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Qui est vraiment le Père Pascal Montavit, administrateur de la paroisse du Bon Pasteur ?

Qui est vraiment le Père Pascal Montavit, administrateur de la paroisse du Bon Pasteur ?

Un article rédigé par Jérémi COULON - RCF Allier, le 25 novembre 2025 - Modifié le 27 novembre 2025
La fabrique de l'infoLe Père Pascal Montavit, au micro des écoliers de Sainte Thérèse de Montmarault

Nommé curé de la paroisse du Bon Pasteur, dans le diocèse de Moulins, par Mgr Marc Beaumont en septembre dernier, le Père Pascal Montavit s'est livré au jeu de l'émission "La fabrique de l'info" des écoliers de l'école Sainte Thérèse de Montmarault.

Le Père Pascal MontavitLe Père Pascal Montavit

Où avez-vous grandi ? 

J'ai grandi dans la très belle région de la Provence, dans le sud de la France. Je ne suis donc pas originaire de l'Allier, mais je trouve ce département magnifique, avec beaucoup de couleurs, beaucoup de verdure, ce qui me change beaucoup de ma propre région, qui est une région très sèche et sans verdure. Je n'ai pas encore parcouru tous les recoins du département, mais c'est vrai que le Bocage bourbonnais est vraiment magnifique. 

Avez-vous été enfant de cœur quand vous étiez petit ? 

Oui, mais très peu. J'ai dû le faire peut-être 4-5 fois dans ma vie. Mais je me souviens d'une fois: J'étais en vacances avec mes parents et j'ai servi la messe. Il m'avait semblé que cette messe avait duré 2 minutes. Ma Mère au contraire, l'avait trouvée très longue...

Sur la paroisse du Bon Pasteur, nous avons déjà un groupe d'enfants de cœur qui marche très, très bien. On se retrouve pour faire une formation, un dimanche sur deux, à l'église de Montmarault, à 9h15. Depuis 2 mois et demi que nous avons commencé, je vois le progrès fulgurant des enfants de cœur. C'est vraiment une grande joie. Et puis, c'est aussi une joie pour les paroissiens de voir les enfants de cœur servir la messe. Nous avons aussi commencé un groupe pour les filles de servantes de la liturgie, qui servent la messe de manière magnifique. 

À quel âge avez-vous décidé de vouer votre vie à Dieu ? 

Je dirais que c'est à 18 ans. Avant, on peut dire qu'il y a des prémices, mais qui ne donnent pas tout de suite l'idée de se dire "Je serai prêtre", mais plus des prémices qui aident à grandir dans la relation à Dieu. 

Pourquoi et comment avez-vous décidé de devenir prêtre ? 

C'est une bonne question qui, à mon avis, pourrait être formulée différemment. On devient prêtre parce qu'on répond à un appel. Dieu nous demande : "Est-ce que tu veux renoncer à fonder une famille et me suivre ? C'est une question difficile, car Dieu ne précise pas où il eut nous amener, ni si nous suivons le bon chemin. Il nous invite simplement à le suivre, et c'est ce que j'ai décidé de faire. Le minimum pour devenir prêtre, c'est cinq ans d'études, deux ans de philosophie, trois ans de théologie. Après, on peut en faire bien plus. Moi, j'en ai fait beaucoup plus. Mais je n'étais pas obligé. C'était aussi parce que ça me plaisait, ça m'a amené aussi à approfondir ma foi.J 'ai fait différentes universités et finalement, j'ai fait un doctorat à Rome. J'aime bien étudier. J'ai dû apprendre le grec et l'hébreu, c'était difficile, mais j'ai aimé ça. 

En quoi consiste votre mission de prêtre ? 

En l'occurrence, c'est de m'occuper de la communauté paroissiale, avec des activités vraiment très, très variées. Par exemple, juste avant d'être ici, j'ai célébré des obsèques. Et puis demain, je vais célébrer une messe de fiançailles. Et puis après, il y a des baptêmes à préparer, des mariages. Il y a aussi les enfants de cœur dont il faut préparer la formation. Je m'occupe de 31 clochers. Le ministère du prêtre est quelque chose de très, très varié. Il faut aller visiter les malades aussi.

Où avez-vous été prêtre avant d'arriver à la paroisse du Bon Pasteur ? 

J'ai été prêtre dans différents endroits. Je vais en choisir un qui m'a marqué et qui est le premier lieu où j'ai été prêtre. C'était en Afrique, en Côte d'Ivoire. Dans ce pays, il y avait vraiment une grande, grande foi, beaucoup plus qu'en France, avec des messes qui sont avec des églises pleines et des messes qui durent très longtemps. Pour vous donner un petit exemple, j'animais des pèlerinages en Côte d'Ivoire. La messe commençait à 5h du matin et elle pouvait terminer à 8-9h. Donc la messe durait 3-4h, tellement il y avait du monde, tellement il y avait beaucoup de chants, de danses, d'aspersions d'eau bénite. Donc c'est un lieu qui m'a beaucoup marqué comme prêtre.

Revenons en Bourbonnais. Vous êtes aussi très proche de la communauté des moines de Sept-Fons...

Dans mon quotidien, j'ai besoin de garder ce lien avec l'abbaye, dans laquelle j'ai vécu quelques années et qui est un lieu où je peux à la fois me reposer et me ressourcer. Je pourrais dire qu'elle est pour moi une vraie famille. 

Quelle est votre pizza préférée ? Quel est votre sport préféré ? 

Ma pizza préférée, elle est faite à Villefranche-d'Alier, là où j'habite. Chaque semaine, je commande une "chorimerguez". Elle est délicieusement préparée par deux femmes pizzaïolo.

Et mon sport préféré, c'est celui que j'ai pratiqué beaucoup et à un bon niveau, il y a un bon club à Vichy. C'est l'aviron. C'est un sport qui est très physique. Toutes les parties, les bras, les jambes, tout travaille. C'est un sport à la fois individuel et d'équipe. C'est un sport cardiaque, extrêmement complet.

Fabrique de l'info
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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