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RCF « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)
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« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

Un article rédigé par Nicolas de Boccard (50553) - RCF, le 23 avril 2024  -  Modifié le 23 avril 2024
Prière du matin « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

 

Méditation par le Père Nicolas de Boccard

 

Chant Final : "Dieu de l'impossible" par Momentum

David-Zawila-UNSPLASH David-Zawila-UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem.
C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple,
sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ;
ils lui disaient :
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ?
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit :
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas.
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père,
voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas,
parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

Source : AELF

Méditation    Père Nicolas de Boccard

              Comme souvent dans l’évangile de Jean, on est plongé au cœur d’une scène très construite, comme au théâtre : c’est l’hiver, Jésus va et vient dans le Temple sous les colonnades de Salomon, s’éloignant puis se rapprochant des juifs qui l’auscultent. Il fait froid à l’extérieur, mais aussi dans les relations entre eux. On se croirait dans un procès, comme devant le sanhédrin. Un groupe de juifs met Jésus à l’épreuve sur son identité et Jésus les renvoie à ce qu’Il a déjà dit et fait : « Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas, les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage ». En Occident nous sommes des cérébraux, nous avons du mal à faire confiance. Dans les cultures orientales et sémites, c’est parce qu’on fait confiance que l’on comprend, l’ordre est inverse. Et ce groupe n’a pas confiance en Jésus. Ils doutent, tergiversent, cherchent à le coincer.  Ils s’excluent de l’alliance, de cette communion que Jésus est venu instaurer avec ses brebis, de cette unité fondamentale qui existe entre Lui et chacun des croyants, à l’image de l’unité que Jésus réalise avec son Père. Jamais Jésus n’est allé aussi loin pour exprimer son intimité et sa communion. L’Eglise – troupeau du Christ – est, nous le savons, une minorité dans notre monde, mais nous avons cette chance extraordinaire que cette minorité soit le sel de cette terre, le levain dans la pâte. Nous avons cette mission qui nous dépasse d’être témoin d’un amour extrême entre Dieu et nous et en Dieu Lui-même. Alors tout s’éclaire et devient si différent !

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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