Teihard de Chardin (1881-1955) et l'éternel féminin
Mais sa réfléxion sur un féminin élargi aux dimensions de l'univers est d'une particulière actualité.
Teihard mena à côté de ses travaux sur le phénomène humain, une réfléxion profonde sur l'éternel féminin à partir de la Divine Comédie de Dante et surtout de la figure de Béatrice qui chez Dante symbolise la montée de l'âme vers laehaut du plus haut , là où se trouve l'insondable Paradis représenté par la rose sous la forme de la figure de Béatrice.
Son essai, écrit en 1918 est dédié à Béatrice.
Pour Teihard, le féminin est analysé comme une force cosmique qui incite l'homme à s'abandonner pour entrer dans la Vie. La découverte de l'amour humain avec sa cousine éloignée Marguerite lui donna une dimension pleinement humaine et cosmique qui élargit considérablement ses analyses qui n'auraient pu être sans elle qu'une spéculation purement mentale.
Il écrivit après "Sous le regard qui m'avait touché, la coque où sommeillait mon coeur a éclaté. Avec l'amour large et pur, une énergie nouvelle a pénétré en moi....qui m'a fait éprouver que j'étais aussi vasre et riche que l'univers" ( Le milieu mystique,p. 138 chez Grasset 1965)
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