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RCF "Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi" (Lc 7, 11-17)
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"Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi" (Lc 7, 11-17)

Un article rédigé par Pasteur Jean-Pierre Sternberger (50973) - RCF, le 13 septembre 2022  -  Modifié le 13 septembre 2022
Prière du matin "Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi" (Lc 7, 11-17)

"Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi"

Méditation de l'évangile (Lc 7, 11-17) par le pasteur Jean Pierre Sternberger

Chnt final: "Sauve moi, Jésus Christ" par la communauté de l'Emma

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
    Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
    Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
    Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
    Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.

    La crainte s’empara de tous,
et ils rendaient gloire à Dieu en disant :
« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
    Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.

Source : AELF

Méditation Pasteur J.P. Sternberger

Quel âge elle a la mère de celui qu’on enterre cet après-midi ? Elle n’a pas d’âge… Elle a, je vais vous dire, elle a au bas mot pas moins de huit cents ans !

Du temps du prophète Élisée, il y a presque huit cents ans, on l’appelait la shunamite, la femmes de Shunem, car le village s’appelait encore ainsi. Mais dans Shunem il y a Nem, c’est à dire Naïm. On l’appelait la shunamite et elle avait eu un fils de son mari déjà vieux. Le fils est mort et la femme est parti chercher le prophète. Élisée est venu. Sur le corps de l’enfant il s’est couché lui-même. Il a mis sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Et l’enfant ainsi réchauffé d’un coup s’est mis à éternuer. Prends ton fils dit Élisée à la femme…

Elle a huit cents ans la femme de Naïm Shunem qui vient de perdre son fils. Elle est toutes les mères en deuil d’un petit. Käte Kollwitz l’a croisée dans les années 1920 dans une rue de Berlin, 6 ans après avoir perdu son propre enfant à la guerre. Et cette femme, il me semble l’avoir vu en avril dernier dans un reportage sur Marioupol, à moins que ce ne soit Sanaa…

Toi Seigneur Jésus, c’est chez elle à Naïm que vos routes se sont croisées. Comme aux jours d’Élisée, tu lui a rendu son fils. Nous t’apportons ce matin toutes celles qui ont perdu un enfant cette nuit… Où qu’elles soient, sois avec elles et avec toutes celles, tous ceux qui les aiment.

Amen

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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