Les saints du jour du 12 avril : saint Jules et saint Joseph Moscati

Jules est le septième prénom donné à un petit garçon en 2024. Il vient du ltin "jovilios" qui signifie "descendant de Jupiter". Son histoire puise aussi dans les origines latines. Jules fait en effet penser à de grands personnages historiques, notamment Jules César, issu de la famille romaine des Julia.

Jules Ier : un phare dans l'Occident

Jules Ier est le 35e pape. On est alors au IVe siècle. Il est reconnu pour avoir affirmé la primauté du siège épiscopal de Rome et pour avoir réhabilité Athanase, le patriarche d'Alexandrie, en exil à l'époque. Grâce à Jules, Athanase trouva refuge dans la cité romaine. Un concile fut convoqué à Sardique en 344 pour renouveler l'adhésion au Credo de Nicée, réaffirmant le concept d'un seul dieu en trois personnes. Athanase fut réinstauré sur son siège de patriarche, accueillant une réception triomphale, et se vit qualifié de “phare de l'Orient”, éclatant aux côtés de Jules Ier, le “phare de l'Occident”.

Saint Joseph Moscati : un médecin des temps modernes

Dans la même célébration, l'attention est aussi portée sur saint Joseph Moscati, un saint italien du XXe siècle peu connu en France. Médecin laïque et anaple, il fit face à des défis majeurs tels que l'éruption du Vésuve en 1906, l'épidémie de choléra de 1911, et la Première Guerre mondiale, sans se laisser abattre. Moscati, dont la foi éclairait son existence, était dévoué à visiter les malades même dans les quartiers les plus reculés de Naples. Ses écrits reflètent sa détermination, conseillant à un de ses internes de persévérer avec Dieu dans le cœur. Réputé pour sa bravoure et son humilité, il est considéré comme un saint laïque des temps modernes, rayonnant au-delà de la louange et des critiques.