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« On cherchait à l’arrêter, mais son heure...» (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)

« On cherchait à l’arrêter, mais son heure...» (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)

Un article rédigé par Antoni Sébastien (Père) (59159) - RCF, le 4 avril 2025 - Modifié le 4 avril 2025
Prière du matin« On cherchait à l’arrêter, mais son heure...» (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)

« On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue » (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)

Méditation par le Père Sébastien Antoni

Chant Final "Fixe ton regard " de l'Ensemble Notre Dame de Vie

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus parcourait la Galilée :
il ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
il y monta lui aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.

On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement,
et personne ne lui dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous me connaissez ?
Et vous savez d’où je suis ?
Je ne suis pas venu de moi-même :
mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé,
lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais
parce que je viens d’auprès de lui,
et c’est lui qui m’a envoyé. »

On cherchait à l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui
parce que son heure n’était pas encore venue.

Source : AELF

Méditation  Père Sébastien Antoni    

À la fin de sa vie publique, Jésus sent la haine grandir autour de lui. L’étau se resserre : son arrestation, son procès et sa mort approchent.

Les textes d’aujourd’hui parlent justement de la mort du juste. Dans le livre de la Sagesse, c’est un homme fidèle à Dieu, dont la droiture dérange. Dans l’Évangile, c’est Jésus lui-même, le Fils unique du Père, qui fait le bien, éclaire les cœurs et annonce le salut.

Mais ses adversaires ne le reconnaissent pas. "Je viens d’auprès de Dieu", dit Jésus. "Moi, je le connais." Il ne parle pas de Dieu comme un simple croyant, mais comme celui qui vient de lui. Pourtant, on pense tout savoir de lui : il est "Jésus de Nazareth". Mais avant cela, il vient de Dieu. C’est tout le mystère de sa personne.

Parce qu’il vient du Père, Jésus peut transformer nos tristesses en joie, ranimer notre espérance et nous redonner le goût de vivre. Il est plus grand que nos limites, plus fort que nos faiblesses. C’est lui que nous devons écouter.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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