Le musée de la Bible devient un musée dédié au culte marial
Le projet de musée de la Bible évolue. Désormais, le projet s'articule plutôt autour d'un thème local : le culte à la Vierge Marie. Une volonté pour ancrer durablement le site dans le diocèse du Puy-en-Velay.
Depuis quelques années, le diocèse du Puy-en-Velay travaille autour d'un musée situé en ville haute du Puy-en-Velay. Initialement, le projet devait s'articuler autour de la Bible, avec notamment la présence de la Bible de Théodulfe, un écrit du Moyen-Âge dont la valeur est inestimable. Désormais, changement de braquet, l'association mandatée par le diocèse du Puy-en-Velay planche sur un projet autour du culte marial.
Un sujet plus local
Pour expliquer ce changement d'angle, le vice-président de cette association, Michel Roussel, met en avant la volonté de recentrer ce musée sur un thème "plus local". En tout cas, l'idée reste de raconter cette histoire "du culte marial et du pèlerinage en lien avec la ville du Puy-en-Velay". Pour le moment, les premières réflexions sont en cours. Des pistes ont déjà été établies.
En réalité, le projet de musée diocésain avance bien. L'idée reste de raconter au public "les grandes étapes de cette histoire", mais surtout d'expliquer comment ce culte" a influencé "la vie du Puy-en-Velay sur un plan économique ou encore urbanistique".
Un projet en 4 axes et une ouverture en 2026
Si les futurs contours de ce musée au culte marial sont connus, restent encore beaucoup de zones d'ombre. Depuis quelques jours, l'association mandatée par le diocèse est en phase active concernant le synopsis de la future exposition. Néanmoins, Michel Roussel affirme qu'il y aurait 4 grands axes. D'une part, "l'Antiquité, l'origine de la foi". Mais aussi une partie dédiée "au Moyen-Âge, à Notre-Dame-de-France et aux apports de ce culte sur la vie civile au Puy-en-Velay".
Le travail s'annonce encore long avant l'ouverture au grand public, essentiellement à cause de l'emplacement du futur musée dédié au culte marial. Il s'agit d'un bâtiment historique donc "les travaux sont toujours plus longs". Si tout va bien, ce projet devrait aboutir "à la fin de l'année 2026", conclut Michel Roussel.
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