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« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour...» (Jn 6, 22-29

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour...» (Jn 6, 22-29

Un article rédigé par Jean-Marie Petitclerc (50913) - RCF, le 5 mai 2025 - Modifié le 5 mai 2025
Prière du matin« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour...» (Jn 6, 22-29

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)

 

Méditation par le Père Jean-Marie Petitclerc 

 

Chant Final : "Allé-Alléluia" de l'Emmanuel

alexandra-seinetalexandra-seinet

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Jésus avait rassasié cinq mille hommes,
et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer.
Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive
se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque,
et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples,
qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade,
étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain
après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là,
ni ses disciples,
les gens montèrent dans les barques
et se dirigèrent vers Capharnaüm
à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent :
« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous me cherchez,
non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé de ces pains
et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure
jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme,
lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors :
« Que devons-nous faire
pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Source : AELF

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc   

             Lorsque vous avez vécu un événement exceptionnel, grâce à un homme extraordinaire, une fois cet événement terminé, nous n’avez qu’une hâte : aller le retrouver, afin de pouvoir revivre un tel moment.

            Tel est le désir qui anime ces gens dont nous parle Jean, ceux là même qui avaient été les témoins de ce geste qui les avait tous interloqués : en partageant cinq pains, cet homme avait réussi à nourrir toute une foule. Pour eux, c’était un véritable signe … et ils voulaient tous le reconnaître comme leur leader.

            Mais la recherche de cet homme paraît plus complexe que prévu. Pour trouver Jésus, il faut apprendre à le chercher. Voici qu’il est passé sur l’autre rive, en creusant une distance. Et il leur faut le chercher, au milieu de Capharnaüm, cette ville carrefour où se côtoient tant de miséreux.

            Et à tous ceux qui s’attendaient peut-être à ce que le signe, dont ils avaient été témoins, puisse se reproduire, voici que Jésus les invite à aller au-delà de leur soif de consommation. Car en fait, ils n’ont pas vraiment compris la portée du signe : ils n’ont apprécié que le fait d’avoir été rassasiés.

            Voici que Jésus leur demande alors de ne pas travailler pour le pain qui se perd, mais de travailler à l’oeuvre de Dieu, c’est-à-dire à l’avènement d’un royaume de justice et de paix, et le signe de la multiplication des gestes de partage – je préfère cette terminologie à celle le plus souvent employée de multiplication des pains – est le signe de l’avancée du Royaume de Dieu.

            Voici qu’en ce jour il nous est demandé de ne pas travailler pour l’obtention d’objets de consommation, mais de travailler à l’avènement d’un monde de justice et de paix, où tous les hommes seraient appelés à partager leurs richesses.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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