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Sœur Annie-Thérèse Rosselle, quand le miracle se produit!
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Sœur Annie-Thérèse Rosselle, quand le miracle se produit!

Un article rédigé par Catherine Manné - RCF,  -  Modifié le 19 août 2020
Témoin Sœur Annie-Thérèse Rosselle, quand le miracle se produit!
Il y a 30 ans, le 8 décembre 1989, alors qu'elle était paralysée, Sœur Annie-Thérèse Rosselle ressent un fourmillement dans les jambes. Elle revient sur le miracle qui a changé sa vie.
RCF Haute-Normandie / Catherine Manné - Sœur Annie-Thérèse Rosselle RCF Haute-Normandie / Catherine Manné - Sœur Annie-Thérèse Rosselle

Sœur Annie-Thérèse Rosselle est une miraculée. Le 8 décembre dernier, elle a fêté les 30 ans de sa guérison. Membre de la congrégation des Sœurs de l’Enfant Jésus - Providence de Rouen, la religieuse souffrait d'une maladie invalidante. Elle raconte ce moment qui a changé sa vie.

 

La souffrance et la maladie

Souffrant de douleurs aux articulations, Annie-Thérèse Rosselle est devenue invalide "au fur et à mesure que la maladie progressait". Malade depuis 1972, elle est entrée dans sa communauté avec des béquilles. Mais à partir de janvier 1985, elle a du se déplacer en fauteuil roulant car malgré les séances de rééducation à Berck (Pas-de-Calais), à raison de cinq heures par jour, ses jambes ne la portaient plus.

La jeune religieuse a poursuivi sa mission d'animatrice en pastorale auprès des jeunes d'un lycée professionnel dans sa ville d'origine, Armentières (Nord). "Même si on est en fauteuil on peut faire beaucoup de choses." Cependant, la souffrance s'est intensifiée jusqu'à lui imposer de rester allongée sur le dos des jours entiers.

 

La grâce de la sérénité

"Je n'ai jamais été révoltée", confie la religieuse. Pourtant, durant l'année 1989, elle a passé plus de temps allongée qu'assise. Soutenue par sa famille et sa communauté, Sœur Annie-Thérèse Rosselle dit avoir reçu "la grâce d'essayer de porter ce qui m'était donné avec sérénité". Lors de son pèlerinage à Lourdes, elle a prié "pour avoir la force de vivre ce qui [lui] était donné". "Moi-même je n'ai jamais prié pour ma guérison."

 

LE 8 DÉCEMBRE 1989, L'INEXPLICABLE SE PRODUIT

"Le 8 décembre 1989, cela faisait six semaines que j'étais couchée, souffrant énormément." La souffrance était telle que le médecin lui avait prescrit de la morphine. Ce matin-là, après la venue de l'infirmière, elle s'est lancée dans un rosaire, parce qu'elle "avait le temps", et aussi parce que le 8 décembre est la fête de l'Immaculée Conception. "J'en étais à la troisième dizaine quand tout à coup j'ai ressenti des fourmillements dans les deux jambes."

Cela faisait trois ans que sa jambe gauche était pourtant "paralysée et insensible". Petit à petit elle a ressenti une sensation de froid dans sa jambe et en même temps de la chaleur dans tout son être... "Je ne sais pas comment ça s'est fait mais je me suis trouvée debout, tenant ferme sur mes jambes." Puis elle a pu marcher, "mais dans ma tête je ne savais pas du tout ce qui se passait".

 

Émission d'archive diffusée en décembre 2019

 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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