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[L'évangile du dimanche] Ta foi t'a sauvé !
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[L'évangile du dimanche] Ta foi t'a sauvé !

RCF,  -  Modifié le 9 octobre 2022
Enfin une Bonne Nouvelle [L'évangile du dimanche] Ta foi t'a sauvé ! (Luc 17, 11-19)

L’évangile de ce dimanche fait l’éloge de la foi : croire sur parole et se mettre en marche dans un élan de grande confiance. L’évangéliste Luc met en scène un groupe de dix lépreux qui demandent à Jésus de les guérir. Tous vont recouvrer la santé en allant voir les prêtres afin de vivre les rituels prévus dans leur tradition. Mais seul l'un d'entre eux, un Samaritain hérétique, saura manifester sa gratitude à Jésus. Explications du Père François Lestang, bibliste et prêtre de la communauté du Chemin neuf.

Debby Hudson / Unsplash Debby Hudson / Unsplash

 

Évangile du dimanche 13 octobre (Lc 17, 11-19)

Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.

L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »

Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Source : ALEF

 

Le pur et l'impur dans le judaïsme

 

Dans les évangiles, on voit constamment Jésus marcher. Ici, il se rend à Jérusalem pour y souffrir sa Passion et ressusciter. "On est dans cette longue partie de l'évangile de Luc où Jésus chemine en direction de Jérusalem", raconte le Père François Lestang. Et dans les évangiles comme dans nos vies, la marche favorise la rencontre. Luc raconte comment un groupe de lépreux vient à Jésus.

 

Au temps de Jésus, les lépreux vivent à part. Le Livre du Lévitique, qui est le troisième livre de la Torah, dit en effet que le lépreux doit se tenir à l'écart. Comme l'explique le Père Lestang : "La lèpre est une de ces maladies qui rend la personne du côté de la mort, le pur c'est ce qui est du côté de la vie, et l'impur du côté de la mort... Dans le judaïsme, il y a cette attention à être pur ou impur." Mais la notion de pur et impur ne renvoie pas tant à l'idée de ce qui est propre ou sale, sain ou malade, qu'à la notion de vie ou de mort. "Seul celui qui est du côté de la vie peut aller vers Dieu", précise François Lestang.

 

Un regard différent sur la lèpre dans l'Ancien et le Nouveau Testament

 

"Il y a deux catégories de lèpre, rappelle le bibliste, une de l'Ancien et du Nouveau Testament." Dans l'Ancien Testament, quand on parle de lèpre, il s'agit plutôt d'une maladie comme l'eczéma. C'est à partir du IVe siècle avant notre ère qu'Alexandre le Grand et ses troupes ont ramené d'Inde la maladie que l'on connaît aujourd'hui, "qui détruit complètement tout ce qui est de l'ordre de la vie et de l'individu".

 

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