Accueil
RCF "Que veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que je ..." (Lc 18, 35-43)
Partager

"Que veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que je ..." (Lc 18, 35-43)

Un article rédigé par Père Emmanuel Pic (50916) - RCF,  -  Modifié le 15 novembre 2021
Prière du matin "Que veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que je ..." (Lc 18, 35-43)

"Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue"

Méditation de l'évangile (Lc 18, 35-43) par le père Emmanuel PIC

Chant final: "Ouvre mes yeux" par la communauté de l'Emmanuel

alexandra-seinet alexandra-seinet

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Alors que Jésus approchait de Jéricho,
un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
    Entendant la foule passer devant lui,
il s’informa de ce qu’il y avait.
    On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
    Il s’écria :
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
    Ceux qui marchaient en tête
le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
    Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
    « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Il répondit :
« Seigneur, que je retrouve la vue. »
    Et Jésus lui dit :
« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
    À l’instant même, il retrouva la vue,
et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela,
adressa une louange à Dieu.

Source : AELF

Méditation Père Emmanuel Pic

Quel contraste entre les deux personnages de ce récit !

D’un côté, Jésus, entouré de ses disciples et d’une foule nombreuse, objet de respect et de vénération car on reconnaît en lui le fils de David, c’est-à-dire le Messie libérateur d’Israël.

De l’autre, un homme sans nom, aveugle, qui mendie au bord d’un chemin entre Jéricho et Jérusalem. Un homme de rien, un pas grand-chose.

Il a tout de même de la voix, cet homme, au point que les disciples essayent de le faire taire.

Il a de l’intuition, également : il ne voit pas Jésus, mais il est capable de reconnaître en lui le fils de David, celui qui va pouvoir le sauver. Le voilà qui s’élance vers lui, qui dit à Jésus le désir le plus profond de son cœur : « Seigneur, fais que je retrouve la vue. »

Cet homme sans nom, en réalité, c’est vous, c’est moi. Nous n’y voyons pas plus clair que lui sur les grandes questions qui se posent à nous tout au long de notre vie, sur la vie, sur la mort, sur l’amour. Mais notre aveuglement ne nous empêche pas de reconnaître en Jésus celui qui peut nous aider à répondre à ces questions, calmer nos inquiétudes. Il ne nous empêche pas de crier vers lui, et donc d’avoir foi en lui. Il ne nous empêche pas d’entendre la question qu’il nous pose : « Que veux-tu ? », et de répondre à cette question en allant jusqu’au fond de nous-mêmes, à la rencontre de notre désir le plus profond.

Telle est la condition du croyant : un aveugle qui est capable de reconnaître Jésus lorsqu’il croise son chemin, de crier vers lui et surtout, surtout, de lui dire son désir.

C’est à cela que nous sommes invités par le Christ : après l’avoir reconnu et crié notre misère, lui dire notre désir et savoir que ce désir sera comblé. Puis, comme l’aveugle, nous mettre à sa suite avec les autres disciples.

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don