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Les saints du jour du 17 avril : sainte Kateri Tekakwitha et saint Anicet

Les saints du jour du 17 avril : sainte Kateri Tekakwitha et saint Anicet

Un article rédigé par RCF - le 17 avril 2025 - Modifié le 17 avril 2025
Le Saint du JourSainte Kateri Tekakwitha

Qui fête-t-on le 17 avril ? Saint Anicet et sainte Kateri Tekakwitha. Cette dernière est la première sainte indienne du continent nord-américain. Fille d'un chef iroquois, elle refusa de se marier pour se consacrer à Dieu. Mais son choix entraîna de nombreuses brimades de la part des femmes de sa tribu. Elle décida de s'enfuir et de vivre, dans une mission jésuite près de Montréal, une vie de prière et de pénitence.

© Wikimedia commons© Wikimedia commons

Saint Anicet a été pape de l'an 154 à 169. Il est surtout connu pour un fait historique peu commun : il a interdit aux membres de son clergé d'avoir des cheveux longs.

Saint Anicet, un pape méconnu mais conciliant

L'Église célèbre saint Anicet (fêté sous le nom des Anissés). Né en Syrie dans la région actuelle de Homs, il a exercé comme pape de 154 à 169. S'il ne fait pas partie des plus connus, on retient le nom de saint Anicet pour une anecdote : il a interdit à son clergé de porter les cheveux longs. Plus sérieusement, selon le témoignage de saint Irénée, présent à Rome pendant son pontificat, le pape Anicet reçut saint Polycarpe, évêque de Smyrne (aujourd'hui Izmir en Turquie), pour discuter de la date de célébration de Pâques. Leur objectif était de trouver un accord commun entre les chrétiens d'Orient et d'Occident. Bien que les deux hommes ne soient pas parvenus à un consensus, ils se séparèrent en bons termes et restèrent amis.

Sainte Kateri Tekakwitha, première sainte indienne d'Amérique du Nord

Le 17 avril, l'Église célèbre également Sainte Kateri Tekakwitha, première sainte indienne du continent nord-américain, dont le nom signifie "celle qui avance en tâtonnant". Fille d'un chef iroquois, elle devient malvoyante à l'âge de cinq ans après avoir contracté la petite vérole. Cette maladie tua ses parents et laissa son visage marqué de nombreuses cicatrices. À l'âge où elle doit se marier, elle refuse, souhaitant se consacrer entièrement à Dieu dans la virginité. Son choix lui vaut brimades et mauvais traitements de la part des femmes de sa tribu, qui la traitent de sorcière. Elle décide alors de fuir et se rend 300 km plus au nord, près de Montréal, dans une mission jésuite au bord du fleuve Saint-Laurent. Là-bas, elle mène une vie discrète de prière, de pénitence et de service. Elle meurt à seulement 24 ans. Il est rapporté qu'au moment de son décès, son visage auparavant marqué par la variole devint "lisse et rayonnant", d'une beauté toute spirituelle.

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le Saint du Jour
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