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"Veillez pour être prêts" (Mt 24, 37-44)
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"Veillez pour être prêts" (Mt 24, 37-44)

Un article rédigé par Jean-Marie Petitclerc (50913) - RCF, le 27 novembre 2022  -  Modifié le 27 novembre 2022
Prière du matin "Veillez pour être prêts" (Mt 24, 37-44)

"Veillez pour être prêts"

Méditation de l'évangile (Mt 24, 37-44) par le père Jean Marie Petitclerc

Chant final: "Veillez et priez" par l'ensemble vocal Alliance

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Comme il en fut aux jours de Noé,
ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
    En ces jours-là, avant le déluge,
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
    les gens ne se sont doutés de rien,
jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis :
telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
    Alors deux hommes seront aux champs :
l’un sera pris, l’autre laissé.
    Deux femmes seront au moulin en train de moudre :
l’une sera prise, l’autre laissée.
    Veillez donc,
car vous ne savez pas quel jour
votre Seigneur vient.
    Comprenez-le bien :
si le maître de maison
avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait,
il aurait veillé
et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
    Tenez-vous donc prêts, vous aussi :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »

Source : AELF

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc

            « Toujours prêts ! » Cette devise des scouts du monde entier trouve sa source dans cette parole de Jésus que nous venons d’entendre : « Tenez-vous donc prêts ! » Alors que nous sommes souvent complètement englués dans cette société de consommation, Jésus vient nous rappeler que la vie est fragile… que la mort peut surgir à l’improviste, de manière tout-à-fait aléatoire. Dans les internats qu’il a fondés, Don Bosco faisait pratiquer de manière régulière à ses jeunes garçons l’exercice dit « de la bonne mort ». Il s’agissait – certes à l’heure où le taux de mortalité chez les adolescents était assez élevé – de placer le jeune dans la perspective de devoir mourir, non afin qu’il s’inquiète … mais pour qu’il réfléchisse à ce qu’il aurait pu faire d’important, et qu’il regretterait de n’avoir pas fait … un geste d’affection, une démarche de réconciliation … de manière à ce qu’il puisse se mobiliser le jour d’après pour le réaliser. Cette pratique est tombée en désuétude dans nos maisons salésienne, certains éducateurs la jugeant trop mortifère. Et pourtant, n’est-il pas important de savoir se tenir prêt face à l’échéance ultime, plutôt qu’être dans le déni, savamment distillé par notre société, de devoir ne jamais mourir. Je songe à cette maman, qui s’était gravement fâchée avec sa fille, quelques jours avant que celle-ci ne meurt de manière imprévisible, et qui ne s’est jamais remise de ne pas s’être réconciliée.

            Voici que nous entrons en ce dimanche dans le temps de l’Avent. Puissions-nous préparer notre cœur, de manière à être prêts pour accueillir la venue du Seigneur dans notre monde

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