Elle n’a laissé aucun écrit mystique ni fondé d’ordre religieux mais pourtant Rita Lotti, sainte Rita de Cascia, est vénérée aujourd’hui dans le monde entier. Mariée pendant 18 ans, elle avait donné naissance à 2 enfants puis avait vu son mari être assassiné. Entrée ensuite au couvent, elle reçut pendant les 15 dernières années de sa vie un stigmate étonnant : une épine de la Passion du Christ, de sa couronne d’épines qui avait laissé une plaie sur son front. La rapprochant de saint François d’Assise, autre fils de l’Ombrie, le 1er stigmatisé de l’histoire de l’Eglise, saint Jean-Paul II explique que les stigmates sont à comprendre comme une compassion, au sens fort de « souffrir avec », fondée sur une commune base d’amour qui a une force unitive intrinsèque. Dans ce 4ème numéro des Pèlerins de Dieu en hommage à sainte Rita de Cascia, découvrons ensemble la spiritualité et la théologie centrée sur la croix, le pardon et la paix de la sainte des roses, devenue un symbole vivant d’amoureuse compassion aux souffrances du Christ.
Bibliographie : - BONET (André), Prier 15 jours avec sainte Rita, Nouvelle Cité, 2016. - CHIRON (Yves), La véritable histoire de sainte Rita, L’avocate des causes perdues, Perrin, Paris, 2001. - DE MARCHI (Mgr Louis), Sainte Rita, Apostolat des éditions, Paris, 1939. - SCARAFFIA (Lucetta), « Rita de Cascia » dans Histoire des saints et de la sainteté, t. 7, Hachette, 1986, p. 213-218. - TRAPE (père Agostino), Le message de sainte Rita, Médiaspaul, Paris, 1994.
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