Sœur Marie-Madeleine préfère parler de la fidélité du Seigneur à son égard, plutôt que l’inverse. "C’est une fidélité de réponse. Cela suppose certains moments de creux, de difficulté, de lenteur, de paresse, mais cela change tout le temps. Il faut s’adapter" explique-t-elle.
Elle explique avoir choisi la vie monastique de manière assez classique. "Une éducation chrétienne, des études à la Catho de Lyon, un désir plutôt de me marier et d’avoir des enfants avec un petit pincement au cœur. J’avais fait un pacte avec le Seigneur en lui disant que je mènerai ma vie d’étudiante sans me poser de questions, et s’il veut m’appeler, il me le dira clairement. Ce qui m’a permis de vivre plusieurs années sans me torturer l’esprit" raconte-t-elle. Sa vocation, elle l’a découverte un jour contre un platane, au bord du Rhône.
Elle va alors frapper à Pradines. Elle y a fait toute sa formation. Elle y est restée une trentaine d’années. Elle a apprécié la vie de prière, bien qu’elle confie ne pas chanter, la vie commune et l’étude de la Bible. "Je retiens beaucoup de bonheur, beaucoup d’élan, de la bonne vie fraternelle, un combat qui avance doucement où la fidélité s’est jouée au jour le jour, avec bien sûr des moments difficiles" confie sœur Marie-Madeleine.
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