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Le saint du jour du 21 octobre : bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine

Le saint du jour du 21 octobre : bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine

Un article rédigé par RCF - RCF, le 21 octobre 2025 - Modifié le 21 octobre 2025
Le Saint du JourBienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine

Qui fête-t-on le 21 octobre ? Les Céline en hommage à la sainte du jour. On fête également le bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine à la date de son mariage, le 21 octobre 1911, avec Zita de Bourbon-Parme, dont le procès en béatification est en cours. Charles Ier a été couronné en 1916 alors que l'Europe était à feu et à sang. Par respect pour les soldats au front, il annula la réception qui aurait dû suivre. Le dernier empereur d'Autriche, un homme bon, franc, simple et pieux, soutint en vain le plan de paix proposé par Benoît XV. Il fut forcé après la guerre de quitter son pays pour l'île de Madère, où il fut logé dans une maison insalubre et froide, et où il mourut de pneumonie à l'âge de 35 ans. Il a été béatifié par Jean-Paul II en 2004.

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Le 21 octobre célèbre les Céline, prénom d’origine latine signifiant "céleste".

Sainte Céline : la mère de saint Rémi, baptiste de Clovis

Sainte Céline est particulièrement mise à l’honneur, connue pour avoir été la mère de saint Rémi, évêque de Reims, célèbre pour avoir baptisé Clovis, roi des Francs. Cette figure maternelle occupe une place clé dans l’histoire chrétienne, ayant sans doute joué un rôle dans la formation spirituelle de l’homme qui allait œuvrer pour la christianisation des Francs.

Ce prénom, porteur d’une signification céleste, trouve aussi sa résonance dans d'autres prénoms tels que Célia, partageant cette racine commune liée au divin et à l'élévation spirituelle.

Le Bienheureux Charles d'Autriche : un empereur de paix et d’humilité

Le 21 octobre est également dédié au bienheureux Charles d’Autriche, dernier empereur d’Autriche, béatifié en 2004 par le pape Jean-Paul II. Succédant à son grand-oncle François-Joseph en 1916, en pleine Première Guerre mondiale, Charles incarne un dirigeant animé de bonté et d’un profond désir de paix. À son couronnement, par respect pour les soldats au combat, il annule la réception prévue, témoignant ainsi de son souci envers son peuple.

En 1917, il soutient sans succès une initiative de paix proposée par le pape Benoît XV afin de mettre fin au conflit meurtrier. À la fin de la guerre, après l’effondrement de l’empire austro-hongrois, il est contraint à l’exil avec son épouse, Zita de Bourbon-Parme, et leurs nombreux enfants. Réfugié d’abord en Suisse, puis sur l’île de Madère, il vit dans une grande précarité, logé dans une maison insalubre et froide. Il y succombe en 1922, à seulement 35 ans, d’une pneumonie, alors que son épouse attend leur huitième enfant.

La béatification de Charles repose sur sa foi profonde, son intégrité et sa persévérance dans l’adversité. Il est célébré non pas le jour de son décès, mais le 21 octobre, qui marque la date de son mariage avec l’impératrice Zita. Lors de leur union, il lui adresse ces mots empreints de spiritualité : « Maintenant, nous devons nous aider l’un l’autre à aller au ciel. » Cette phrase résume l’empreinte de sa vision chrétienne, où l’amour conjugal et la foi sont intimement liés.

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le Saint du Jour
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