30 octobre 2022
    Il est vrai que Rats d’Opéra ne s’est pas beaucoup consacré à l’opérette viennoise !
    L’écrivain autrichien Adam Müller-Guttenbrunn considérait cette forme lyrique comme un « batard de l’art, celui des tâcherons qu’une cocotte parisienne devait avoir inspiré ». Laissons à cet apôtre du bon goût la responsabilité de cette phrase qui rejoint finalement l’ostracisme dont Offenbach fût, en France, victime. Le musicien pâtit d’être considéré comme un compositeur de petite musique. Si Offenbach est cité ici ; c’est que précisément son influence a été grande en Autriche où il menait une carrière parallèle à celle de Paris. C’est à Vienne qu’il produira son premier opéra : les Fées du Rhin et nombre de ses opéra-bouffes connus – Offenbach n’utiliser pas le terme d’opérette pour définir ses œuvres – furent de grands succès portés par Marie Geistinger. Le précurseur à Vienne est Franz von Suppé qui va avec Johann Strauss fils de livrer une bataille sévère pour emporter les suffrages du public friand de cette musique viennoise et son pendant l’opérette viennoise. Cette dernière n’est-elle pas finalement la forme que prit, à cette époque, l’art lyrique dans la filiation du Singspiel dont Mozart fût un éminent eprésentant…. A suivre….
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    Une Inde rêvée: Lakmé de Léo Delibes

    23 octobre 2022
    Léo Delibes, qui est surtout très connu pour ses musiques de ballets
    qui comme « Coppélia » on fait le tour du monde ainsi que pour des
    mélodies qui lui ont permises de passer pour un fin compositeur. Il
    n’a pas vraiment connu de succès à l’opéra avant Lakmé. Le courant
    artistique en France semble être, à l’époque, à un tournant. Le souvenir de la récente défaite de 1870 conduit à vouloir un renouveau des compositions « nationales ». Cette impulsion est aussi une réaction à l’influence grandissante qu’exercent les œuvres de Richard Wagner y compris sur des musiciens français. Delibes, avec Lakmé, va s’appuyer sur une histoire assez classique et, finalement, assez convenue et va l’habiller habilement en utilisant la mode de l’exotisme mis en vogue par Félicien David en 1851 et surtout par
    Bizet avec Carmen qui va défrayer la chronique et conduire à l’échec que l’on sait qui finira par « tuer » son compositeur. La fin de Lakmé, on le devine, n’est pas plus réjouissante
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Bariténor : Michaël Spyres 2

    16 octobre 2022
    Pour comprendre la démarche de Michaêl Spyres, il faut, semble-t-il se reporter à son précédent disque Espoir, paru chez Opéra Rara en 2017.
    C'est au moment où la carrière de ce chanteur est en train de se développer et rencontrer une audience attentive à la qualité de ses prestations vocales. Dans ce disque Michaël Spyres confesse toute son admiration pour le ténor Gilbert Louis Duprez auquel un autre ténor américain, John Osborn, avait lui-même rendu hommage. Il est intéressant, sur un air composé par Gaetano Donizetti peu avant sa mort, « Seul sur la terre », de se livrer au jeu cruel mais amical de la comparaison. Dans le livret de son disque suivant, Bariténor, Michael Spyres se livre doctement à une description de l’évolution de la voix.
    A l’époque baroque dit-il la distinction entre les deux tessitures –
    ténor et baryton - n’était pas patente. Il faudra attendre le 19 ème siècle pour que ces classifications entrent en place : avec d’un côté le ténor et de l’autre le baryton. Michaêl Spyres montre alors que sa voix peut, elle, jouer sur les deux registres et il en donne de nombreux exemples au cours de cet album de feu.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Baryténor : Michael Spyres 1

    9 octobre 2022
    Le chanteur Michaël Spyres est devenu, au fil des années, une figure
    importante et, parfois, incontournable des scènes internationales. Il y
    obtient des succès impressionnants… et mérités. Cet artiste vient de
    sortir, en 2021, un disque « Baryténor » dont la particularité est de
    mettre en valeur le fait qu’il est capable de chanter dans les deux
    tessitures : baryton et ténor. Il emploie le terme de «bariténor» pour définir sa voix, laquelle allie aigus insolents et solidité du registre grave. Dans certains morceaux, vous pourrez découvrir la manière dont ce chanteur interprète l’air pour utiliser à plein l’amplitude impressionnante de sa voix. Un document exceptionnel, enregistré par Michaël Spyres, vous permettra d’entendre ces différentes tessitures chantées spécialement auquel s’ajoute celle de contre-ténor. On appréciera aussi son impeccable diction tant en français qu’en italien dans divers extraits où il est en compagnie de Lawrence Brownlee qui, avec lui, sont deux exemples de chanteurs rossiniens qui défendent le répertoire du «Cygne de Pesaro ».
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    Butterfly 02

    2 octobre 2022
    Toujours en compagnie de Danielle Pister, nous poursuivons l’exploration de
    l’œuvre de Giacomo Puccini - Madame Butterfly - à l’affiche de l’Opéra Théâtre de Metz en ce début de saison 22/23.
    Au milieu de l’acte 2, nous avons laissé l’héroïne, qui est maintenant la mère d’un enfant né de l’union avec l’officier américain Pinkerton, confronté à l’absence de celui qu’elle considère comme son mari. Alors que tout son entourage ne croit pas au retour de l’officier, la confiance inébranlable de Mme Butterfly la pousse à penser l’inverse. C’est le célébrissime « Un bel di vedremo » que nous entendrons à plusieurs reprises, par divers interprètes, lors de la fin cette émission pour se livrer au jeu délicat des comparaisons. Il est difficile d’imaginer – mais c’est souvent le sort des grandes œuvres – que l’œuvre fût mal accueillie lors de la première. Ce fût pourtant le cas, désagrément qui conduit Puccini à des modifications qui, heureusement, n’entamèrent pas l’incroyable densité psychologique de l’œuvre qui fait la force de ce drame qui se termine par la mort de l’héroïne.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Un drame japonais : Butterfly première partie

    25 septembre 2022
    En compagnie de Danielle Pister, du Cercle Lyrique de Metz, nous découvrons
    les différentes étapes du drame de Puccini Madame Butterfly. Il faut préciser,
    comme on peut le voir dans de nombreuses scènes de l’opéra, que Puccini
    pousse la précision jusqu’à étudier les instruments et la musique japonaises. Il
    veut, ainsi, donner une couleur que les instruments « locaux » viendront
    appuyer. Ils ont aussi pour but de dépeindre avec une grande économie de
    moyens le climat dramatique de cette œuvre où une jeune fille qui, pour
    sauver ce qui reste de sa famille, va convoler en un mariage « arrangé » avec
    un officier de la marine américaine. Il y a donc un décalage entre ces deux
    conceptions de l’univers Décidée à s’investir pleinement dans sa nouvelle vie,
    Cio-Cio-San va renier sa religion pour adopter celle de son « mari » entrainant
    une réaction tragique et sans appel de son oncle bonze qui la renie devant
    toute sa famille. Peu après Pinkerton, disparaît quand bien même la jeune
    épousée se refuse à accepter cette évidence que le Consul, Sharpless, ne cesse de lui répéter.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Retour à Pesaro

    18 septembre 2022
    Le Festival Rossini qui se tient depuis les années 60 dans la ville natale du
    compositeur accueillait sous une chaleur saharienne – malgré la proximité de la
    mer Adriatique – tous les passionnés de la musique de celui qu’on appelle «  le
    Cygne de Pesaro ». Signalons que Juan Diego Florez, habitué du Festival, en
    devient le Directeur artistique. Cela nous donne l’occasion d’écouter les airs
    populaires italiens que le ténor – qui vit à Pesaro – a enregistré pour rendre
    hommage à cette ville typiquement italienne. Nous redécouvrirons le Voyage à
    Reims qui sert de trame et de réservoir à succès pour le Comte Ory que Rossini écrivit en 1828 à Paris où il avait « émigré ». Cette fresque médiévale nous donne l’occasion de voir comment le rire et la face peuvent être traités avec élégance par Rossini. L’autre spectacle auquel nous consacrerons des extraits est la version écrite par Rossini du drame de Shakespeare pour voir les différences entre cette version et celle composée peu après par Verdi.Nous pourrons alors entendre l’un des aires les plus connus de cette partition : la chanson du saule « Canzone del salice » qui est l’acmé du rôle de Desdémone
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    Survolons la saison 22/23 : deuxième temps.

    11 septembre 2022
    Déjà les fêtes de Noël et l’Opéra de Lorraine vous propose de retrouver la patte et la verve comiques de Rossini pour un Barbier de Séville mis en scène par Marianne Clément. Qui résiste au Largo al factotum que chante Figaro ? Ou à una vocce poco fa ? Le rôle de Rosina nous conduit à C écilia Bartoli qui fera un passage avec John Osborn et Lea Desandre pour la Clémence de Titus. Opéra que Mozart composa en 15 jours en même temps que la Flute enchantée c’est- à-dire peu avant sa mort. Le baroque sera à l’honneur à l’Opéra Théâtre de Metz avec l’œuvre de Haydn Il mondo della luna. Et puisque nous parlons de la lune, le Voyage dans la lune de Jacques Offenbach sera sur la scène du même théâtre pour que nous apprécions le délicieux ballet des flocons de neige. Belle saison 22/23
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Survolons la saison 22/23 : premier temps

    4 septembre 2022
    L’été caniculaire n’empêche pas Rats d’Opéra d’entamer sa 7 ème saison.
    Et avant de découvrir les temps forts de la saison 22/23 de faire un bref rappel sur les Chorégies d’Orange qui ont permis d’apprécier un ouvrage rare La Gioconda créée à Paris le 8 avril 1876 à partir d’une pièce de Victor Hugo Angelo, tyran de Padoue. La superbe mise en scène de Jean-Louis Grinda a permis à cet opéra italien d’Amilcare Ponchielli de pencher vers le grand opéra à la française et de se réjouir de la Danse des Heures – aux accents offenbachiens- et de son très beau Préludio en guise d’ouverture. Mme Butterfly ouvrira la saison à l’Opéra Théâtre de L’Eurométropole. L’Opéra National de Lorraine proposera une œuvre contemporaine de Silvan Eldar dont vous découvrirez une interview. Une Histoire d’opéras, voyage musical du baroque à la radicalité du XXIème siècle ouvrira la saison à l’Opéra National du Rhin. L’opéra de Reims vous proposera aussi un classique : Traviata.
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    Best of 2022 - Christa Ludwig  : chanter pour survivre.

    10 juillet 2022
    La cantatrice qui nous a quitté le 24 Avril 2021 a suscité de nombreux
    témoignages de sympathie et d’admiration par le respect dû à son art et à son
    public.
    C’est Danielle Pister qui retrace sa carrière qui commencée sous les meilleurs auspices – un père ténor et directeur de l’opéra d’Aix la Chapelle et une mère mezzo-soprano – s’arrête avec la Seconde guerre mondiale. Pour survivre – son père a appartenu au parti nazi, elle chante pour distraire les troupes américaines. Sa rencontre avec Karl Böhm lui permet de débuter à Francfort en 1946 dans la Chauve-Souris de J.Strauss avant d’intégrer la troupe de l’opéra de Vienne dont elle devient l’une des principales artistes. Elle élargit son répertoire et très rapidement enregistre Norma de Bellini aux côtés de Maria Callas qui l’introduit à l’art du bel canto. Elle n’abandonne pas pour autant Mozart et apporte une contribution importante à la musique religieuse avec O.Klemper et enregistre avec L.Maazel, en français, le rôle de Carmen.
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    Pene Pati, la voix des îles

    3 juillet 2022
    La planète médiatique bruisse toujours à l’arrivée d’un nouveau venu sur la scène internationale surtout si cet inconnu arrive de l’autre bout du monde : le îles Samoan, dans le Pacifique pour être tout à fait précis. C’était le cas de
    Pene Pati, ténor, qui, lors d’un engagement à San Francisco, rencontre le Chef des Musiciens du Louvre – Marc Minkowski – qui s’y trouvait pour une représentation de Don Giovanni. Il l’invite pour tenir le rôle périlleux vocalement de Percy dans Anna Bolléna de Gaétano Donizetti. Du Grand Théâtre de Bordeaux à l’Opéra-Comique de Paris, il n’y a qu’un pas et un emploi : celui de Roméo qui devient son rôle fétiche. Nous retracerons la construction de la carrière de ce ténor doué où planent les ombres de deux maîtres de renom : Luciano Pavarotti auquel on le compare souvent – on le verra dans l’émission - - mais aussi la grande Kiri Te Kanawa qui fût son mentor. Il ne faut pas oublier que les Iles Samoan appartenaient à la Nouvelle Zélande jusqu’en 1962. La célèbre canbtatrice dût probablement déployer beaucoup de fermeté et vivre beaucoup de tensions pour canaliser la force et l’énergie de celui qui ne put, dans son lycée, pratiquer le rugby qu’à la condition expresse de faire partie de la chorale : de fait sa première rencontre avec la musique, le chant…Un bel essai transformé apparemment sur un autre terrain!

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