Rats d'Opéra

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

Rats d'Opéra
Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.
Berganza, l’ibérique 2

Berganza l’ibérique 1

Danielle Pister retrace ici sa carrière et le premier volet de cette émission sera consacré à son « hispanité » et à son tempérament ibérique qui, bien évidemment, s’est répercuté sur sa carrière. C’est d’ailleurs par le biais de la « zarzuela », ce répertoire typiquement espagnol, qu’elle commence de s’imposer sur la scène nationale comme d’autres de ses collègues : Alfredo Krauss, Placido Domingo, José Carreras… Ce type lyrique mêle chant et dialogue – un peu comme dans l’opéra-comique français – exige, en plus, de ses interprètes un talent de comédien pour pouvoir rendre vivants les dialogues. De nombreux extraits de zarzuelas viendront illustrer l’émission qui, ajoutés l’un à l’autre, sont autant de portraits , plus ou moins caricaturaux, de la société espagnole dans laquelle vivent les spectateurs. Au début du XXème siècle, des ouvrages brefs mêlant chants, danses et musiques symphoniques vont devenir des succès internationaux avec des compositeurs importants comme – entre autres – Manuel de Falla dont elle va chanter les œuvres.
Figaro ? Si ! : Florian Sempey

Le Sacre du printemps et les ballets russes.

légendes et constituent la base du répertoire tant au Marinski, au
Bolchoï que dans de nombreuses capitales dont Paris. Le Sacre du
printemps d’Igor Stravinski constitue l’entrée dans le XXème siècle
musical et cette œuvre représente l’expression par excellence de la
modernité par une orchestration qui tranche avec l’art d’orchestrer
traditionnel. Si le premier mentor de Stravinski a été Rimski-
Korsakov, la rencontre avec Diaghilev – le fondateur de la troupe de
Ballets russes en 1907 qui introduisit à Paris le chef d’œuvre de
Moussorski Boris Godounov. Dans la foulée, il va imposer une
véritable révolution chorégraphique avec des danseurs de légendes
comme Nijinski, Fokine…C’est dans ce contexte que naît le projet du
Sacre du Printemps, grand rituel païen, au cours duquel de vieux
sages sacrifient au dieu du Printemps une jeune vierge. Outre
l’audace de la chorégraphie imaginée par Nijinski et celle de la
partition de cette œuvre courte -35 minutes – aux sonorités inouïes
au sens propre du terme ! - donnèrent le 29 mai 1913 dans le tout
nouveau Théâtre des Champs Élysées à Paris un immense chahut qui
n’oblitera pas le succès interplanétaire de cette œuvre.
Figaro ? Si ! : Florian Sempey

Offenbach décroche la lune 03

Offenbach décroche la lune 02

La faute en est aux relents sexistes et colonialistes mais est du probablement aussi à une modification de l’humour alors que l’ambiance générale – à l’aube de la guerre de 1870 – n’est plus à l’insouciance et à l’esprit conquérant. Jacques Offenbach va donc devoir modifier son plan de coimposition.
Offenbach décroche la lune 01

Jalousies et rivalités émaillent ce parcours dont la Société des compositeurs et auteurs dramatiques devient le lieu de terribles affrontements et, finalement, de querelles de boutiquier où chacun défend son territoire. En 1868, la nouvelle production – La Périchole – ne recueille pas le même succès que les autres œuvres . La faute en est aux relents sexistes et colonialistes mais est du probablement aussi à une modification de l’humour alors que l’ambiance générale – à l’aube de la guerre de 1870 – n’est plus à l’insouciance et à l’esprit conquérant. Jacques Offenbach va donc devoir modifier son plan de coimposition.
Maryline Gilgemann a le sourire.

artiste lyrique de venir présenter un disque auquel il a contribué.
C’est le cas de la soprano messine Maryline Gilgemann que les
Membres du Cercle Lyrique de Metz ainsi que les habitués de
l’Arsenal connaissent lorsqu’elle s’y produit, notamment, avec
l’orchestre de l’Harmonie municipale dirigé par A.Tutin. L’occasion a
été donnée à la chanteuse de participer à un enregistrement du Pays
du Sourire de Frantz Lehar- dans le personnage de la Princesse Mi -
sous la baguette de Bernhard Stopp qui dirige l’orchestre d’Harmonie
d’Ormesheim. Entourée de Elizabeth Wiles, de Jevgenij Taruntsov et
de Patrick Schnur, Maryline Gilgemann nous fait pénétrer dans les
coulisses d’un studio d’enregistrement pour nous faire découvrir
toutes les étapes de la production d’un disque : ici une œuvre
emblématique du répertoire de l’opérette viennoise. Elle y explique
effectivement la grande différence qui existe entre le fait de chanter
sur scène et de se retrouver dans les conditions d’un studio
d’enregistrement face à un micro alors que l’ingénieur du son se
trouve lui à l’extérieur de la salle d’enregistrement. Mais comme le
disait Pablo Casals « le plus grand respect qu’un artiste puisse payer
à la musique est de lui donner vie ». Puisse ce disque avoir une
longue vie.
La Bartoli : la souffle et la voix

Un plateau absolument exceptionnel. C’est l’occasion de revenir sur la carrière de la mezzo-soprano italienne en privilégiant la place que cette interprète a donné au répertoire des castrats au 17 ème et 18 ème siècle. L’émission est aussi l’occasion de découvrir un document de France Musique où la cantatrice, dans un patchwork d’interviews, parle à la fois de son parcours et se son rapports à la voix dont elle précise qu’elle est absolument liée au souffle et à sa gestion. Il n’est d’ailleurs pour s’en convaincre que de le vérifier lorsque l’artiste est en scène et laisse transparaître le travail de sa cage thoracique. On comprend alors la mécanique subtile de la mécanique du souffle qui permet ces vocalises extraordinaires et périlleuses qu’elle semble faire avce facilité comme on peut le remarquer dans les des airs qui agrémentent cette émission. Il est extrait de Griselda, opéra de Vivaldi, pour l’Aria « Agitata du due venti ».
La Croisette en fête

commence de sentir l’influence du jazz et du swing. Avec toujours cette exception française : l’élégance. Un grand plaisir joyeux.
Vivat Rossini, vivat Fagioli

La fête écrit aussi l’histoire

Mais à cela deux conditions : aimer l’opérette quelques soient ses défauts et surtout savoir faire partager son enthousiasme à des interprètes en choisissant probablement ceux qui peuvent s’y donner et la vivre. Mais chose curieuse la musique dite légère n’est pas une musique de peu de poids donc négligeable : elle est légère parce qu’elle est « leste » c’est-à-dire qu’elle contient de nombreuses allusions sexuelles qui donne une couleur délicieusement grivoise à bien des productions de cette époque. L’opérette est donc un témoin de son temps puisqu’elle se développe corrélativement à Freud dont le pansexualisme choqua de nombreuses années les âmes dites prudes qui comme dans l’opérette…ne le sont pas tant que cela.
Spécial Noël : Oratorio de Noël de J.S.Bach

composées en 1734, inspirées parfois par des œuvres antérieures. En réalité, l’ensemble que constitue l’Oratorio de Noël comprend nomément 6 cantates qui correspondent l’une après l’autre à chaque journée spécifique des festivités religieuses du temps de Noël : la naissance, l’annonce au bergers, l’adoration des bergers, la circoncision, le voyage des Rois mages et, enfin, l’adoration des Rois mages.
S’il y a de nombreuses versions de cette œuvre composée par J.S.Bach , c’est celle de Karl Richter que vous allez entendre d’une part pour la qualité de son interprétation et de sa direction mais aussi d’autre part pour la brochette éblouissante des interprètes : Gundula Janowitz, Christa Ludwig, mezzo-soprano ainsi que le ténor Fritz Wunderlich et la basse Frantz Crass. Cet enregistrement est édité par Archiv Produktion- Deutsche Gramophon en 1965.
Un barbier de qualité

Le Barbier de Séville est une suite ininterrompue d’airs tous plus célèbres les uns que les autres.
C’est la raison pour laquelle cette oeuvre de G.Rossini figure souvent au frontispice de nombreuses salles de spectacles lyriques. Et ce n’est que justice car la beauté et la subtilité de la musique s’allient avec un déroulement dramatique harmonieux digne des meilleurs vaudevilles lorsque ceux-ci – et il y en a - s’élèvent au dessus de la facilité ou pire de la vulgarité. Nous découvrirons une version unn peu ancienne (1989) de l’œuvre signée Decca mais qui regroupe des chanteurs qui, depuis, ont fait une
carrière prestigieuse et enchanté de nombreux spectateurs. Citons Léo Nucci dans le rôle de Figaro et Cecilai Bartoli dans celui de Rosine. Il suffit de se laisser conduire au fils d’une intrigue et d’airs que tout le monde connait mais que chacun redécouvre comme un enfant à la lecture d’un conte qu’il apprécie depuis toujours.
Un ténor très Francais, Alain Vanzo

Même si, dans un interview dont vous entendrez quelques extraits, il regrettait de n’avoir pas pu bénéficier des projecteurs médiatiques qui auraient donné à sa carrière un plus grand envol et une plus grande aura. Pour mieux apprécier la richesse de sa palette interprétative, il suffit, pour s’en convaincre d’écouter le disque collector qui lui est consacré chez Forlane en 2014 pour rendre hommage à sa carrière. Vous constaterez alors que ce chanteur a endossé un grand nombre de rôles auquel le disque qui lui est consacré rend hommage. Nous allons donc retrouver ces rôles et parfois les duos chantés avec les sopranos les plus connues comme Mady Mesplé ou, au tout début de sa carrière, Maria Callas. C’est surtout dans l’opéra français que brilla Alain Vanzo dont l’interprétation des Pêcheurs de Perles de Georges Bizet estparticulièrement sensible et d’une grande émotion.
La vanita del mondo

Kaufmann/Tézier : une amitié lyrique

Trésor viennois 2

Nous verrons que cette opérette viennoise doit beaucoup à Jacques Offenbach qui était déjà un compositeur connu et célèbre dans l’Autriche encore impériale.Si le combat von Suppé/Strauss fils occupa une grande partie de la scène 4 viennoise d’autres compositeurs, certes plus secondaires, apparaissent avant l’arrivée aux alentours des années 1920 d’un compositeur dont l’œuvre au succès planétaire est La veuve Joyeuse qui sacrifie, comme il se doit, au happy end convenu. Le succès de cette œuvre a, bien sûr, dépassé le cadre étroit de l’Autriche. Mais, d’autres compositeurs attirent les foules dans ls théâtres dont certains se consacrent exclusivement, à Vienne, à l’opérette viennoise. Il s’agit d’Emmerich Kalkman dont Princesse Cazardas fera le tour du monde.Mais vienne perd peu à peu sa suprématie au profit dans les années 30 de Berlin ou Ralph Benastski produit son grand œuvre : L’auberge du Cheval Blanc.
Farinelli en Espagne

Une vie faite de tournées harassantes au gré des cours européennes ou des châteaux des grands aristocrates – tels le Prince Archevêque Colloredo – qui possédaient un orchestre personnel permettant d’accueillir des artistes de la renommée de Farinelli. Mais, sur le tard, Farinelli fût appelé par le roi Philippe V d’Espagne à la cour pour égayer la convalescence d’un roi qui souffrait apparemment d’une mélancolie tenace que la voix de Farinelli apaisait. Le chanteur y resta de 1737 à 1759 soit 22 ans passant au service du successeur Ferdinand VI. Mais Farinelli ne se contenta pas d’être une sorte d’anti-dépresseur de luxe. Devenu « directeur des divertissements royaux » il mit son énergie à faire produire, solliciter des compositeurs d’opéra, des peintres et des décorateurs …pour aboutir à des œuvres très innovantes qui donneront naissance à un véritable style musical dont cette émission donnera un exemple avec Aminta de Mazzonni.