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Le saint du jour du 3 novembre : saint Hubert de Liège

Le saint du jour du 3 novembre : saint Hubert de Liège

Un article rédigé par RCF - RCF, le 3 novembre 2025 - Modifié le 3 novembre 2025

Qui fête-t-on le 3 novembre ? Les Hubert, en hommage au saint du jour. Noble mérovingien du VIIIe siècle, saint Hubert de Liège est le patron des chasseurs. Selon la légende, alors qu'il chassait un Vendredi saint - au lieu d'être en prière - un splendide cerf parvenait toujours à le distancer sans se fatiguer. Puis, lorsque l'animal s'arrêta, une voix tonna dans le ciel : "Hubert, jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans la forêt ? À genoux, convertis-toi !" Alors, Hubert renonça à tous ses biens et à tous ses titres. Il se convertit, devint évêque de Liège et mourut en 727 en odeur de sainteté.

©Wikimedia commons©Wikimedia commons

Le 3 novembre célèbre saint Hubert, un noble mérovingien du VIIIe siècle à qui l’on attribue de nombreux miracles. 

Saint Hubert : le patron des chasseurs touché par la grâce

Connu comme le patron des chasseurs, Hubert incarne la conversion et le renoncement. Alors qu’il chassait un vendredi saint, un jour traditionnellement dédié à la prière, une rencontre extraordinaire changea le cours de sa vie. Selon la légende, il croisa un cerf majestueux portant une croix lumineuse entre ses bois. Cet animal, insaisissable et infatigable, s’arrêta soudain. Une voix céleste résonna alors : « Hubert, jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans la forêt ? À genoux, convertis-toi ! »

Touché en plein cœur par cette injonction divine, Hubert renonça à ses biens et ses titres pour se consacrer à Dieu. Il devint évêque de Liège, où il se dédia à la diffusion de la foi dans les deux tiers de l’actuelle Belgique. Véritable exemple de transformation intérieure, il mourut en 727 en odeur de sainteté, laissant une trace durable dans l’histoire chrétienne et dans la tradition des chasseurs.

Saint Martin de Porrès : un homme de charité et de réconciliation

Ce jour est aussi dédié à saint Martin de Porrès, une figure marquante du XVIIe siècle et premier saint métis des Amériques. Né à Lima, au Pérou, d’une ancienne esclave noire et d’un noble espagnol, Martin connut une vie marquée par le rejet et les discriminations. Méprisé par les Blancs pour sa couleur de peau et marginalisé par les Noirs pour son ascendance espagnole, il trouva sa vocation dans le service des autres et dans une foi profonde.

Simple tertiaire dominicain, il consacrait ses journées à soigner les malades et à aider les pauvres. Herboriste talentueux et véritable guérisseur, sa renommée dépassa les murs du couvent. Mais sa mission ne s’arrêtait pas là : il lança la première soupe populaire et fonda le premier orphelinat du Nouveau Monde, devenant un emblème de générosité et d’entraide. Gratifié d’une profonde vie mystique, il fut surnommé Martin de la Charité.

Martin de Porrès est un exemple de réconciliation et d’amour universel. En dépit des souffrances causées par les injustices de son époque, il choisit de répondre par la miséricorde, prouvant que la sainteté transcende les barrières sociales et raciales.

Ces deux saints, à travers leurs vies, offrent des modèles inspirants de conversion, d’humilité et d’amour pour les autres, nous rappelant que chacun peut incarner la lumière divine en fonction de ses propres dons et circonstances.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le Saint du Jour
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