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Spécial Liban : L'Avent c'est attendre Dieu qui vient
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Spécial Liban : L'Avent c'est attendre Dieu qui vient

Un article rédigé par Amélie Gazeau - RCF,  -  Modifié le 19 décembre 2021
Halte spirituelle, l'intégrale Spécial Liban : L'Avent, c'est attendre Dieu qui vient

L'Avent, c’est l'attente de Dieu qui se fait homme. Un temps pour préparer nos cœurs et nos maisons. Des Libanais, religieux et religieuses nous aident à entrer dans cette attente.

Photo by Laura Nyhuis on Unsplash Photo by Laura Nyhuis on Unsplash

L'Avent, un "nettoyage intérieur" tourné vers l'essentiel

 

"Noël ce n'est pas seulement une fête, c'est d'abord une prière" selon le père Antoine Nakad, lazariste et directeur des Filles de la Charité du Proche-Orient. Le temps de l'Avent est un temps de préparation qui revêt différents symboles comme l'arbre de Noël, l'installation de la crèche mais c'est avant tout un temps de "nettoyage intérieur" pour accueillir au mieux la naissance du Christ. Au Liban, et plus généralement en Orient, l'Avent est en conséquence un temps de jeûne. "Pour moi, Noël c'est d'abord cette espèce de préparatif que j'installe en moi pour aller de l'avant et accueillir" raconte le père Nakad.

 

L'Avent c'est l'adventus : un événement majeur qui doit venir. Pour les chrétiens, c'est l'attente de quelqu'un qui vient , "quelqu'un qui est là, qui était et qui sera" explique le directeur des Filles de la Charité du Proche-Orient. Dimanche après dimanche, le temps de l'Avent nous apprend la patience. "C'est un cheminement de très longue haleine [...] il faut commencer par se calmer pour laisser le Seigneur me parler et écouter sa voix [...] je ne peux pas me convertir du jour au lendemain" analyse le père Nakad. Difficile pourtant d'apprendre la patience lorsqu'on voit la crise profonde qui touche le Liban d'où le père Nakad est originaire. Pour lui, l'amour est essentiel pour ne pas plonger dans le désespoir. "Si le Christ s'était laissé abattre, il n'y aurait jamais eu de résurrection".

 

Préparer son coeur à accueillir à nouveau le Christ

 

Même si nous l'attendons pendant l'Avent, Dieu est parmi nous à chaque instant durant cette période rappelle soeur Anita, membre des Filles de la Charité de Beyrouth. "On prépare nos coeurs pour l'accueillir à nouveau. Dieu s'est incarné une fois pour toutes dans l'histoire et cette incarnation continue tous les jours" explique soeur Anita car "un Père ne peut pas être absent".

 

Pourtant, dans les moments de difficultés nous pouvons être tentés de poser la question "mais où est Dieu?". Le peuple libanais qui subit une crise économique et sociale profonde depuis les explosions du 4 aout 2020 à Beyrouth en sait quelque chose. Pour soeur Anita, il faut garder espoir. "Comme fille de la Charité je n'ai pas le droit de baisser les bras devant ces difficultés et je dois être ce signe de Dieu parmi tous les gens qui nous entourent". C'est en servant les pauvres, mission majeure des Filles de la Charité, que soeur Anita retrouve Dieu chaque jour.

 

Soeur Laurice est provinciale ou "servante" des Filles de la Charité du Proche Orient qui regroupe cinq pays : le Liban, la Syrie, la Terre Sainte, l'Egypte et l'Iran. Pour elle, l'Avent est une "période de joie" profonde extrêmement importante pour les filles de la Charité qui ont pour mission "d'apporter Jésus Christ au monde, à l'humanité."

 

 

 

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Émission Halte spirituelle © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Halte spirituelle, l'intégrale

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