Le saint du jour du 17 novembre : sainte Élisabeth de Hongrie

Le 17 novembre met à l’honneur les Élisabeth ainsi que leurs dérivés tels qu’Élise, Lilou, Lise ou encore Liane. Ce prénom hébraïque signifie « Dieu est mon serment ».

Sainte Élisabeth de Hongrie : une vie marquée par la foi et la charité

Au XIIIe siècle, sainte Élisabeth de Hongrie incarne une figure de sainteté remarquable. Fille du roi de Hongrie, elle épouse à seulement 14 ans le duc de Thuringe, futur Louis IV du Saint-Empire romain germanique. Leur union est empreinte d’amour et de foi. Le destin frappe puisque son époux succombe à la peste lors de la sixième croisade. À 20 ans à peine, Élisabeth se retrouve veuve et mère de trois enfants. Critiquée par ses beaux-frères et sa belle-mère pour sa générosité envers les pauvres, elle est expulsée du château.

L’engagement franciscain et l’héritage d’Élisabeth

Refusant tout remariage malgré les pressions, Élisabeth choisit une vie de service et de pauvreté en rejoignant le Tiers Ordre franciscain, nouvellement fondé par Saint François. Durant plusieurs mois, elle erre de village en village, accueillie par la charité tant elle inspire confiance et espoir. Ses enfants restent confiés à la famille paternelle. Malgré l’appui des croisés de Thuringe qui réclament son retour, Élisabeth renonce au trône et se consacre à la fondation d’un hospice pour les indigents, les lépreux, les infirmes. Elle se donne sans compter jusqu’à sa mort prématurée à 24 ans. Canonisée seulement quatre ans après sa disparition, elle inspire une vénération populaire considérable, symbolisée par la construction d’une église gothique abritant ses reliques par l’Ordre Teutonique. Sainte Élisabeth de Hongrie est également connue pour ses liens familiaux avec sainte Agnès de Bohême et sainte Marguerite de Hongrie.