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Yann Vagneux, prêtre au bord du Gange
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Yann Vagneux, prêtre au bord du Gange

RCF,  -  Modifié le 12 juillet 2021
Visages Yann Vagneux, Prêtre au bord du Gange

Depuis presque 10 ans, le Père Yann Vagneux vit à Bénarès, la grande ville sainte du nord de l'Inde, où il partage la vie des lettrés hindous, des mendiants et de la communauté musulmane.

Laurent Grzybowski - Février 2019, Yann Vagneux avec le saddhu Bengali, Bénarès Laurent Grzybowski - Février 2019, Yann Vagneux avec le saddhu Bengali, Bénarès

Bénarès, cité sacrée de l'hindouisme. C'est là que vit un jeune prêtre catholique français, dans cette grande ville sainte du nord de l'Inde où affluent chaque année des millions de pèlerins. Le Père Yann Vagneux, des Missions étrangères de Paris (MEP), partage la vie des lettrés hindous, des mendiants, mais aussi de l'importante communauté musulmane de la ville.

Depuis bientôt une dizaine d'années, le missionnaire apprend le sanskrit et étudie les grands textes sacrés de l'hindouisme. Et surtout, il a tissé bien des amitiés dans les différentes communautés. C'est en Isère, où il a grandi, non loin du monastère de la Grande Chartreuse, que Thierry Lyonnet l'a rencontré, lors de son dernier passage en France.

 

"Si on ne regarde que la beauté de l'Inde on peut tomber dans l'illusion béate, si on ne voit que la souffrance dans la désespérance..."

 


©Laurent Grzybowski - Le Père Yann Vagneux

 

L'Inde ou la Grande Chartreuse

À l'âge de 17 ans, Yann Vagneux a frappé à la porte de la Grande Chartreuse. On lui a dit d'attendre 21 ans : mais à 21 ans, il partait pour l'Inde. "J'ai eu la proposition de partir pour une fondation dans un bidonville de Madras, avec l'œuvre Points-Cœur auprès du Père Ceyrac, et je suis parti en me disant 'je pars pour un an en Inde et dans un an je reviendrai à la Grande Chartreuse'. Et finalement je suis resté en Inde." Avec le recul, il a fini par comprendre que ce qu'il cherchait en Chartreuse il l'a trouvé en Inde.

 


©Laurent Grzybowski - Avec Swami Mritrunjayananda, Bénarès, février 2017
 

À la suite du Père Pierre Ceyrac

Une personne a profondément marqué Yann Vagneux : le Père Pierre Ceyrac. Beaucoup de ceux qui l'ont rencontré ont considéré que c'était un saint vivant, pour son amour des Indiens et son sens de la charité. "Il y avait une immense transparence en lui et une immense liberté intérieure. Je crois que c'était un être indomptable. Mais cette liberté dont saint Paul parle, une liberté faite pour aimer. Cette liberté, je ne l'oublierai jamais." 

C'est le Père Ceyrac qui lui a appris à aimer l'Inde, un pays marqué par la souffrance et dont il faut savoir regarder aussi la beauté. "Si on ne regarde que la beauté de l'Inde on peut tomber dans l'illusion béate, si on ne voit que la souffrance dans la désespérance..." Le Père Pierre Ceyrac avait lui-même été fortement marqué par Jules Monchanin (1895-1957), dit l'abbé Monchanin. Si Yann Vagneux ne l'a jamais rencontré, celui-ci accompagne toute la vie du jeune prêtre missionnaire.

 


©Laurent Grzybowski - Avec Avec les MC sisters Bareilly, septembre 2017

 

 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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