"Moi, je suis la porte des brebis" (Jn 10, 1-10)
"Moi, je suis la porte des brebis"
Méditation de l'évangile (Jn 10, 1-10) par la sœur Catherine de Coster
Chant final : "Le vrai berger" par Ad Dei Gloriam
alexandra-seinetÉvangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
Source : AELF
Méditation Sœur Catherine de Coster
Moi, je suis la porte …
La porte a deux fonctions. Soit elle reste fermée pour protéger les brebis qui sont dans l’enclos et éviter que les étrangers n’y entrent. Soit elle est ouverte et permet que l’on entre et sorte de l’enclos.
Dans le judaïsme, la Torah était considérée comme un mur de protection qui permettait à ceux qui la respectaient, de demeurer dans l’enclos de la pureté ou d’y être réintégrés s’ils l’avaient quitté.
Jésus vient de se heurter violemment aux pharisiens après avoir guéri un aveugle de naissance le jour du sabbat, et il se présente comme la porte de l’enclos : Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé, il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Jésus déplace les conceptions de la religion. Il ne s’agit plus de rester dans l’enclos resserré de la Loi, mais d’entrer et de sortir, c’est-à-dire d’être sans cesse en chemin vers Dieu et vers les frères.
Entrons par la porte de l’Evangile, pour demeurer dans l’intimité du Christ et apprendre de lui à devenir des enfants du Père infiniment bon et miséricordieux.
Et sortons dans le monde, vers nos frères en humanité, pour poser sur le monde le regard même de Dieu, un regard d’amour.
En cette année du jubilé Pèlerins d’Espérance, la métaphore de la porte me rappelle celle de la Basilique Saint Pierre que le pape François a ouverte en ce début d’année. Entrons et sortons par la porte, et avec le Christ, posons sur notre monde en feu un regard et des gestes d’espérance.


Chaque matin, l'Évangile du jour commenté par un prêtre ou un pasteur. Ce temps de prière invite à prendre le temps de la méditation et s'achève par la proclamation du Notre Père.
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