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"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous" : d'où vient cette prière de sainte Catherine Labouré ?

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous" : d'où vient cette prière de sainte Catherine Labouré ?

RCF, le 28 novembre 2022  -  Modifié le 28 novembre 2022

Le 28 novembre, on fête Catherine Labouré, une humble sainte, très populaire en France. C'est à elle que la Vierge Marie serait apparue en 1830, alors que la jeune fille était religieuse rue du Bac à Paris. Depuis la chapelle de la Médaille-Miraculeuse est l'un des lieux de pèlerinages les plus fréquentés de la capitale. C'est là où des pèlerins du monde entier récitent cette prière à Marie : "Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous".

Catherine Labouré dit avoir vu la Vierge entourée d’un cadre de forme ovale, où il était inscrit : "Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous." ©Karim Daher / Hans Lucas Catherine Labouré dit avoir vu la Vierge entourée d’un cadre de forme ovale, où il était inscrit : "Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous." ©Karim Daher / Hans Lucas

Catherine Labouré, une sainte humble et populaire

 

Le 28 novembre, on fête Catherine Labouré (1806-1876), une sainte très populaire en France. Simple fille de ferme, elle a grandi dans un petit village de Bourgogne, où elle fut très jeune en charge de ses neuf frères et sœurs. Elle entra dans la congrégation des Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, fondée en 1633 par sainte Louise de Marillac et saint Vincent de Paul.

 

Les apparitions de la rue du Bac

 

C’est là, rue du Bac à Paris, que la religieuse de 24 ans vit à trois reprises la Vierge Marie, au cours de l’année 1830. Elle l’a décrite comme portant un vêtement de soie blanche et un voile de même couleur qui descendait jusqu’au sol. Elle portait une couronne de douze étoiles et ses pieds étaient appuyés sur une demi sphère écrasant une tête de serpent. Les mains de Marie portaient une boule surmontée d’une croix, et ses yeux étaient levés au ciel. À ses doigts, des anneaux ornés de pierres diffusaient des rayons de lumière sur le sol, symboles des grâces que la Vierge souhaitait dispenser. "Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent." Ainsi Catherine Labouré a-t-elle rapporté les paroles de Marie.

 

Durant 40 ans, Sœur Catherine Labouré garda le silence sur ses visions. Seul son directeur spirituel sut qui était la voyante alors que les apparitions avaient été révélées. Si bien que pendant longtemps on se demanda à qui la Vierge Marie avait bien pu apparaître. La religieuse continua jusqu’à sa mort de mener une vie cachée au service des vieillards et des immigrés. 

 

La médaille miraculeuse

 

La Vierge Marie aurait demandé à Catherine Labouré de faire frapper une médaille : "Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces." Tout en précisant que sur le revers de la médaille, serait frappés un "M" et deux cœur surmontées d’une croix : les cœurs de Jésus et de Marie entrelacés. Cette médaille, la fameuse médaille miraculeuse, est aujourd’hui portée par des millions de personnes dans le monde entier. À la mort de la religieuse, en 1876 il s’en était déjà écoulé plusieurs millions. Et de nombreux miracles lui étaient attribués. 

 

La chapelle de la Médaille-Miraculeuse, un haut lieu de pèlerinage au cœur de Paris

 

Aujourd’hui encore, la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse attire chaque année plus de deux millions de personnes. Située dans le VIe arrondissement de Paris, elle représente pour les pèlerins un havre de paix en plein cœur de la ville. Ce lieu de dévotion mariale et de piété populaire réunit des pèlerins de tous les continents. 
Lors de l’une des apparitions, Catherine Labouré dit avoir vu la Vierge entourée d’un cadre de forme ovale, où il était inscrit : "Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous." Prière que les pèlerins de la rue du Bac ne cessent de redire avec ferveur.

 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le Saint du Jour

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