L'amour à 50 ans

Chaque année, c'est avec l'arrivée des beaux jours que l'on ressent le renouveau : les sens sont décuplés, les phéromones sont au taquet... Ca sent l'amour ! Quand on se retrouve célibataire à 50 ans on peut se retrouver face à un choc des générations.

Tout comme Baudelaire opposait Spleen (le mal être, l'angoisse...) et Idéal (un monde de beauté ayant des aspirations positives), nous allons voir de quelle manière nous idéalisons l'amour.

Imaginez vous, bien installés, confortablement dans votre canapé à côté de votre mari qui regarde passionnément son match de foot...

C'est à ce même moment que vous renouez un contact avec un ami d'enfance par le biais des réseaux sociaux : des échanges qui vous animent plus que votre routine de couple et qui vous conduisent à trouver du réconfort par la voie virtuelle.

Nous avons tous le droit de vivre l'amour, même en situation de handicap : peut-on être aimé malgré certaines particularités visibles et invisibles ?

La différence fait peur et elle n'est pas un long fleuve tranquille.

Rechercher l'amour à tout prix sans poser les bases d'un respect mutuel peut nous mener vers un amour toxique où l'un des deux protagonistes considère l'autre comme un objet et ne se sent pas respecté.

Quand nous avons connu et rencontré l'amour de manière naturelle et dans le réel, il peut devenir compliqué de voir entrer de nouvelles personnes dans sa vie : nous pouvons alors faire le choix de s'inscrire sur des sites de rencontre.

Tomber amoureuse d'une personne ayant une culture différente, qu'il ait une autre religion ou qu'il vienne d'un autre pays fait rarement l'unanimité dans notre entourage : la différence fait peur et inspire le doute et la méfiance pour un bon nombre d'entre nous.

Que ce soit par message, au téléphone ou par facetime, les réseaux et les groupes de discussion sur internet génèrent parfois des amitiés mais aussi de l'amour : une relation à distance pleine de papillons dans le ventre qui souhaitent s'envoler jusqu'à la rencontre de l'être aimé.