Roger Franssen, intendant du doyenné de l’Ardenne

À l’âge où nombre de Belges songent à prendre leur pension, Roger Franssen a repris un mi-temps professionnel comme intendant du doyenné de l’Ardenne, mettant ainsi ses compétences et son expérience au service de l’Église. 

Mais qu’est-ce qu’un doyenné ? 

Et quel est le travail d’un intendant de doyenné ? Réponses avec Roger, qui nous explique aussi sa découverte, plus uniquement touristique, de cette circonscription territoriale qui regroupe 3 anciens doyennés (Spa, Stavelot et Malmedy) et 49 paroisses. Mais aussi plus de sapins que d’habitants 😉. Roger souligne son admiration pour les centaines de bénévoles engagés sur le terrain, généreux de leur temps, soucieux de leur patrimoine, et bien souvent à la recherche de relève.

L’intendant de doyenné assure une fonction administrative et pratique auprès du doyen, sous la responsabilité du Vicaire général ; ses interlocuteurs sont les prêtres responsables bien sûr, ainsi que les Fabriques d’église et les asbl locales ou décanales (des anciens doyennés). 

Son appui auprès d’eux concerne l’immobilier, les questions juridiques, la création d’asbl, la fusion des fabriques et toute question qui permet au temporel du culte de se dérouler dans les meilleures conditions.

C’est à… sainte Catherine de Sienne que Roger doit son engagement dans l’Église !

En effet, depuis plusieurs années, il est président de l’asbl qui gère le sanctuaire situé à Astenet (commune de Lontzen) consacré à cette sainte dominicaine qui a vécu au XIIIème siècle. Ne cherchez pas de lien historique entre Catherine et Astenet, il n’y en a pas ! Mais c’est l’admiration et l’amour d’un habitant d’Astenet pour Catherine qui, dans les années 1960, a fait construire une petite chapelle, qui est devenue le sanctuaire actuel, ouvert 24h sur 24 et où plus de 1.000 ex-voto témoignent des grâces reçues… Par ce biais de l’asbl catholique, Roger a été informé que l’évêché cherchait des intendants de doyenné… et a été engagé !

Homme du terroir, très soucieux de la cohérence entre les différents aspects de sa et surtout proche des hommes et de femmes qui l’entourent, Roger, après avoir été (aussi) échevin 24 ans dans sa commune de Lontzen, a encore une activité complémentaire : ayant replanté plus d’un hectare de verger (hautes-tiges), il en récolte pommes et poires qu’il transforme en jus, et il gère 15 ruches dont il tire un miel parfaitement local. 
 

Car, partout où il passe, Roger veut apporter, directement ou indirectement, l’amour du Christ : en passant par le beau et le bon, il mène (parfois sans le dire) au Seigneur. Tout est lié !