Dans la lettre aux Philippiens, Paul introduit un hymne à la gloire du Christ, non d'un Christ triomphant, mais du Christ qui s'est « vidé » de lui-même par amour du Père. Ce texte est original chez Paul, et même différent du reste de la lettre. Il est peut-être inspiré par un hymne très antique à qui Paul a sans doute donné sa forme définitive

La communauté de Philippes est la première que Paul a fondé en Europe. Il a dû la quitter précipitamment mais a toujours gardé des relations d'amitié avec elle. Qui sont donc ces Philippiens dont Paul admire la foi ?

La lettre aux Romains est à l'origine de bien des débats, voire de conflits, au sein-même des chrétiens. On a pu dire qu'elle a été une des causes de la rupture entre catholiques et protestants. Aujourd'hui, la traduction œcuménique, fruit d'un travail commun, a abouti à des résultats essentiels

L'épître aux Romains présente une originalité : Paul l'a écrite à une communauté qu'il n'avait pas fondé ; mieux : qu'il ne connaissait même pas. Qui sont ces Romains, proches du pouvoir impérial mais éloignés, au moins géographiquement, de l'effervescence religieuse engendrée par le christianisme naissant ?

La lettre aux Galates, adressée à une communauté que Paul a fondé, est un grand texte théologique présentant avec force « l’évangile de Paul ». Comment aborde-t-elle la question de l'identité des croyants en Christ et la question de la loi, qui se résume, pour Paul, à l'amour du prochain ?

Dans la lettre aux Galates, Paul s'adresse à une communauté qu'il a fondé quelques années auparavant mais qui est en train de s'éloigner de la Bonne Nouvelle que lui, Paul, leur a annoncée. Sa véhémence n'a d'égale que l'attachement qu'il manifeste pour le Christ mort et ressuscité

La deuxième lettre aux Corinthiens est très centrée sur la relation entre les nouveaux chrétiens : non seulement ceux de la communauté de Corinthe, mais aussi sur l'unité nécessaire entre les églises. Paul insiste en particulier sur la collecte destinée aux frères de Jérusalem ; il invite les Corinthiens à y participer

Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul s'insurge contre les divisions entre chrétiens. Il est en outre très choqué par la manière dont est pratiqué le « repas du Seigneur », qui devait être un temps fraternel où la mémoire du Christ permette de dépasser les clivages sociaux

Les lettres de Paul qui nous sont parvenues, écrites après la première épître aux Thessaloniciens, datent sans doute environ de l'année 54. La première lettre aux Corinthiens est peut-être la première écrite cette année-là. Elle s'adresse à une communauté très nombreuse, probablement formée de plusieurs groupes fort variés dans leur composition, et les Corinthiens avaient la réputation de ne pas toujours être d'une moralité exemplaire...

La première lettre aux Thessaloniciens est non seulement la première écrite par Paul mais le premier texte chrétien à notre disposition. Paul avait passé un temps assez long à Thessalonique et connaissait bien les chrétiens qu'il avait lui même convertis. Il se montre, dans cette lettre, très encourageant, quasi paternel

Les évangiles ne sont pas les premiers écrits chrétiens. D'autres textes ont circulé dès le début des années 50, en particulier des lettres, que nous possédons, certainement, de façon très incomplète. C'est le cas des lettres de Paul, grand voyageur au service du Christ, qui écrit aux communautés qu'il a fondé. Qui est donc ce Paul ?

L'étude historique du Nouveau Testament suppose une connaissance de l'ambiance générale de l'époque où ces textes ont été écrits. Quelle était l'ambiance politique de cette époque, caractérisée par une grande diversité de civilisations ?

Le christianisme est né dans un monde où le religieux était omniprésent. Les Romains, à côté du culte de leurs divinités, étaient accueillants pour les dieux des peuples dont ils faisaient la conquête. Et parmi toutes les religions pratiquées dans l’empire, le judaïsme avait une part notable dont le rôle va être important dans la naissance du christianisme…

Les textes du Nouveau Testament que nous avons à notre disposition se présentent sur des supports très différents : papyri, parchemins, reliés ou non en « codices », c'est à dire en livres.... Tous les textes que nous avons retrouvés, et que nous retrouvons encore, sont des copies. De quand datent-elles ? Où ont-elles été trouvées ? Quelle fiabilité présentent-elles ? L'étude ce ces copies est capitale pour approcher le mieux possible les originaux, dans leur exactitude mais surtout dans leur variété

Les textes apocryphes présentent des formes et des contenus très divers. Certains sont de vrais textes philosophiques, correspondant à une tendance très développée dans les premiers siècles : la gnose. Qu'est cette doctrine élitiste et spéculative que l'on a pris l'habitude d'appeler gnose, et comment a-t-elle imprégné la pensée d'un certain nombre de chrétiens ?

Les évangiles apocryphes sont des textes généralement faciles à lire, très populaires dans les premiers siècles chrétiens et bien après. Ils cherchent à faire connaître la vie de Jésus mais aussi de ses proches : parents ou amis, et insistent beaucoup sur son humanité

Parmi les évangiles apocryphes, l'évangile selon Thomas a une place particulière. Découvert sous sa forme copte, c'est à dire égyptienne, au cours de fouilles en 1945, il nous ouvre à des croyances chrétiennes pour certaines très proches des évangiles canoniques et parfois très différentes

Au début du christianisme, les chrétiens n'étaient pas encore très nombreux, mais leurs Églises étaient très vivantes. Des récits, d'abord oraux puis, peu à peu, des écrits, circulaient au sein des communautés et entre elles. Certains de ces textes ont été « canonisés » par la Grande Église, mais, naturellement, ce n'était pas le cas pour tous : il y en avait beaucoup trop ! Que sont sont donc devenus les autres ?

Après avoir abordé, un par un, tous les textes du Nouveau Testament, les avoir situé dans leur contexte historique et tenté de comprendre comment ils étaient témoins de la société, de l’Église et de la foi de leur époque, une question se pose : pourquoi, parmi tous les écrits chrétiens, foisonnant dans l'Antiquité, l’Église n'en a-t-elle choisi que quelques-uns pour en faire un "canon", c'est à dire une liste normative, une liste de textes fondements de la foi ?

L'Apocalypse est une lettre prophétique destinée à des Églises ; mais la forme de cette lettre est très originale. Foisonnante d'images, elle met en scène, en plusieurs tableaux, la lutte du Mal avec les puissances célestes. Si ce monde symbolique est parfois terrifiant, le Mal ne sort jamais vainqueur