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Le saint du jour du 2 septembre : Bienheureuse Ingrid de Skänninge

Le saint du jour du 2 septembre : Bienheureuse Ingrid de Skänninge

Un article rédigé par RCF - RCF, le 2 septembre 2025 - Modifié le 3 septembre 2025
Le Saint du JourBienheureuse Ingrid de Skänninge

Qui fête-t-on le 2 septembre ? Les Ingrid, en hommage à la sainte du jour. Princesse danoise du XIIIe siècle, Ingrid distribua ses biens à la mort de son mari, et partit en pèlerinage en Terre sainte. Au retour, elle s'arrêta à Rome et demanda l'autorisation de fonder dans son pays un couvent de dominicaines. La bienheureuse Ingrid est la grand-tante de sainte Brigitte de Suède, l'une des patronnes de l'Europe.

©Wikimedia commons©Wikimedia commons

Le prénom Ingrid est un prénom d'origine scandinave dérivé de "fridh" et signifiant "fille de héros". 

Ingrid, prénom théophore et bienheureuse princesse

En ce 2 septembre, la fête des Ingrid met à l’honneur un prénom théophore, c'est-à-dire un prénom dans la composition duquel se trouve le nom d’une divinité. Dans Ingrid, on retrouve le nom de la déesse de la fécondité, Ing, dans la mythologie scandinave. La bienheureuse Ingrid, princesse danoise du XIIIe siècle, veuve jeune, distribua ses biens et partit en pèlerinage en Terre sainte. Au retour, elle s’arrêta à Rome et demanda l’autorisation de fonder, dans son pays, un couvent de Dominicaines. C’est son frère, chevalier teutonique, qui en finança la construction. Le mot teutonique vient de teuton, nom de l’ancienne Germanie. Les chevaliers teutoniques formaient avec les templiers et les chevaliers de l’ordre de Malte le troisième ordre religieux et en même temps militaire. Peu après sa mort, la princesse Ingrid fut béatifiée. Elle est également la tante de sainte Brigitte de Suède, l’une des copatronnes de l’Europe.

Les martyrs de septembre 1792 : mémoire et témoignage

Nous commémorons aussi aujourd’hui les 191 bienheureux martyrs de septembre 1792. Après la chute de la monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris et l’on arrête de nombreux suspects, dont beaucoup de religieux. Entre le 2 et le 5 septembre 1792, beaucoup seront exécutés collectivement, notamment au couvent des Carmes. « Je n’ai entendu se plaindre aucun de ceux que j’ai vus massacrés », écrira l’abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de cette tragédie. Morts directement au nom de leur foi, on dénombrera trois évêques, 127 prêtres, 55 religieux et 5 laïcs, sans oublier les 3000 autres victimes dans toute la France de ce fameux septembre 1792. On peut voir encore aujourd’hui l’escalier appelé « l’escalier des martyrs » dans le jardin du séminaire universitaire des Carmes de l’Institut catholique de Paris.

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le Saint du Jour
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