La sainte du jour du 11 mai : sainte Estelle

Sainte Estelle a longtemps été considérée comme la sainte patronne de la jeunesse

Obstinée dans sa foi, sainte Estelle fut mise à mort par son père

Sainte Estelle aurait vécu au Ier siècle, à Saintes. Obstinée dans sa foi, elle refusait tous ses prétendants. Furieux, son père la fit mettre à mort dans les arènes de la ville, où elle mourut en martyr. Malgré cette légende, ce n'est que des centaines d'années plus tard qu'elle apparaît dans les écrits chrétiens. Au Moyen Âge, en particulier dans le guide de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. À la base, le prénom Estelle tire ses origines du grec et s'écrivait "Eustelle". "Eu" se traduit par "beau", "bien", et "stello" par "orner" ou "parer". Elle a longtemps été considérée comme la sainte patronne de la jeunesse.

Sainte Estelle, sainte patronne d'un mouvement littéraire

En France, des écrivains ont aussi placé leur mouvement littéraire sous le patronat de sainte Estelle, à l'initiative du poète Frédéric Mistral, qui créa le félibrige en compagnie de Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giéra, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan. Formé en Provence, ce mouvement se voulait le moyen de sauvegarde de la langue, de la culture, de tout ce qui constitue l'identité des pays de Languedoc. La forme latinisée d'"Estelle" signifie "étoile". On la doit aussi à Frédéric Mistral.