Le saint du jour du 24 septembre : sainte Thècle d'Iconium
Qui fête-t-on le 24 septembre ? Les Anatole en hommage au saint du jour. On rend également hommage à sainte Thècle d'Iconium. Contemporaine de saint Paul, sainte Thècle aurait été convertie par "l'apôtre des nations", à Iconium, dans l'actuelle Turquie. Selon la légende, elle a failli mourir martyr par trois fois. La première fois dans la gueule d'un lion, la deuxième sur un bûcher et la troisième dans la gueule d'un phoque... Autrefois, les prêtres invoquaient sainte Thècle au chevet des mourants.
Le 24 septembre honore sainte Thècle, une figure des premiers temps du christianisme, ainsi que saint Silouane de l’Athos, un mystique orthodoxe du XXe siècle.
Sainte Thècle, une martyre sauvée des flammes et des fauves
Sainte Thècle, contemporaine de saint Paul, fut convertie à la foi chrétienne par l’apôtre à Iconium, dans l’actuelle Turquie. Reconnue pour sa détermination à suivre le Christ malgré les persécutions, elle échappa par trois fois à une mort brutale. D’abord livrée à des lions pour être dévorée, elle fut miraculeusement épargnée. Puis, condamnée à périr sur un bûcher, elle en réchappa encore par une intervention divine. Enfin, elle fut mise en danger par des phoques lors d’une autre épreuve, mais en sortit une nouvelle fois indemne.
Cette triple délivrance marqua tellement l’Église qu’autrefois, les prêtres se tournaient vers sainte Thècle pour prier aux côtés des mourants, espérant qu’elle intercède pour délivrer les âmes du tourment. Révérée par les Orthodoxes comme égale aux apôtres, elle représente un symbole de foi inébranlable face à l’adversité. Bien que célébrée aujourd’hui dans le calendrier catholique civil, sa fête est retenue chez les Orthodoxes sous une grande vénération.
Silouane, le mystique du Mont Athos passé de l'orgueil à la paix
La journée du 24 septembre célèbre également saint Silouane de l’Athos, une figure orthodoxe de la foi contemporaine. Né en Russie au XIXe siècle, il est décrit comme un homme à la stature imposante, au caractère rude et difficile. Sa jeunesse fut marquée par une incroyable force physique et un penchant pour la violence. On raconte qu’il pouvait engloutir une omelette de cinquante œufs et boire trois litres de vodka sans en ressentir les effets. Cependant, une rencontre spirituelle transforma ce colosse en enfant de paix.
En 1892, Silouane décide d’entrer au monastère du Mont Athos, en Grèce, pour consacrer sa vie à Dieu. Sa vie monastique débute dans la joie, mais rapidement, il affronte de profondes épreuves spirituelles, prises entre des tentations d'orgueil et des moments de désespoir écrasant. Alors qu’il est au bord de l'abandon, il reçoit une vision où le Christ lui adresse ces paroles : « Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas. » Ce message bouleverse sa perception et l’aide à comprendre que même dans les pires épreuves, l’amour de Jésus est omniprésent.
Transfiguré par cette révélation, Silouane choisit de vivre dans une prière constante et une humilité profonde. Il passa le reste de sa vie à prier pour le monde et à apaiser les âmes troublées jusqu’à sa mort en 1938. Canonisé le 26 novembre 1987 par le Patriarche de Constantinople, saint Silouane demeure aujourd’hui une figure essentielle de l’orthodoxie, un modèle d’espérance et de paix intérieure.
Ces deux figures, bien que très différentes par leur époque et leur chemin spirituel, partagent un même message : la foi ferme et la confiance en Dieu permettent de traverser même les pires épreuves, qu’elles soient physiques ou spirituelles.


La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.
