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Rats d'Opéra
Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra - page 2

Emission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Dead Man Walking

    12 novembre 2023
    La programmation des retransmissions du Metropolitan Opéra de New-York nous propose courageusement en ce début de saison un opéra créé aux U.S.A en 2001 : Dead Man Walking. C’est Philippe Stutzmann, Membre du Cercle Lyrique de Metz, qui vous conduira dans cette découverte. L’histoire est assez connue : elle est construite par le célèbre dramaturge américain Terence Mac Nally à partir du livre de souvenirs de Sœur Helen Prejean. Cette dernière raconte son expérience de conseillère spirituelle auprès des condamnés à mort ainsi que l’opposition des membres de sa communauté religieuse à cette initiative jugée risquée On se souvient du film émouvant de Tim Robbins « La dernière marche » avec S. Sarandon et S.Penn, film multi-récompensé. Signalons, pour mémoire, que l’œuvre est une commande que l’Opéra de Francisco a passé à Jake Heggie victime de difficultés physiques l’empêchant dans son métier de pianiste. Le compositeur revendique des influences diverses aussi bien populaires, rock ou gospel que celles de compositeurs contemporains aussi bien américains ( Bernstein,Gershwin, Barber, Sondheim) qu’européens ( Debussy, Ravel, Poulenc et Britten).Nous assistons, au fil des actes, à la rencontre entre un meurtrier – De Rocher - accusé avec son frère d’un double meurtre horrible et Sœur Helen Préjean qui, en qualité de conseillère spirituelle de condamnés à mort, va tenter de faire que cet homme assume son acte et la culpabilité qui en résulte. L’opéra retrace cette rencontre et ses aléas pour aboutir à la scène finale de la rédemption du coupable. De nombreux extraits – avec Joyce Di Donato et Susan Graham - agrémentent cette présentation.
  • cover_nathalie_stutzmann

    Nathalie Stutzmann : l’origine des Contralto

    5 novembre 2023
    Il est normal de mettre à l’honneur la contralto Nathalie Stutzmann qui avec son ensemble Orféo 55 s’est taillé une place très respectable dans le domaine lyrique baroque de l’hexagone et des pays avoisinants.
    Mais depuis son activité de cheffe d’orchestre – qu’elle exerçait aussi au sein de son propre ensemble – a pris un essor international puisqu’une part ele vient d’être nommée à la tête comme Directrice musicale de l’Orchestra d’Atlanta et que, dans la même période, le Metropolitan Opera de New York lui a confié la direction de deux opéras à la tête de sa phalange pour Don Giovanni et peu après la Flute enchantée. Mais le but de cette émission sera aussi de profiter d’un des disques de Nathalie Stutzmann – Contralto – pour tenter de comprendre l’émergence au 18 ème siècle de ce type de voix basses alors que régnait sur les rôles de voix aigües les tout- puissants castrats. Au travers de son disque, Nathalie Stutzmann rend hommage à celles – Anna Giro, Maddalena Pieri, Franscesca Vanini- Boschi, Anna Marchesini – qui du fait de leur voix de basse ont aussi inspiré des compositeurs connus et moins connus Haendel, Vivaldi, Gasparini qui leur écrirent des opéras et des partition « sur mesure » c’est-à-dire mettant en valeur les caractéristiques spécifiques de leurs voix.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Figaro ? Si ! : Florian Sempey

    29 octobre 2023
    Il est toujours émouvant de voir arriver dans les bacs des disquaires un premier disque surtout lorsqu’il s’agit d’un chanteur – baryton de surcroît- comme Florian Sempey. Après un apprentissage « en province » à Libourne puis à Bordeaux a été distingué comme révélation aux Victoires de la Musique en 2013. Il s’est alors révélé sur les scènes nationales puis internationales en défendant un rôle fétiche : celui de Figaro dans le Barbier de Séville. Mais, surtout, Florian Sempey entretient une relation quasi filiale avec le compositeur Giaocchino Rossini dont le butse – qui figure sur le disque – trônait sur le piano de sa grand-mère. >Il en est devenu l’un des interprètes de référence. L’intérêt de ce disque est aussi de sortir des sentiers battus et de nous offrir les interprétations des « petites » œuvres du début de la carrière de Rossini – des farces ou des vaudevilles - comme La scala di seta, L’occasionne fa il ladro et La cambiale di matrimonio. Ces œuvres « de jeunesse » avaient été conçues pour le Teatro San Moïse. Elles étaient un peu tombées dans l’oubli mais furent remises au goût du jour par le Festival Rossini de Pesaro. Le titre de l’album en forme de boutade montre, à l’évidence, le plaisir que l’interprète – malgré les difficultés de l’écriture rossinienne - prend comme d’autre d’ailleurs - et l’on pense à Juan Diego Florez – plaisir à travailler ces difficulté pour offrir ce que ce disque permet : un grand moment de bonheur au service d’une musique et d’un compositeur qui, pour parodier une publicité célèbre « le vaut bien » !
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Une vénus noire à Bayreuth Deuxieme

    29 octobre 2023
    Nous poursuivons en compagnie de Danielle Pister, l’évocation de la carrière de Grâce Bumbry.
    Cette seconde époque correspond à la période où la chanteuse va passer du registre « mezzo-soprano » au registre « soprano » notamment dans Tosca. Toutefois, avant de quitter le registre qui avait fait sa gloire et sa renommée, elle va
    affronter le rôle emblématique de Carmen sous la direction de Frühbeck de Burgos. Précisons que ce chef s’avère être un lointain successeur d’Ataulfo Argenta qui fût l’un des grands chefs qui re-dynamisa la musique symphonique en Espagne. En pleine gloire, il devait disparaître tragiquement comme l’émission que nous lui avons consacrée en atteste que l’on peut retrouver dans les podcasts de
    RCF. Le rôle de femme maléfique n’est pas le seul qu’elle va interpréter. Celui de Dalila, autre tentatrice mortifère, fût enregistré en 1962 sous la baguette de Janos Kulka. L’intrigue consistait, on le sait, à séduire pour mieux arracher à Samson le secret de sa force herculéenne afin de l’en priver et provoquer sa perte. Grâce Bumbry va, de plus en plus, s’affirmer dans les rôles de sopranos comme avec Norma de Bellini et son célébrissime Casta Diva puis Cavalleria rusticana. La carrière de cette cantatrice fût d’une exceptionnelle longueur puisqu’ayant fait ses adieux à la scène en 1997 pour se consacrer à l’enseignement ainsi qu’au récital. Mais elle remontera sur scène à 73 ans pour incarner Monisha dans Treemonisha de Scott Joplin avant de se retirer à Berlin et promouvoir sa « Bumbry way », méthode destinée à lier maîtrise musicale et confiance mentale.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Une vénus noire à Bayreuth Premier 01

    22 octobre 2023
    Grace Bumbry nous a quitté le 7 mai 2023 au terme d’une carrière internationale unanimement appréciée, saluée par la critique internationale.
    Notre invitée, Danielle Pister, nous conte son histoire et son parcours artistique qui n’aurait pu n’avoir jamais existé.Victime des lois de ségrégation raciale dans les états du Sud, l’entrée au Conservatoire de sa ville d’origine lui fût refusé bien qu’elle ait obtenu le premier prix d’un concours de chant radiodiffusé. Habitué
    des offices religieux, elle baigne dans les œuvres de musiques religieuses au cours de sa jeunesse constituant ainsi un bagage non négligeable. Autre avatar significatif, elle va bénéficier de l’aide de
    Lhote Lehmann, célèbre cantatrice germanique qui, fuyant l’Allemagne nazie, va la prendre, comme élève, pour lui faire travailler sa voix de mezzo-soprano Elle fera ensuite une rencontre aussi surprenante que marquante : celle de Wieland Wagner, petit-
    fils de Richard Wagner. Ce dernier, contre toute attente et contre vents et marées, lui confie le rôle de Vénus dans Tannhauser déclenchant, à quelques années de la fin de la guerre 1939-1945, un formidable scandale. C’est,en effet, la première femme noire à fouler la scène du Festspielhaus wagnérien pour interpréter un personnage mythologique… typiquement blanc. 40 minutes de rappels viennent
    consacrer sa prestation et lancer, définitivement, sa carrière et lui ouvrir ainsi les portes des plus grands théâtres.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Cocteau à Metz 3 : Pelléas et Mélisande

    15 octobre 2023
    Nous poursuivons la découverte du seul opéra de Débussy. Lors des
    deux premiers actes qui nous décrivent la situation, nous constatons
    l’attirance qui se tisse peu à peu entre les deux jeunes gens : Pelléas
    et Mélisande. A la fin de l’acte 2 Golaud découvre que sa femme,
    Mélisande a perdu la bague qu’il lui avait donnée. Il enjoint sa femme
    d’aller la chercher dans la grotte où elle dit l’avoir perdue et dit à
    Pelléas d’accompagner la jeune femme. Puis arrive la scène la plus
    connue de l’opéra : celle où Mélisande peigne ses cheveux à sa
    fenêtre sous le regard enamouré de Mélisande à tel point qu’il
    s’enroule dedans. Scène que surprend Golaud qui va sentir naître en
    lui un sentiment de jalousie qui peu à peu va le posséder et l’amener
    à commettre l’irréparable dès lors qu’il pensera détenir la preuve de
    la trahison de Mélisande ? Golaud demande à Pelléas de se tenir à
    l’écart de la jeune femme et interroge son fils – le petit Inyold – sur
    les agissements du jeune couple. Avant de quitter le château, un
    dernier rendez-vous et un dernier baiser qui à l’affut va tuer Pelléas
    de son épée. Il a également blessé Mélisande qui, après avoir mis au
    monde une petite fille, s’éteindra à son tour laissant Golaud seul face
    à sa culpabilité et son désespoir..
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Cocteau à Metz Premier Volet

    1 octobre 2023
    Nous accompagnerons, au cours de cet émission, un évènement placé sous l’égide de l’Académie Nationale de Metz qui se déroulera à Metz le 14 Octobre 2023.
    Il s’agit de la commémoration de la venue, en Septembre 1962 à Metz, du peintre, écrivain, poète et cinéaste, Jean Cocteau : Membre de l’Académie Française. Son séjour à Metz coïncide à deux objectifs : d’un côté la réalisation des vitraux de l’Église Saint Maximin dans le quartier Outre-Seille et, de l’autre, le peintre -dessinateur avait accepté – contre toute attente- d’imaginer la conception des décors et des costumes de Pélléas etMélisande, l’unique opéra de Claude Debussy, qui se trouve à l’affiche du 5 ème Festival International de Musique qui se tint à Metz du 21 au 30 Septembre 1962. Cet évènement nous donne l’occasion de rappeler les grandes étapes et les composantes artistiques d’un artiste polyvalent qui s’est intéressé, bien sûr, à l’écriture et à la poésie mais également au théâtre, au cinéma, au ballet, à la peinture.
    Tous éléments disparates certes mais en réalité préparatoires en quelques sorte de ce que l’on va, dans les décors et costumes, retrouver à l’œuvre dans le travail de Jean Cocteau à propos du chef d’œuvre de Claude Debussy qui fera l’objet de notre prochaine édition de Rats d’Opéra. A suivre donc….
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    La Boème un Drame Universel

    24 septembre 2023
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895.
    Il s’inspire du livre d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut » s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    La Bohème, un drame universel

    24 septembre 2023
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895.
    Il s’inspire du livre d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut » s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    La Boème un Drame Universel

    24 septembre 2023
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895.
    Il s’inspire du livre d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut » s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Survolons la saison 23/24 deuxieme

    17 septembre 2023
    Nous attaquons le second volet consacré au survol de la saison 23/24
    des scènes lyriques de notre grande région Est ainsi que chez ceux de
    nos voisins européens les plus immédiats comme le Staatsoper de
    Sarrebrück où nous nous rendons régulièrement. Si l’Opéra Théâtre
    de Metz à inauguré sa saison par La bohème de Puccini c’est que
    nous allons fêter en 2024 les 100ans de la mort, à Bruxelles, de
    Giacomo Puccini. Cette occurrence nous permettra de découvrir un
    œuvre peu jouée : Le triptyque et nous nous attarderons sur Gianni
    Schicchi ety son célèbre « O moi babbino caro.Dans un registre
    différent, Lakmé et son célèbre air des clochettes ravira tous ceux qui
    aiment les hautes vocalises! Œuvre rare, le Château de Barble Bleue
    du hongrois Belà Bartok est le seul opéra du musicien qui s’inspire du
    Pélléas et Mélisande, seul opéra de Debussy. Un petit détour chez
    Offe,bach pour un dociument rare et exceptionnle : Bourvil sur la
    scène de l’opéra pour – entre autres – le rôle de Frantz : «  Chaque
    jour je me mets en quatre ». Don Pasquale de Donizetti Polifemo et la
    Creation de Haydn réjouiront, pour les deux derniers, les amateurs
    de musique baroque. Et nous terminerons – ce qui sera un paradoxe
    – sur le Prélude de Lohengrin à l’affiche de l’Opéra National du Rhin.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Survolons la saison 23/24 PREMIERE

    10 septembre 2023
    La rentrée lyrique se précise et tous les opéras de notre Grande Région est et ceux de nos voisins européens ont publié la plaquette de leurs programmations pour la saison 23/24.
    Même si les contingences budgétaires ont un peu érodé le volume des
    productions, nous avons encore la chance d’une programmation riche et diversifiée que nous détaillons. En rendant auparavant un hommage à Nathalie Stutzman qui a débuté brillamment sa première prestation de direction dans la « fosse mystique » par un Thannhäuser particulièrement applaudi et dont la critique internationale a salué la beauté et la précision. Nous y reviendrons.
    Nous suivrons le chemin de l’Espagne avec un bref retour sur le Festival d’été du Bayerische staatsoper de Munich. Puis nous découvrirons l’ouverture de saison à Metz – La Bohème – puis à Nancy qui proposera Idoménée roi de Crète de W.A.Mozart. Enfin,
    nous anticiperons avec les fêtes de fin d’année de nos voisins de Sarrebrück qui vous proposerons le Violon sur le toit de Joseph Stein.
    Belle saison 23/24 à tous dont nous découvrirons la suite dans le numéro 2 de Survolons la saison.
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    Un opéra oublié : Fédora

    30 juillet 2023
    C’est Gilles Dupont, du Cercle Lyrique de Metz, qui nous introduit dans l’une des œuvres d’Umberto Giordano : Fédora.

    Cet opéra est passé à la postérité même s’il est assez peu représenté sur les scènes lyriques à l’exception de l’Italie. L’autre œuvre de Giordano est « Andréa Chénier » qui retrace l’histoire du poète éponyme pris dans les tourments de la Révolution française. Umberto Giordano est un compositeur dont l’œuvre se place dans une période où la situation de l’opéra en Italie à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème change. Cela donne naissance à un mouvement musical important même s’il fût de courte durée puisqu’il s’étend de 1890 à 1915. Ce mouvement s’appelle le vérisme – qui devient un courant artistique - qui s’écarte du romantisme cher à Verdi pour venir vers plus de réalisme. Le compositeur le plus connu de ce courant est bien évidement Giaccomo Puccini. Sur le plan des règles de construction, il s’agit de s’intéresser à d’autres types de personnages plus simples et de favoriser l’expression des sentiments. La plupart du temps se trouvent au premier plan des personnage du peuple : un charretier dans « Cavalleria Rusticana » de Pietro Mascagni et une troupe de théâtre ambulante plutôt pauvre dans I pagliacci de Leon Cavallo. Ils traversent des évènements assez banals mais de nature affective qui vont bouleverser leurs univers. Il y a volontairement une dramatisation de la vie quotidienne et une expression directe des sentiments : le but est d’atteindre le vrai. Souvent il s’agit d’œuvres tirée de romans ou de nouvelles courtes, ce qui donne des opéras plutôt brefs – rarement plus d’une heure - qui sont d’ailleurs représentés conjoints sur les scènes. Des extraits d’Andréa Chénier et de Fédora illustreront le propos.
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    Farinelli en Espagne

    9 juillet 2023
    La carrière de castrat de Carlo Broschi, alias Farinelli, fût on le sait exemplaire grâce au travail des historiens mais aussi au remarquable travail de vulgarisation fait par Gérard Corbiau dans son excellent film éponyme.
    Une vie faite de tournées harassantes au gré des cours européennes ou des châteaux des grands aristocrates – tels le Prince Archevêque Colloredo – qui possédaient un orchestre personnel permettant d’accueillir des artistes de la renommée de Farinelli. Mais, sur le tard, Farinelli fût appelé par le roi Philippe V d’Espagne à la cour pour égayer la convalescence d’un roi qui souffrait apparemment d’une mélancolie tenace que la voix de Farinelli apaisait. Le chanteur y resta de 1737 à 1759 soit 22 ans passant au service du successeur Ferdinand VI. Mais Farinelli ne se contenta pas d’être une sorte d’anti-dépresseur de luxe. Devenu « directeur des divertissements royaux » il mit son énergie à faire produire, solliciter des compositeurs d’opéra, des peintres et des décorateurs …pour aboutir à des œuvres très innovantes qui donneront naissance à un véritable style musical dont cette émission donnera un exemple avec Aminta de Mazzonni.
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    Best of de la saison

    2 juillet 2023
    S’il y a une ouverture de la saison, il y a aussi une fin de saison !
    Le temps est venu de regarder dans le rétroviseur et de réentendre certains des airs que nous avons écouté en nous fiant sur les programmations des maisons d’opéra qui se répartissent sur le territoire de la Grande Région Est. C’est aussi l’occasion de retrouver des interprètes de grand talent comme Michaël Spyres ou Lawrence Brownlee : deux remarquables ténors américains qui ont su enflammer les scènes du Festival Rossini de Pesaro en Italie. Nous nous souvenons également de la prise de rôle de Sabine Deviehle qui interprète Lakmé comme, il y a quelques années sa consœur Natalie Dessay. Un retour sur l’excellent disque des grands classiques de l’opérette des années trente comme Maurice Yvain et Moïse Simons que l’Orchestre de Cannes sous la baguette de Benjamin Levy remet à l’honneur avec beaucoup de fraîcheur. Il ne faut pas oublier l’histoire de l’art lyrique et de ses dignes représentants comme Alain Vanzo qui interprète de manière exceptionnelle l’air de Werther de Massenet. Et nous n’oublierons pas Offenbach dont on exhume avec bonheur le Voyage dans la lune et son exceptionnel Ballet des flocons de neige dans la très agréable production du Palazzeto Bru Zane.
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    Une longévité lyrique exceptionnelle : Michel Dens

    25 juin 2023
    Comme le dit avec élégance Danielle Pister qui va nous guider dans les étapes de la carrière de Michel Dens, baryton : « on peut dire qu’il a vécu pour le chant jusqu’à son dernier souffle ».
    En effet, le chanteur fera sa dernière apparition scénique 6 mois avant son quatre-vingt dixième anniversaire puisqu’il décède peu après le 19
    Décembre 2000! Certes il ne chantait plus Rigoletto, Georgio Germont ou l’Alceste de Lully mais il avait réussi à fidéliser un public qui se pressait aux récitals nombreux qu’il continuait de donner, dans les théâtres de sa région, jusque la fin de sa vie. S’il avait commencé dans la comédie musicale ou dans ce que l’on appelle péjorativement le « lyrique léger », doté « d’une voix exceptionnelle, d’une tessiture
    allant du sol grave au si bémol du ténor » sa carrière fut d’une longévité xceptionnelle puisqu’il chantait le rôle de Rigoletto jusqu’à l’âge de 75ans comme on pourra l’entendre dans l’extrait emblématique de cet opéra, interprété en français comme il était d’usage alors « courtisans , race vile ». Car Michel Dens ne se contentait pas de chanter mais « s’efforçait de rendre crédible ses personnages » comme dans les anecdotes lyriques vécues par Danielle Pister puisqu’if fût aussi le partenaire de Mado Robin dans les moments les plus tragiques de la vie cette grande artiste.
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    Lisette Oropesa : un artiste de poids

    18 juin 2023
    La soprano Lisette Oropesa est incontestablement devenue une des figures marquantes de la scène lyrique internationale.
    Son rayonnement doit beaucoup aux prestations qu’elle a faite notamment à l’Opéra de Paris d’abord dans le rôle de Marguerite de
    Valois des Huguenots de Meyerbeer en 2020 et, beaucoup plus récemment en 2023 par celui d’Ophélie dans le Hamlet d’Ambroise Thomas aux côtés du baryton Ludovic Tézier qui incarnait le rôle titre.
    Nous retracerons les étapes de la carrière de Lisette Oropesa qui est native de la Nouvelles-Orléans, y étudie la musique et le chgnat avant d’intégrer l’école de chant du Métropolitan Opéra de New-York qui lui offre, dès 1995 -ses premiers rôles mozartiens. Elle fût également invitée par le Festival Rossini de Pesaro pour Adina et un récital où elle s’est concentré sur ce qu’elle appelle le « French bel-canto »
    faisant allusion aux difficultés vocale du Grand Opéra à la Française dont Giacommo Meyerbeer fut le promoteur e le chef de file. Nous évoquerons aussi la tyrannie du poids dont furent victime certaines chanteuses -l’exemple le plus connu étant Maria Callas – et nous verrons alors les solutions apportées par Lisette Oropesa.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Voix Baroques 1: la soprano

    4 juin 2023
    En compagnie de Pierre Degott – qui nous accompagnera tout au long de cette nouvelle série qui couvrira toutes les tessitures de la voix humaine masculine et féminine .
    Nous tenterons de découvrir quelles sont les caractéristiques des voix dites « baroques ». Seront précisées les questions auquel Pierre Degott nous donnera une explication qui sera toujours exemplifiée d’un extrait musical en rapport avec ses propos. Commençons par celle de soprano : occupe- t-elle un statut particulier et quelles sont les caractéristiques de cette voix de soprano « baroque » ? Quelles différences peut-il y avoir avec les sopranos lyriques que nous voyons régulièrement évoluer sur les scènes d’opéras ? On se risquera de poser la question : existe-t-il une soprano baroque idéale ? Pierre Degott précisera son choix personnel dont il donnera des extraits musicaux. Qu’en est-il de la tradition et il nous précisera si cette dernière s’est perdue au fil des siècles ou bien, au contraire, si elle a été maintenue. L’opéra français, on le sait, occupe une place particulière dans le champ lyrique européen. Qu’en est-il alors de son rapport aux voix baroques ?
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Voix Baroques 1: la soprano

    4 juin 2023
    En compagnie de Pierre Degott – qui nous accompagnera tout au long de cette nouvelle série qui couvrira toutes les tessitures de la voix humaine masculine et féminine .
    Nous tenterons de découvrir quelles sont les caractéristiques des voix dites « baroques ». Seront précisées les questions auquel Pierre Degott nous donnera une explication qui sera toujours exemplifiée d’un extrait musical en rapport avec ses propos. Commençons par celle de soprano : occupe- t-elle un statut particulier et quelles sont les caractéristiques de cette voix de soprano « baroque » ? Quelles différences peut-il y avoir avec les sopranos lyriques que nous voyons régulièrement évoluer sur les scènes d’opéras ? On se risquera de poser la question : existe-t-il une soprano baroque idéale ? Pierre Degott précisera son choix personnel dont il donnera des extraits musicaux. Qu’en est-il de la tradition et il nous précisera si cette dernière s’est perdue au fil des siècles ou bien, au contraire, si elle a été maintenue. L’opéra français, on le sait, occupe une place particulière dans le champ lyrique européen. Qu’en est-il alors de son rapport aux voix baroques ?
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    Rusalka : un opéra peu connu d’un compositeur très connu.

    28 mai 2023
    Si la Symphonie du nouveau monde est immédiatement associée au compositeur tchèque Antonin Dvoràk.
    C'est par d'autres oeuvres que le compositeur accède à une certaine reconnaissance notamment sa 3ème symphonie qui lui permet, en 1875, de gagner le concours de Vienne où parmi les membres du jury figure Johannes Brahms qui deviendra, jusqu’à sa mort, un grand ami. La reconnaissance internationale viendra avec son Stabat Mater donné à partir de 1881 dans de nombreuses capitales notamment après un concert mémorable au Royal Albert Hall en 1884 déclenchant une ascension fulgurante qui va l’amener en 1892 à diriger le Conservatoire de New York. C'est au cours de ces années américaines qu'il composera cette célèbre et magnifique 9° Symphonie dite du Nouveau Monde. De retour en Europe il écrira 3 nouveaux opéras dont le plus célèbre est Rusalka sur un livret du dramaturge Jaroslav Kvapil s'inspirant du célèbre conte d’Andersen « La petite sirène » et de « L’ondine » de La Motte Fouquet. Il fallut au compositeur 7 mois pour le mettre en musique. Philippe Stutzmamn qui nous présente cette œuvre mettra en regard les extraits marquants qui donnent corps aux trois actes de l’œuvre dont son magnifique « Chant à la lune » de l’acte 1 qui est l’air emblématique de la partition

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