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Qui sont les Augustins de l’Assomption dont fait partie Fabien Lejeusne, nouvel évêque de Namur ?

Qui sont les Augustins de l’Assomption dont fait partie Fabien Lejeusne, nouvel évêque de Namur ?

Un article rédigé par Jean Lannoy - 1RCF Belgique, le 6 octobre 2025 - Modifié le 6 octobre 2025
Edition spécialeNomination des nouveaux évêques de Namur et Tournai : édition spéciale RCF

Le nouvel évêque du diocèse de Namur-Luxembourg, Fabien Lejeusne, fait partie des Augustins de l’Assomption, aussi appelés Assomptionnistes. Cette congrégation religieuse fondée par Emmanuel d’Alzon au XIXe siècle rayonne aujourd’hui en France, en Belgique et dans le monde. Engagés dans l’éducation, la presse (Groupe Bayard, La Croix, Prions en Eglise, Okapi…), la mission et la solidarité, les Assomptionnistes incarnent une spiritualité d’unité et d’ouverture. 

Différents prêtres Assomptionnistes et jeunes de l'hotellerie Adveniat de Paris, tenue par les Augustins de l'Assomption, en compagnie du Provincial, le père Fabien Lejeusne.Différents prêtres Assomptionnistes et jeunes de l'hotellerie Adveniat de Paris, tenue par les Augustins de l'Assomption, en compagnie du Provincial, le père Fabien Lejeusne.

Le père Fabien Lejeusne, 51 ans, religieux assomptionniste originaire de Tournai, devient le 72ᵉ évêque du diocèse de Namur, succédant à Mgr Pierre Warin, démissionnaire en 2023. L'occasion de revenir sur les Augustins de l’Assomption, dont fait partie le nouvel évêque.

Fondés à Nîmes en 1845 par le père Emmanuel d’Alzon, les Assomptionnistes sont reliés à l’Ordre de Saint Augustin dont ils suivent la Règle. Pour eux, la vie fraternelle et la prière commune ont une grande importance. Leur mission est de travailler avec hardiesse, générosité et désintéressement, à faire advenir le Royaume de Dieu en eux et autour d’eux. Leur spiritualité est centrée sur l’amour du Christ et ce qu’il a le plus aimé, la Vierge, l’Eglise. « Nous sommes simplement, mais franchement, catholiques », disait leur fondateur.

Par et dans leurs œuvres, ils veulent être des hommes de communion, proposant la foi, solidaires des pauvres, qu’il s’agisse de la presse, des pèlerinages, de l’accueil et l’accompagnement des pauvres et des marginaux, du service des Églises locales, des centres d’accueil, de formation et de dialogue avec les cultures contemporaines, des universités et des établissements scolaires, de leur présence dans des pays à majorité orthodoxe…

Emmanuel d’Alzon : un fondateur en résistance

L’histoire des Augustins de l’Assomption, ou Assomptionnistes, s’enracine dans la personnalité et l’engagement d’Emmanuel d’Alzon (1810-1880), prêtre du Midi de la France, vicaire général de Nîmes pendant près de quarante ans. Issu d’une famille aristocratique, d’Alzon est marqué par les bouleversements du XIXe siècle : la montée de la laïcité, la fragilisation de l’Église, et le besoin d’une éducation chrétienne capable de former des consciences libres et engagées.

Dès 1845, il réunit autour de lui un petit groupe de prêtres et de laïcs pour fonder l’Association de l’Assomption, qui deviendra la congrégation des Augustins de l’Assomption. Le projet est clair : "travailler par amour du Christ à l’avènement du Règne de Dieu en nous et autour de nous". Le collège de l’Assomption à Nîmes devient le premier terrain d’expérimentation, où l’on forme des jeunes à la vie chrétienne et à l’engagement citoyen. La nuit de Noël 1845 marque la fondation officielle : d’Alzon et ses compagnons prononcent leurs premiers vœux, posant les bases d’une congrégation à la fois moderne et enracinée dans la tradition de l’Église.

La congrégation obtient l’approbation diocésaine en 1857, puis celle du pape Pie IX en 1864. D’Alzon compose une règle de vie inspirée de saint Augustin, centrée sur le triple amour : amour du Christ, de la Vierge Marie et de l’Église. Cette spiritualité, exigeante et ouverte, pousse les Assomptionnistes à s’engager dans l’éducation, la presse, la mission et le dialogue œcuménique.

D’Alzon ne limite pas son action à la France. Dès les années 1860, il répond à l’appel du pape pour soutenir l’Église catholique bulgare unie à Rome. Il envoie des religieux en Bulgarie et dans l’Empire ottoman, où ils fondent des écoles, des hôpitaux et des œuvres sociales, notamment à Andrinople et Plovdiv. Ce soutien aux Uniates bulgares, la création d’alumnats pour les vocations pauvres, et l’ouverture à la diversité culturelle témoignent de sa volonté de travailler à l’unité des chrétiens et à la réconciliation entre Orient et Occident.

Tout au long de sa vie, Emmanuel d’Alzon multiplie les initiatives : il fonde la "Bonne Presse", organise des pèlerinages, soutient la formation intellectuelle et défend les droits de l’Église.

Un ordre avec des laïcs

Dès les origines, Emmanuel d’Alzon rêvait d’une Assomption faite de religieux et de laïcs, capables de porter ensemble la passion du Règne de Dieu dans le monde. Les premières Constitutions de 1855 ne définissaient pas la congrégation comme exclusivement cléricale : d’Alzon y intégrait des frères séculiers laïcs, appelés Frères du Tiers-Ordre, et les deux premiers profès furent d’ailleurs des professeurs laïcs, Jules Monnier et Eugène Germer-Durand.

Au fil du temps, l’engagement des laïcs s’est structuré autour d’un compagnonnage avec les religieux, dans la prière, la mission, le service et la convivialité. Cette alliance s’est renforcée au XXIe siècle, notamment lors du chapitre général de 2005, qui a officialisé l’« alliance laïcs-religieux » comme une dimension essentielle du charisme assomptionniste.

Aujourd’hui, les laïcs assomptionnistes s’engagent sur un chemin de vie, parfois formalisé par une charte ou une promesse, et partagent la devise du fondateur : « Que ton Règne vienne ». Ils vivent la fraternité avec les religieux, approfondissent l’Évangile et le charisme, se forment et s’engagent auprès des plus pauvres. Leur mission s’exprime dans l’accueil, l’hospitalité (notamment lors du Pèlerinage national à Lourdes), la formation, l’intelligence de la foi et la solidarité.

Un croisement de spiritualités

La spiritualité des Augustins de l’Assomption ne se résume pas à une seule couleur : elle s’est construite au fil du temps, à partir de l’expérience d’Emmanuel d’Alzon, de l’héritage de saint Augustin, et des rencontres avec les défis du monde moderne. Elle conjugue plusieurs axes, qui se croisent et s’enrichissent.

Les Assomptionnistes se réfèrent à saint Augustin, dont la pensée irrigue leur vie intérieure et communautaire. Augustin invite à chercher Dieu dans le cœur, à cultiver l’unité et la charité, et à vivre la foi comme une aventure de l’intelligence et de l’amour. Pour les Assomptionnistes, la communauté est le lieu où l’on apprend à "avoir une seule âme et un seul cœur tournés vers Dieu" : la vie fraternelle, le dialogue, la prière partagée sont au centre de leur quotidien.

Emmanuel d’Alzon a voulu que la spiritualité de l’Assomption soit centrée sur trois amours : le Christ, la Vierge Marie et l’Église. Le Christ est le modèle et le centre de la vie ; Marie, figure de confiance et d’audace, inspire la disponibilité ; l’Église, enfin, est le lieu de la mission et du service, à la fois universelle et incarnée dans chaque communauté locale.

La recherche de l’unité est un axe fort : unité dans la communauté, unité entre chrétiens, unité avec les pauvres et les exclus. Les Assomptionnistes s’engagent dans le dialogue œcuménique, notamment avec les Églises orientales, et dans la construction de ponts entre cultures. La vérité, pour eux, n’est pas une idée abstraite : elle se cherche dans la formation intellectuelle, la presse, l’éducation, et dans la confrontation avec les questions du monde.

La charité est le moteur de l’action : "Si tu te tais, tais-toi par amour ; si tu cries, crie par amour." L’engagement auprès des pauvres, des malades, des jeunes sans ressources, est une manière de rendre le Royaume de Dieu présent. La charité se vit aussi dans la discrétion, le service quotidien, l’attention aux fragilités.

La spiritualité assomptionniste est marquée par l’ouverture : ouverture à la diversité culturelle, à la modernité, au dialogue avec les non-croyants. Loin de tout repli, elle pousse les Assomptionnistes à s’aventurer là où l’Évangile semble fragile : quartiers populaires, terres de mission, universités, médias. Partout, ils cherchent à faire advenir le Royaume, dans la discrétion du service et la fidélité à l’esprit d’Emmanuel d’Alzon.

Une mission auprès des jeunes et de la presse

Les Augustins de l’Assomption se distinguent par une capacité à conjuguer vie spirituelle, engagement intellectuel et action sociale, dans une fidélité créative à l’Évangile. Leur charisme s’exprime d’abord dans la recherche de l’unité : unité de vie en communauté, unité des chrétiens, unité de la personne humaine. Cette quête d’unité se traduit par un dialogue constant avec les autres Églises, notamment orientales, et par une attention particulière aux lieux de fracture sociale ou religieuse.

L’éducation et la formation sont au cœur de leur mission depuis l’origine : fondation d’écoles, d’alumnats pour les vocations modestes, accompagnement des jeunes dans leur croissance humaine et spirituelle, par la fondation d’aumôneries étudiantes ou de mouvements de jeunesse. Les Assomptionnistes investissent aussi le champ de la solidarité, en s’engageant auprès des plus pauvres, des migrants, des malades, et en soutenant des projets de développement dans de nombreux pays.

Une de leurs particularités majeures réside dans leur engagement dans la presse et les médias. Dès la fin du XIXe siècle, ils créent "La Bonne Presse", qui deviendra le Groupe Bayard. Aujourd’hui, Bayard est l’un des plus grands groupes de presse francophones : il emploie près de 2 000 personnes et publie des titres phares comme La Croix (quotidien national), Le Pèlerin, Prions en Église, ainsi que des magazines jeunesse tels que Pomme d’Api, Okapi ou Astrapi. Ces publications touchent chaque année des millions de lecteurs en France, en Belgique et à l’international, et témoignent de la volonté des Assomptionnistes de relier foi, culture et société. Ils proposent une information rigoureuse, ouverte et accessible à tous, y compris auprès des plus jeunes.

Parmi les missions emblématiques des Augustins de l’Assomption, l’organisation du Pèlerinage National à Lourdes occupe une place centrale. Chaque année, autour du 15 août, des milliers de pèlerins – malades, familles, jeunes, hospitaliers – convergent vers Lourdes pour vivre un temps fort de prière, de fraternité et de service. Le Pèlerinage National à Lourdes reste l’un des plus grands rassemblements spirituels de l’été en France.

Enfin, leur charisme se manifeste dans la discrétion et la simplicité : ils privilégient le travail en équipe, la vie fraternelle et l’accompagnement des laïcs dans la mission. Leur présence s’étend aujourd’hui sur plusieurs continents, dans des domaines aussi variés que l’éducation, la pastorale, la presse, l’action sociale et le dialogue interreligieux. Partout, ils cherchent à être des "serviteurs de l’unité" et des artisans de paix, fidèles à l’intuition de leur fondateur : faire advenir le Royaume de Dieu là où l’homme est le plus vulnérable.

Qui sont les figures assomptionnistes ?

L’histoire des Augustins de l’Assomption est jalonnée de figures qui ont marqué la congrégation par leur engagement, leur créativité et leur fidélité à l’intuition fondatrice d’Emmanuel d’Alzon.

Parmi les fondateurs, Emmanuel d’Alzon (1810-1880) reste la référence centrale : prêtre visionnaire, éducateur et homme de dialogue, il a donné à la congrégation son souffle missionnaire et son ouverture à l’unité des chrétiens. À ses côtés, Marie-Eugénie Milleret (1817-1898), fondatrice des Religieuses de l’Assomption, a incarné l’audace éducative et la profondeur spirituelle, tandis qu’Etienne Pernet (1824-1899) et Antoinette Fage (1824-1883) ont fondé les Petites Sœurs de l’Assomption, engagées auprès des familles ouvrières. Emmanuel-Marie Correnson et Isabelle-Marie de Clermont-Tonnerre ont, quant à eux, contribué à l’essor des Oblates de l’Assomption, tournées vers la mission et le service en Orient. François Picard (1831-1903), premier successeur de d’Alzon, a assuré la consolidation et l’expansion de la congrégation après la mort du fondateur.

Au fil du temps, d’autres figures ont incarné l’esprit assomptionniste dans des contextes nouveaux. Bruno Chenu (1942-2003), prêtre, théologien et journaliste, a marqué la réflexion sur l’inculturation de la foi et le dialogue avec la société contemporaine.

Les congrégations de la famille de l’Assomption

La famille de l’Assomption regroupe plusieurs congrégations religieuses, nées au XIXe siècle autour de l’intuition d’Emmanuel d’Alzon et de ses proches. Chacune porte un charisme propre, mais toutes partagent le désir de servir l’unité, l’éducation et la dignité humaine.

1. Les Augustins de l’Assomption (AA)

Fondés par Emmanuel d’Alzon, ils sont engagés dans l’éducation, la presse, la mission et le dialogue œcuménique. Leur action s’étend de la formation des jeunes à la publication de journaux et magazines, en passant par la présence dans des pays où l’Église est minoritaire.

2. Les Religieuses de l’Assomption (RA) 

Fondées par Marie-Eugénie Milleret, elles se consacrent à l’éducation des filles et à la formation chrétienne, avec une attention particulière à la vie intérieure et à la promotion de la femme. Leur mission s’exprime dans les écoles, les internats et l’accompagnement spirituel.

3. Les Oblates de l’Assomption (OA)

Créées pour soutenir les missions en Orient, elles sont présentes dans l’action sociale, l’éducation et le dialogue interreligieux, souvent dans des contextes difficiles. Leur vocation est d’être proches des plus pauvres et de favoriser la rencontre entre cultures et religions.

4. Les Petites Sœurs de l’Assomption (PSA)

Nées à Paris, elles se consacrent au service des familles pauvres, à l’accompagnement à domicile et à la promotion de la santé et de la dignité. Leur mission est d’être une présence fraternelle et discrète auprès des plus fragiles.

5. Les Orantes de l’Assomption (ORA) 

Congrégation contemplative, elles vivent la prière et l’adoration, soutenant la mission par leur vie cachée et leur intercession. Leur charisme est d’offrir un espace de silence et de ressourcement au cœur de la famille assomptionniste.

Ensemble, ces congrégations forment une mosaïque de vocations complémentaires, unies par la même devise : "Adveniat Regnum Tuum" – Que ton règne vienne.

Les augustins de l’Assomption en Belgique

L’histoire des Augustins de l’Assomption en Belgique s’inscrit dans la continuité de leur mission éducative et pastorale, mais aussi dans les soubresauts de l’histoire religieuse européenne. Leur implantation belge remonte au tout début du XXe siècle, à une époque où les lois anticléricales françaises forçaient de nombreuses congrégations à l’exil. C’est ainsi qu’en octobre 1900, le père Pierre Descamps et une quinzaine de jeunes garçons s’installent dans le château de Bure, en province de Namur, fondant l’Alumnat Notre-Dame de l’Assomption. Ce collège, destiné à offrir une formation solide à des enfants issus de milieux modestes, devient rapidement un lieu de référence pour la formation de futurs prêtres et laïcs engagés.

Au fil des décennies, la présence assomptionniste en Belgique s’est diversifiée. Les religieux ont animé des communautés à Ciney, Bure, et dans d’autres localités, s’investissant dans l’éducation, la pastorale paroissiale, l’accompagnement spirituel et la formation chrétienne. Leur action s’est aussi manifestée par la collaboration avec d’autres branches de la famille assomptionniste, notamment les Religieuses de l’Assomption, présentes à Bruxelles et à Tournai.

Depuis le décès du dernier des Pères Augustins de l'Assomption de Ciney, la présence des Augustins de l’Assomption en Belgique francophone s’articule autour de la chapelle Marie-la-Misérable à Woluwe-Saint-Lambert. La communauté anime plusieurs lieux de vie spirituelle et d’accueil, au cœur du quartier universitaire et hospitalier d’Alma. Ils ont en charge la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, ainsi que l’église Sainte-Marie-Madeleine où les frères assurent la liturgie, l’accompagnement spirituel et la vie paroissiale. Les Assomptionnistes sont également très engagés dans la pastorale étudiante du campus de l’UCLouvain, notamment via le Centre œcuménique, situé juste à côté de l’arrêt de métro Alma. Ils proposent des messes adaptées aux jeunes, des temps de prière, d’adoration, des permanences d’écoute et de réconciliation, et collaborent avec l’aumônerie des Cliniques universitaires Saint-Luc.

La communauté anime aussi le "Kot Hospitalité Marie la Misérable", une hôtellerie solidaire destinée aux étudiants et qui favorise le partage, l’entraide et l’engagement au service des autres via l’épicerie solidaire Free Alma.

Du côté néerlandophone, les Augustins de l’Assomption ont une présence à Leuven et Saint-Trond.

Le pape Léon ami des Augustins

L’élection récente d’un pape issu de la famille augustinienne, Léon XIV, a ravivé chez les Augustins de l’Assomption un sentiment d’appartenance et de proximité spirituelle avec le Siège de Pierre. L’affirmation « Je suis un fils de Saint Augustin » du nouveau pape après son élection a poussé la communauté à s’afficher avec fierté avec leur nom complet, "Augustins de l’Assomption", et plus seulement "Assomptionnistes", comme pour se revendiquer de la même spiritualité que Léon XIV. Les Assomptionnistes, agrégés à l’Ordre de Saint-Augustin depuis le XIXe siècle, se sentent ainsi encouragés à relire les écrits d’Augustin, à vivre plus intensément la fraternité communautaire, et à s’engager dans le dialogue et la réconciliation.

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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