La joie d’être vieux - page 2

Nous sommes confrontés au paradoxe incroyable que nous sommes entourés de machines qui ont pour but de nous faire gagner du temps . Pourtant nous avons de moins en moins de temps libre. Dés que nous avons du temps, notre attention est avalée par les smartphones…

Accepter de vieillir, accepter de devenir plus fragile, accepter la possibilité de devenir un jour dépendant. Une vieillesse assumée est une vieillesse transformée. « Je ne suis plus ce que j’étais » disent avec nostalgie de nombreux vieux. C’est vrai que physiquement, énergétiquement, nous ne sommes plus le même que par le passé. Mais ce présent c’est notre vie d’aujourd’hui et nous n’avons que ce présent à vivre, aujourd’hui et demain. Alors ce présent nous devons l’habiter.

Cheveux blancs, rhumatismes, dépendance.... La vieillesse a de quoi faire peur et beaucoup d'aînés aujourd'hui refusent de dire leur âge ou d'évoquer les changements physiques qu'ils traversent. Pourtant, la vieillesse est une étape riche, source de joie spirituelle ! Hilaire Bodin nous partage aujourd'hui les beaux moments permis par cet "automne de la vie".

Nous sommes reliés aux forces de l’esprit et beaucoup l’ignorent.
L’homme n’est pas seulement biopsychique, il est esprit. Esprit appelé parfois, "âme" ou la "fine pointe de l’âme". Notre besoin d’amour et notre capacité à aimer sont la manifestation de l’esprit en nous.
L’esprit ouvre sur le monde spirituel. Monde mystérieux qui permet de percevoir le sens de notre vie et la raison ultime des choses. Cet ordre de réalité n’est pas accessible par l’intermédiaire de la raison. Nous pouvons percevoir sa présence par l’intuition, la prière, la méditation, l’amour, la
contemplation et l’émerveillement.

Hilaire Bodin nous raconte aujourd'hui une fable proche du conte philosophique. Il nous emmène au temps des bâtisseurs de cathédrales, à la rencontre de trois personnages hauts en couleurs qui incarnent, chacun, une approche différente de la vie. De quoi nous aider à méditer sur le sens de l'existence !

Jacques Legoff précise « appelons solidarité chaude, celle qui a son site dans les relations de proximité, familiale, amicale, associative. Elle est faite d’attention de sollicitude, et aussi de compassion mais aussi d’intérêts bien compris et fort légitimes, lorsque les initiatives se joignent dans une œuvre commune enrichissant l’existence de chacun ».

Jean d'Ormesson disait : « La joie, loin de nous enfoncer dans le monde à la façon du plaisir et du bonheur, nous en détacherait plutôt. Elle est religieuse et rebelle, elle est métaphysique. Elle éclate comme du tonnerre».