Le débat sur la fin de vie est relancé en France dès le mois de décembre 2022 par une convention citoyenne sur la fin de vie. Pour préparer les réflexions à venir, le porte-parole du gouvernement s'est rendu récemment en Belgique. Un pays où la loi autorise l'euthanasie. Elle est pratiquée à 70% sur des personnes de plus de 70 ans, qu'elles aient ou non un pronostic vital engagé. Le cas belge préfigure-t-il ce qui nous attend en France ?



Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Agata Zielinski, religieuse xavière, philosophe, enseignante au Centre Sèvres, membre du conseil d’administration de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), Dr Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins palliatifs, auteure de "Les patients au cœur - La vie dans un service de soins palliatifs" (éd. Bayard, 2019) et Erwan Le Morhedec, avocat, blogueur sous le nom de Koz, chroniqueur à La Vie, et auteur de "Fin de vie en République - Avant d'éteindre la lumière" (éd. Cerf, 2022).

Voulue par le président de la République, la convention citoyenne sur la fin de vie sera lancée dès le mois de décembre 2022. Dans un avis rendu le 13 septembre 2022, le CCNE (Comité consultatif national d'éthique) estime qu'il existe "une voie à une application éthique de l'aide à mourir". Qu'est-ce que cela signifie ? Va-t-on vers une légalisation du suicide assisté ? 

 

Invités : Agata Zielinski, religieuse xavière, philosophe, enseignante au Centre Sèvres, membre du conseil d’administration de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), Dr Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins palliatifs, auteure de "Les patients au cœur - La vie dans un service de soins palliatifs" (éd. Bayard, 2019) et Erwan Le Morhedec, avocat, blogueur sous le nom de Koz, chroniqueur à La Vie, et auteur de "Fin de vie en République - Avant d'éteindre la lumière" (éd. Cerf, 2022).

Au sein des aumôneries se joue la question de la fin de la vie. Où en est le débat sur le suicide assisté et l’euthanasie en France ? Comment les aumôniers accompagnent-ils les patients ?

 

Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris) ; Stéphanie Bourgois, aumônier d'hôpital au CHU de Clermont-Ferrand, responsable diocésaine des aumôneries d'hôpitaux pour le diocèse de Clermont-Ferrand ; Claire Bolzinger, responsable de l'aumônerie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris).

Lorsque la situation des malades est critique, quand la maladie est grave, quand la mort se profile ou que le traitement doit durer, les aumôniers d'hôpitaux sont alors dans une situation difficile. Y a-t-il un type d'écoute particulier ? Comment trouver les mots justes, le ton juste ?

Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris) ; Stéphanie Bourgois, aumônier d'hôpital au CHU de Clermont-Ferrand, responsable diocésaine des aumôneries d'hôpitaux pour le diocèse de Clermont-Ferrand ; Claire Bolzinger, responsable de l'aumônerie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris).

On parle beaucoup en ce moment de la fin de vie, il y a eu aussi la pandémie de Covid-19 mais tout au long de l'année, les aumôniers d'hôpitaux accompagnement les patients. Quel est leur rôle ? Quelles sont les relations qu'ile entretiennent avec l'État, avec les soignants ?


Frédéric Mounier reçoit le P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris) ; Stéphanie Bourgois, aumônier d'hôpital au CHU de Clermont-Ferrand, responsable diocésaine des aumôneries d'hôpitaux pour le diocèse de Clermont-Ferrand ; Claire Bolzinger, responsable de l'aumônerie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris).

En France, alors que la contraception est facilement accessible, une grossesse sur quatre qui se termine par une IVG. "La sexualité, la vie, la mort, ce n'est pas simple... Il y a parfois de l'inconscient, du déni, des omissions", rappelle Bruno Saintôt. En fait-on assez en matière d'éducation sexuelle et affective en France ? 

Frédéric Mounier, avec Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, vous propose une série de trois émissions sur l’IVG.

L'embryon a-t-il une âme ? La vie humaine est-elle là dès la fécondation ? Si l'Église a toujours été extrêmement ferme sur l'avortement, elle ne l'a pas toujours condamné de la même façon. Jusqu'au XVIIIe, les peines étaient plus sévères s'il était pratiqué après 40 ou 80 jours, selon si l'embryon était de sexe masculin ou féminin. Aujourd'hui le pape François défend le respect de l'embryon, figure du plus fragile. Et appelle de la même façon, dans une certaine cohérence de discours, à l'accueil des migrants. Ce faisant, il dépasse l'opposition entre chrétiens conservateurs et le reste du monde qui serait progressiste. Opposition à laquelle on résume trop souvent le débat sur l'IVG.

Frédéric Mounier, avec Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, vous propose une série de trois émissions sur l’IVG.

Le 24 juin dernier aux États-Unis, la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe v. Wade. Elle n’a pas interdit l’IVG mais renvoyé la question à la compétence des États. L’occasion de s’interroger sur la situation actuelle en France.

Dans "Où va la vie", l’émission de RCF consacrée aux enjeux bioéthiques, Frédéric Mounier, avec Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, lance une série de trois émissions sur l’IVG.

Ce que disent les unions homosxuelles stables et fidèles. Quel discernement pour les candidats au séminaires ou à la vie religieuse ? L'accueil évident au baptême des enfants issus de couples homosexuels.

P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Auteur du blog : "Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?" (https://ethique-soin.blogs.la-croix.com/)

Les vies actuelles des personnes homosexuelles dans l'Eglise. La pastorale des personnes homosexuelles et l'importance des témoignages venus des chrétiens eux-mêmes. Les bénédictions homosexuelles ne sont pas des mariages homosexuels.


P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Auteur du blog : "Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?" (https://ethique-soin.blogs.la-croix.com/)

Pistes de réévaluation de la théologie morale de l'homosexualité. Le recours aux Ecritures, interprétéesdans leur contexte. Tout n'est pas infaillible.. Il existe des niveaux de hiérarchie des normes. Du "contre nature" aux"valeursde la personne".


P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Auteur du blog : "Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?" (https://ethique-soin.blogs.la-croix.com/)

L'Église catholique a longtemps rejeté l'homosexualité. Une violence qui soulève des questions éthiques, car le christianisme s'oppose à toute forme de violence. Mais le débat reste fort sur la question au sein de l'Église. Quelles sont les doctrines héritées du judaïsme et du stoïcisme qui expliquent cette opposition ? Pourquoi parle-t-on dans plusieurs religions et traditions d'un ordre "contre nature" ? Réponses du Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Il est l'auteur du blog Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?.

La technique des cellules-souches iPS devrait notamment permettre de créer du sperme avec des cellules de femme ou des ovocytes à partir de cellules d’homme. Une manière de donner la vie qui n'est pas encore au point, mais sur laquelle beaucoup travaillent. Si elle pourrait permettre de guérir certaines maladies ou de remédier à un manque de gamètes, c'est aussi un moyen d'accomplir un certain nombre de fantasmes, prévient le jésuite Bruno Saintôt, professeur d'éthique biomédicale au Centre Sèvres. Comme celui de "naître du un"...

Un certain nombre d'adversaires des lois de bioéthiques expliquent qu'on va vers une institutionnalisation de l'absence du père. Ce qui inquiète surtout le jésuite Bruno Saintôt, spécialiste de bioéthique, c'est la façon dont on fait entrer des aspects financiers dans l’engendrement. 

Avec les nouvelles techniques de fécondation artificielle, "l’eugénisme est devenu un risque réel", selon le jésuite Bruno Saintôt. On n'en est pas encore à décider de la couleur des yeux ou du sexe de son enfant : la sélection des embryons aujourd'hui en France ne concerne que l'état de santé. Or, qu'est-ce qu'une maladie grave ? Moins notre société semblera prête à prendre soin des personnes malades ou handicapées, plus il y aura de pression sur les futurs parents.

En matière de procréation et de filiation, notre société s'apprête à vivre une véritable révolution. Frédéric Mounier entame avec le père Bruno Saintôt, jésuite, une série de quatre émissions sur "Les nouvelles manières de donner la vie" et les questions bioéthiques qu'elles soulèvent. Une chose est déjà certaine : l'Église ne changera pas sa doctrine. Pour elle, la procréation doit se dérouler à l’intérieur du couple et dans l’acte conjugal lui-même.

Quel rôle peut jouer la famille d'une personne âgée en Ehpad ? Quelles relations peut-elle entretenir avec le personnel soignant ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.

La durée moyenne d'un séjour en Ehpad est de deux à trois ans. Comment se passe l'accompagnement de la fin de vie dans ces établissements ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.

Quand génération du baby boom arrivera à l'âge de la dépendance, les Ehpad notamment feront face à un véritable tsunami démographique. Or, le secteur du grand âge peine à recruter. Comment développer l'attractivité de ces métiers ?

Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.

Après le scandale des Ehpad soulevé par l'enquête "Les Fossoyeurs" (éd. Fayard, 2022) de Victor Castanet, les regards se tournent vers le secteur privé à but non lucratif. Le secteur associatif représente 25 à 30% des établissements dédiés à la prise en charge des personnes âgées.

Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.