Au Quotidien RCF Bruxelles

Virginie de Limbourg a suivi une formation artistique à l’Académie Royale des Beaux-Arts, dans l’atelier de Lucien Massart, où elle a développé un attachement profond au papier, en particulier au papier japon. Ce support souple et vivant est devenu le terrain d’un travail intuitif mêlant empreintes urbaines ou naturelles, gestes répétés et pigments fluides. Depuis 2004, l'artiste se consacre entièrement à la peinture, explorant les tensions entre matière et lumière, force et délicatesse, dans une démarche à la fois physique et méditative. Ses œuvres, parfois comparées à l’art brut ou premier, sont autant d’invitations au voyage intérieur, à une reconnexion sensible au monde et à soi.

Son travail récent l’amène à sortir du papier pour investir l’écorce et l’argile, matières premières porteuses de mémoire. L’argile, notamment, devient le support d’aquarelles irisées, proches de l’icône, où résonne une quête d’équilibre entre fragilité terrestre et élévation silencieuse. Un art habité, sincère, presque spirituel.