« Verso l’alto » : Pier Giorgio Frassati, une sainteté qui tire vers le haut

Une authenticité qui libère

C’est en lisant ses lettres que Charles Desjobert a rencontré Pier Giorgio Frassati, mort en 1925 à seulement 24 ans. À travers ces écrits, il a perçu une foi vivante, incarnée dans une vie simple et audacieuse : « Il y avait quelque chose de très authentique chez Pier Giorgio, bon vivant, exalté, passionné de montagne, et en même temps proche des pauvres ».
Cette cohérence entre joie, foi et engagement a profondément marqué l’auteur : « J’ai découvert que nous sommes tous appelés à la sainteté. Pas à nous effacer, mais à incarner quelque chose de la lumière de Dieu, avec nos talents et notre personnalité ».

Un passeur vers les sommets

L’histoire familiale de Pier Giorgio, ses combats politiques, ses amitiés et ses épreuves révèlent une humanité très contemporaine. Fils d’un grand journaliste italien et témoin du fascisme naissant, il choisit la voie de la charité discrète : donner ses chaussures, veiller les malades, servir les pauvres. Sa devise, inscrite sur sa dernière photo – « Verso l’alto, vers les sommets » – résume son désir d’emmener les autres avec lui vers Dieu.
« Celui qui sera monté au ciel en premier aidera les autres à y grimper », aimait-il dire à ses amis. Pour Charles Desjobert, c’est bien ce compagnonnage spirituel que nous propose encore aujourd’hui Pier Giorgio : marcher, rire, aimer et croire ensemble, en amitié.

L’important, c’est d’être un saint pour de vrai

Une figure inspirante pour aujourd’hui

À travers son livre, Charles Desjobert invite à accueillir cette sainteté joyeuse et contagieuse, capable de parler aux jeunes comme aux familles d’aujourd’hui : « Notre foi peut et doit être une vraie liberté qui nous ouvre aux autres. »
Pier Giorgio Frassati demeure ainsi un frère de cordée, dont la vie brève et intense continue de montrer le chemin : celui d’une sainteté simple, authentique, tournée vers le haut et vers les autres.