Pauline Camus, en mission en Thaïlande
"Je voulais partir d'abord pour vivre une expérience spirituelle au service de l'Eglise", expose Pauline, 28 ans, volontaire auprès de la population des Karens, pour les Missions étrangères de Paris (MEP), après une première mission de 10 mois auprès de la paroisse francophone de Bangkok et dans les bidonvilles. Fascinée depuis toute petite par la figure de Mère Teresa, elle avait toujours eu ce désir de partir en mission.
Une relation au-delà des mots
Enseignement dans une école catholique, visite aux malades : la mission de Pauline Camus fut variée."Ce qui m'a le plus marquée, c'est la joie qui habite les enfants dans le bidonville. On s'imagine parfois que les bidonvilles, c'est très sale, éprouvant. Quand on arrive, ce n'est pas ça qui frappe le plus, mais plutôt la profonde misère humaine, la solitude des personnes âgées, malades, handicapées. Par l'échange des regards, des sourires, la joie simple d'être ensemble et le fait de lui dire " tu as du prix à mes yeux", j'ai fait l'expérience que cela me rendait très heureuse et je pense que cela les rendait heureux aussi", raconte celle qui au départ ne parlait que quelques mots de thaï.
LE DON DE SOI
Elle partage ainsi cette découverte : "Ce qui a le plus précieux dans la relation humaine, finalement, c'est le don de soi, le fait d'offrir sa présence en toute simplicité".
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