Le saint du jour du 13 novembre : saint Stanislas Kostka
Qui fête-t-on le 13 novembre ? Les Brice, en hommage au saint du jour. On commémore également saint Stanislas Kostka. Au XVIe siècle, Stanislas Kostka était un prince polonais éduqué à Vienne chez les jésuites. Il souhaita devenir prêtre mais son père s'y opposa fermement. Il rejoignit donc le noviciat de Rome à pied. Il y mourut dix mois plus tard du paludisme, aimé et admiré de tous pour son chemin de sainteté. À l'occasion du 405e anniversaire de sa mort, le pape François adressa aux jeunes polonais ce message : "Chers jeunes, soyez courageux, le monde a besoin de votre liberté d'esprit, de votre regard confiant sur le futur, de votre soif de vérité, de bonté et de beauté."
©Wikimedia commonsLe prénom Brice, d’origine celtique, pourrait signifier « noble ».
Saint Brice, un parcours tumultueux vers la sainteté
En ce 13 novembre, nous honorons saint Brice, un personnage au destin singulier, successeur de saint Martin à l’évêché de Tours. Sa vie fut tout sauf linéaire. Recueilli enfant par saint Martin au monastère de Marmoutier après avoir été abandonné, il se montra d’abord rebelle et ingrat envers son bienfaiteur, allant même jusqu’à dénigrer celui qu’il appelait un « vieux fou ».
Adulte, Brice mena une vie mondaine et frivole avant de connaître une profonde conversion à la mort de saint Martin. Malgré un début de mission difficile marqué par les doutes et les résistances, il s’engagea pleinement dans son rôle d’évêque, devenant un pasteur respecté. Il termina son existence en « odeur de sainteté », laissant l’exemple d’un homme ayant surmonté ses failles pour se mettre au service de Dieu et des autres.
Saint Stanislas Kostka, un rayon de lumière dans la jeunesse
La fête de ce 13 novembre célèbre également saint Stanislas Kostka, un jeune prince polonais du XVIᵉ siècle au parcours édifiant. Né dans une famille noble, il fut éduqué à Vienne chez les Jésuites. Malgré l’opposition ferme de son père, Stanislas désirait ardemment entrer en religion. Déterminé, il parcourut des centaines de kilomètres à pied pour rejoindre Rome sur les conseils de saint Pierre Canisius.
Admis au noviciat des Jésuites, il impressionna le supérieur général, saint François de Borgia, par son humilité, sa douceur et son rayonnement spirituel. Malheureusement, sa vie fut brève : il mourut du paludisme à seulement 18 ans, après dix mois de noviciat. Pourtant, son influence perdura bien après sa mort. Sa tombe, située à Saint-André-du-Quirinal à Rome, devint un lieu de prière, où le jeune Karol Wojtyła, futur pape Jean-Paul II, méditait régulièrement.
À l’occasion du 405e anniversaire de sa mort, le pape François adressa un message inspirant aux jeunes Polonais : « Le monde a besoin de votre liberté d’esprit, de votre regard confiant sur le futur, de votre soif de vérité, de bonté et de beauté. » Ces mots résonnent profondément dans notre époque troublée, appelant à suivre l’exemple de saint Stanislas, dont le courage et la foi éclairent encore le chemin des jeunes générations.


La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.
