Par monts et par vaux · RCF Lyon

Marilyn Bancel est une antiquaire atypique. Dans sa boutique aux allures de caverne d'Ali Baba, dans le deuxième arrondissement de Lyon, tout près de la place Carnot et de la gare de Perrache, elle ne vend que de petits objets sélectionnés avec soin (bijoux, argenterie, vaisselle, verrerie et bien d’autres choses) pour la qualité de leur fabrication et leur histoire. Mais ce qui a fait sa renommée, c’est l'expertise qu'elle a développé dans le domaine des poupées anciennes. 

Marilyn Bancel vous accueille au 55 rue Auguste Comte, du lundi au samedi, de 12h à 13h et de 15h à 20h. 

Filigraine, apprentis jardiniers est une toute récente association viennoise qui a commencé ses activités le 21 juin 2024. Elle propose aux gens de la ville – enfants et adultes - de découvrir le monde végétal et comment jardiner dans sa maison, sur son balcon ou sa terrasse.
Passionnée par les plantes, la nature, le jardinage , Sophie Bouvat, la co-fondatrice de Filigraine a voulu partager avec d’autres le plaisir d’avoir un petit coin de nature chez soi

Pour découvrir l’association, rendez-vous au local qui se trouve 25 rue Voltaire, à Vienne, entre le Cours Marc-Antoine Brillier et la Cathédrale Saint Maurice. Sophie Bouvat vous y accueille du mercredi au vendredi de 17h à 19h et le samedi matin.
On peut joindre Filigraine en appelant le 06 95 68 65 53

C’est en Suisse, où il a joué du Cor d'Harmonie dans plusieurs orchestres, que Sandro Faïta a découvert cet instrument. Après une reconversion professionnelle pour devenir ébéniste, Sandro Faïta est aujourd'hui l’un des 5 fabricants français de Cor des Alpes. Dans son atelier Résonance Bois, à la Croix-Rousse, dans le 4e arrondissement de Lyon, il fabrique chaque année une quarantaine d'instruments.

Le cor des Alpes a longtemps été utilisé dans les zones rurales des Alpes Suisse, pour communiquer entre les alpages et les village au fond des vallées. Leur son peut en effet porter sur plusieurs kilomètres et servait même à rassembler des troupeaux dispersés. Il est aussi devenu un instrument de musique à part entière, joué par des musiciens professionnels comme par des amateurs. 

Dans la région lyonnaise, l'association musicale de Brignais possède une section dédiée au Cor des Alpes. Les répétitions ont lieu le jeudi après-midi de 14H00 à 16h30 dans l'auditorium du Briscop.

L’Araire est le nom d’une maison d’expositions située en bas du village d’Yzeron, d’où on a une vue magnifique sur toute l’agglomération lyonnaise et les Alpes. C’est aussi le nom d’une association qui a pour ambition d'étudier et de mettre en valeur le patrimoine et les traditions du pays lyonnais.

Deux expositions permanentes : 

* Le tissage du velours de soie dans l’ouest Lyonnais de 1830 à 1930 

* Les aqueducs romains.

Deux expositions temporaires : 

* Prenez-en... de la Graine

* Atmosphère paysanne.

Pour des recherches sur le patrimoine lyonnais, la bibliothèque, riche d’un millier d’ouvrages, est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 14h au 1 passage de l'Araire à Messimy.

L’Araire, c’est aussi une revue trimestrielle sur de nombreux sujets liés à l’histoire et au patrimoine local.

La maison de l’Araire est au 23 rue de la cascade, en bas du village d'Yzeron. Actuellement en pause hivernale, elle accueillera les visiteurs les dimanches et jours fériés de 14h00 à 18h00, dès mi-avril 2026.

À l’occasion de la journée du refus de la misère du 17 octobre, cette chronique pour découvrir la communauté du Sappel, un lieu dédié aux personnes du quart monde avec une dimension spirituelle et chrétienne. 

Le Sappel se définit comme une communauté d’Église qui rassemble des familles très pauvres en situation d’exclusion sociale et des amis qui s’engagent avec elles.

Sa vocation :  annoncer l’Evangile à tous à partir des plus pauvres. Par eux et avec eux, vivre la fraternité en Christ et partager ce trésor en Église.

C’est au lieu-dit Grange Neuve, sur la commune de Chuzelles, dans l’Isère, que j’ai rencontré Françoise, Nicolas et Philippe qui sont engagés dans cette vie avec les plus fragiles. 

Vous pouvez aussi vous faire le relais auprès de personnes que vous connaissez et que vous pourriez mettre en contact avec le Sappel. N’hésitez pas à les contacter.

A l’occasion de la Semaine Bleue et d’Octobre Rose, nous vous proposons une rencontre avec deux femmes seniores investies dans l'association lyonnaise Courir pour Elles.

* Nicole Chevassus a longtemps été engagée en politique, notamment comme maire du 6e arrondissement de Lyon entre 2001 et 2008. Cette octogénaire née en 1940 est présente dès les débuts de Courir pour elles. Avec enthousiasme, elle a répondu présente à l’appel de Sophie Moreau, fondatrice de l'association en 2010.

* Michelle Duclos, gynécologue, est aujourd’hui à la retraite. Toute sa vie professionnelle, Michelle l’a consacré à aider les femmes à connaître leur corps et à en prendre soin, ce qui passe par l’éducation et la prévention. Elle poursuit cet engagement auprès des femmes âgées de Courir pour Elles. 

Un musée en cours de construction, pas officiellement ouvert, qui attire déjà des curieux et les médias de la presse écrite, radios et télévisions.
Stéphane, son concepteur, tout à la fois artisan, peintre, mécanicien, guide, réalise son rêve d’enfant de créer un musée où montrer une partie de sa collection de vélos. Il en a récupéré plus de 400 et en expose près d’une trentaine. 
Le plus ancien vélo de la collection est un vélo Clément de 1889.

Ce musée n'a pas vraiment d’horaires ni de jours d’ouverture réguliers. Si vous souhaitez découvrir la collection de vélos et la mise en scène d’anciens commerces du village, en attendant une ouverture officielle dans quelques mois, Stéphane vous invite à appeler la mairie de St Just en Chevalet qui vous mettra en relation avec lui.

C'est à Bourgoin-Jallieu que le Club Maquettiste du Nord Dauphiné réunit des passionnés de maquettes d’avions, de voitures, de bateaux et de figurines. 

Créé en 1994, il rassemble aujourd'hui une trentaine de membres, de 8 à plus de 80 ans qui se retrouvent deux samedis par mois, pour partager leur passion, s’entraider et utiliser du matériel qu’ils n’ont pas toujours chez eux.

C’est l’actuel président du club, Jean-Jacques Sévenier qui nous fait entrer dans le monde des maquettes.

De nombreuses photos des maquettes construites par les membres du club sont visibles sur la page Facebook.

Samedi 27 et dimanche 28 septembre 2025, à la salle polyvalente de Bourgoin-Jallieu, le club organise l ’exposition Réplica. 150 maquettistes venus de toute la France y exposent leurs maquettes et figurines miniatures.  

Construit par les Romains au IIe siècle après-Jésus, cet aqueduc de 86 kilomètres traverse 21 communes (11 dans la Loire et 10 dans le Rhône) . Il alimentait la ville de Lugdunum en eau depuis la vallée du Gier, au sud-ouest de Lyon. Son débit, estimé à 15 000 m³ par jour, permettait d’alimenter en eau les quelques 50 000 habitants de la ville. Si la majeure partie de l’aqueduc était constitué de tunnels, près de 8 km ont été construit en aérien à travers la campagne des monts et coteaux du lyonnais jusqu’aux portes de la cité romaine installée sur la colline de Fourvière. Aujourd’hui, dans le département du Rhône, quelques centaines de mètres sont encore visibles, du côté de Mornant et Sainte-Foy-les-Lyon. La partie la plus importante se trouve à Chaponost. Il s'étire sur plus de 550 mètres, la hauteur des 72 arches allant de 4 mètres à près de 12 mètres, épousant la pente du terrain, tandis que la largeur des piles s’agrandit en même temps que l’aqueduc est de plus en plus haut.

Martine Ruillat, guide conférencière à l’office de tourisme des Monts du Lyonnais. 

Des visites commentées sont régulièrement proposées à Chaponost, sur le site du Plat de l’Air. 

Un musée consacré à l’aviation militaire avec une très belle collection de 45 aéronefs. Ouvert depuis 2012, il accueille chaque année une dizaine de milliers de visiteurs de tous âges, venus de la région lyonnaise, d'un peu toute la France et parfois aussi de l’étranger. 

L'association EALC (Espaces Aéro Lyon Corbas), créée en 2004 par Bernard Trible, un ancien pilote de chasse, assure à la fois la restauration et l’exposition des 45 avions, hélicoptères et autres objets volants - tous identifiés – qui sont à découvrir lors de la visite. La qualité de la restauration d’aéronefs a été récompensée, notamment par la classification d’un Mirage IV-P au titre des monuments historiques et l’obtention du label «Atelier du Patrimoine Aéronautique Vivant» pour les équipes techniques. 

L’exposition offre des conditions de visite uniques en France puisque toutes les visites sont guidées par des bénévoles passionnés.

Visite en compagnie de François Ravat, membre de l’association EALC

Direction Rivolet, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Villefranche-sur-Saône. C’est au hameau de Pierre Filant, chez Nadège et Emmanuel Fellot, un couple de viticulteurs, que je suis allé rencontrer l’équipe d’une trentaine de vendangeurs qui depuis début septembre ramasse le raisin sur les 24 hectares de vignes de l’exploitation viticole.
 

Pour découvrir en photos, l’exploitation viticole de Nadège et Emmanuel Fellot, leur site internet.

Le Parc de la Tête d'Or est bien connu des lyonnais et habitants de la métropole pour son jardin zoologique, son lac, ses roseraies, ses vastes prairies, son vélodrome et aussi son jardin botanique, le plus ancien de France. Une partie de la biodiversité végétale mondiale y est cultivée. Au total, le visiteur peut y découvrir plus de 15 000 espèces végétales. 

Juliette Babin est la responsable du jardin botanique. Elle dirige une équipe d’une vingtaine de jardiniers botanistes et d’une dizaine de chercheurs et gestionnaires des collections. Le jardin botanique de 8 hectares est situé dans la partie sud est du parc. Lieu emblématique du jardin botanique : la grande serre. Avec ses 21 mètres de hauteur, ses milliers de mètres carré de verrières, elle abrite une collection très importante de plantes dont certaines sont très rares voire menacées d’extinction.

Parmi les plantes à ne pas manquer lors de la visite de la grande serre :

- Une cycas, la doyenne du jardin 

- Le bois de senteur blanc une cycas, une plante originaire de l'île de la Réunion, menacée de disparation.

- Le plus petit nénuphar du monde (dans une des petites serres en rénovation qui rouvriront au printemps 2027)

Le jardin botanique se visite tous les jours aux horaires d’ouverture du Parc de la Tête d’Or, de 6h30 à 22h30. 

La grande serre est accessible de 9h à 17h30 jusqu’à fin septembre.

À une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Lyon, le village de Saint-Symphorien-sur-Coise abrite une collégiale du 15e siècle.
Cette église est construite sur un éperon rocheux, au centre du village. On la voit d’où que l’on vienne et depuis la terrasse qui en fait le tour, on peut admirer le paysage à 360°.
L'histoire de cette collégiale, aujourd'hui église paroissiale, est liée à celle d'un enfant du pays, Pierre Girard, devenu prêtre, puis évêque et cardinal à l'époque de l'anti-pape d'Avignon Clément VII.

Le cardinal Pierre Girard fait construire cette église de style gothique dont les travaux débutent en 1405 et s’achèvent en 1411, quatre ans avant sa mort. Elle est de style gothique, construite avec des pierres de diverses provenances, notamment des pierres dorées du beaujolais. Dans les siècles suivants, des chapelles latérales sont ajoutées ; des travaux de rénovation et de restauration seront entrepris au cours des six siècles de son histoire. 

Ses dimensions : 41 mètres de long pour la nef centrale et 25 mètres de large, pour une hauteur de la voute à 14 mètres. Le clocher culmine à 30 mètres.
Particularité : à l’intérieur, le sol monte légèrement, ce qui fait que le chœur où se trouve l’autel est plus haut de quelques dizaines de centimètres par rapport à l’entrée.

Cette église a accueilli le tombeau du cardinal Girard deux ans après sa mort en 1415, à Avignon. Les aléas de l’histoire, les pillages et destructions font que l’emplacement de la tombe du cardinal reste à ce jour inconnu. Le tombeau monumental a été détruit. 

Outre l'architecture extérieure et intérieur, plusieurs objets sont à admirer dans la collégiale : la chaire en bois, la chapelle de la Vierge et sa Pièta, etc...

C’est Michel Villard, membre de l’association Groupe Histoire et Patrimoine de Saint-Symphorien-sur-Coise qui va être notre guide.

Visite libre (un dépliant est disponible dans l’église), tous les dimanches, jusqu’au 5 octobre, de 14h30 à 18h et les jeudis de juillet et d’août, de 14h30 à 17h.
Visite guidée, avec un bénévole de l'association, les dimanches 6 et 20 juillet, 3, 17 et 31 août ainsi que le 15 août. Rendez-vous à 15h à la table d’orientation, devant la collégiale. La visite dure entre 1h et 1h30 et une participation de 5€ est demandée.
 

Des voilages, nous en avons tous à la maison, pour décorer nos intérieurs et faire écran entre l’intérieur et l’extérieur. Ces voilages ont peut-être été tissés, ennoblis et façonnés dans notre région, dans les 3 usines du Groupe Linder situées à St Marcel de Félines, Violay (dans la Loire) et Tarare (dans le Rhône).

La mousseline est un tissu extrêmement léger et transparent en coton dont l'origine est indienne. C'est Georges-Antoine Simonet, originaire de la ville de Tarare, qui a développé la production de mousseline en France au milieu du XVIIIe siècle. Elle est fabriquée pour la première fois industriellement en 1786. Avec de nombreuses usine de tissage jusqu'au milieu du XXe siècle, Tarare a été considérée comme la capitale française de la mousseline. Aujourd'hui, pour la réalisation des voilages, les tisseurs utilisent principalement du polyester et du lin.

À l'occasion de la fête des Mousselines qui se déroule du 20 au 29 juin 2025, rencontre avec Pierre-Marc Linder, président du groupe éponyme, que nous retrouvons dans l’usine Les Teintureries de Tarare où voilages et tissus sont teints et reçoivent des traitements. Il nous raconte l’histoire de cette entreprise familiale plus que centenaire.

Direction l’aéroport de Lyon Saint Exupéry pour découvrir une activité qui passionne des milliers de gens en France et dans le monde : le spotting aérien. Les spotters passent une bonne partie de leur temps de loisirs, aux abords des aéroports, à photographier des avions. 

Hier, mercredi après-midi, j’avais rendez-vous avec trois jeunes spotters, Kyliane, Joris et Alex, à quelques centaines de mètres du seuil de la piste 35 droite, au sud de l’aéroport.
Ils nous partagent leur passion pour les avions et la photographie aérienne.

C'est sur leur page Facebook Spotting Lyon Saint Exupéry que les spotters lyonnais partagent leurs photos.
 

L'association Kiosque à Musique (créée à Lyon en 2008) et le groupe scolaire Immaculée Conception, à Villeurbanne ont porté un projet éducatif, solidaire, artistique et pédagogique pour la 15ème année consécutive, en partenariat avec l’hôpital des Charpennes (Hospices Civils de Lyon).

Ce partenariat a permis aux élèves d'une classe de sixième du collège de rencontrer les patients de l’hôpital, dans un échange intergénérationnel autour de la musique.
Fin mai, les élèves sont venus présenter un spectacle de chants, théâtre et poésie. Dans le même temps, deux musiciens bénévoles de Kiosque à Musique ont joué pour les personnes âgées.

Dans cette chronique :
- Alice François, l’animatrice culturelle aux Charpennes
- Antoinette Le Campion, violoniste
- Blandine Larchères, professeur de mathématique au collège de l'Immaculée Conception, accompagne le projet Ebène.
- Matilin, un élève de 6e

Fossiléa vient d’ouvrir ses portes au public. 

Il est situé sur la commune de St Jean des Vignes, dans le sud du Beaujolais, une région classifiée Géoparc pour les richesses géologiques qui s'y trouve. Après l'inauguration officielle, le 16 mai 2025, les premiers visiteurs ont pu découvrir ce nouveau musée construit sur un site vieux de quelques millions d’années. Il prend la suite de l’Espace Pierres folles qui présentait déjà une partie des collections de fossiles et minéraux. Aujourd’hui, le visiteur évolue dans un nouveau parcours muséographique très pédagogique où les animations numériques sont nombreuses, pour apporter des informations complémentaires.

Corentin Favre, médiateur culturelle à Fossiléa, nous sert de guide pour cette visite. 

Fossilea se trouve sur la commune de St Jean des Vignes, à quelques kilomètres au nord-ouest de Lyon. Le musée est ouvert de 10h à 18h, jusqu’au 6 juillet du mardi au dimanche. Du 7 juillet au 31 août, tous les jours. 

Sur le territoire de la métropole lyonnaise, il existe plus de 400 jardins familiaux qu’on appelle aussi jardins ouvriers ou encore jardins collectifs. Répartis sur trois sites, gérés par deux associations en lien avec la ville, les jardins familiaux de Sainte-Foy-lès-Lyon permettent à près de 150 habitants de la commune, vivants dans des immeubles ou maisons sans jardin, d'avoir leurs propres potagers. Dans cette chronique, nous découvrons les jardins du site Lambotte. 68 fidésiens y cultivent des légumes et quelques fruits et fleurs sur des parcelles de 200 m². Après avoir candidaté auprès du CCAS et obtenu l'attribution d'un jardin, le jardinier débutant ou chevronné, pourra préparer le terrain, planter, entretenir et enfin récolter légumes et fruits.

Dans cette chronique :
Hervé Joly, ancien président de l’association des jardins familiaux de Sainte-Foy-lès-Lyon.

Clémentine, Martine et Olga, membres de l'association des jardins familiaux.

Le site lepassejardins.fr recense la plupart des jardins partagés d’Auvergne Rhône-Alpes.