Parmi les ouvrages de François Varillon, il y a 'L'humilité de Dieu' et 'La souffrance de Dieu', mais aussi l'indispensable 'Joie de croire, joie de vivre' (éd. Bayard). Un ensemble de conférences recueillies par le Père Bernard Housset, qui a été fortement marqué par la pédagogie du jésuite. Sa façon de transmettre 'l'essentiel de l'essentiel'.
JOIE DE CROIRE, JOIE DE VIVRE - Tout l'été, à l'occasion des 40 ans de la mort de François Varillon, RCF diffuse l'émission 'Joie de croire, joie de vivre'. Une série hommage en huit épisodes, dont le titre reprend celui de l'un des plus fameux ouvrages du théologien publié de façon posthume. 'Joie de croire, joie de vivre' (préface de René Rémond, éd. Centurion, 1981) est un recueil de conférences sur la foi chrétienne, recueillies par le Père Bernard Housset.
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Le Père Bernard Housset décrit François Varillon comme 'une personnalité extrêmement riche s'intéressant à la plupart des réalités humaines, depuis la cuisine jusqu'à la haute mystique !' Un homme 'passionné par la vie du monde, passionné par le Christ et l'Évangile, qui a essayé de faire la jonction entre les deux'. Ce qui est particulièrement frappant chez François Varillon c'est sa volonté de rester attentif à la vie du monde, non pas en tant que spectateur mais jusqu'à se laisser interpeller par ses contemporains.
Ne pas refuser d'être questionné et trouver Dieu dans le monde, ici et maintenant. 'Il estimait que la vie chrétienne n'est pas dans les nuages mais qu'elle elle est au confluent et de l'Évangile et de l'analyse des réalités humaines', selon Bernard Housset. Aussi, que ce soit en tant qu'aumônier, prédicateur ou conférencier, il ne cessait de dire que Dieu se rencontre dans la vie d'aujourd'hui. L'historien et biographe de Varillon, Étienne Fouilloux, a formulé ce qui pourrait être la devise de François Varillon : 'Une main sur la beauté du monde, une main sur la souffrance des hommes et les deux pieds dans le devoir du moment présent.'
Dans le contexte de l'après-guerre, avec l'émergence de l'existentialisme développé par Sartre, François Varillon a pris assez nettement conscience de la difficulté de nombres de catholiques à dire leur foi. 'Il avait pris conscience de ce que beaucoup de catholiques avaient une formation chrétienne trop superficielle.' Et des difficultés à envisager l'incroyance et à y répondre.
À la suite des Pères Henri de Lubac et Gaston Fessard, Varillon a passé sa vie à présenter l'essentiel de la foi chrétienne, en authentique pédagogue. Le noyau de la foi, ce qu'il a appellé 'l'essentiel de l'essentiel' Licencié en Lettres, il a su le transmettre grâce à sa maîtrise de la langue française. C'était un homme qui se documentait beaucoup, qui réfléchissait et méditait beaucoup. De lui qui n'était pas théologien de formation, a laissé une empreinte forte dans les esprits grâce à sa pédagogie.
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