Jean-Bernier : un meusien béatifié le 13 décembre 2025
Jean-Bernier, scout, reconnu martyr en haine de la foi, sera béatifié le 13 décembre 2025 à Notre-Dame de Paris:
- né à Haironville (Meuse – Diocèse de Verdun) le 24/01/1920.
- Motif d’arrestation : « scout ».
- Mort d’épuisement à l’hôpital d’Emmendingen le 16/06/1945 après l’évacuation du camp.
- Béatification le 13 décembre 2025 à Notre-Dame de Paris.
Le diocèse de Verdun propose une neuvaine de prière à Jean Bernier.
Ci-dessous une reprise de l'inter de la paroisse Saint Vanne en Verdunois qui vous en dira plus sur le parcours de Jean Bernier.
Jean-BernierCe samedi 13 décembre, à Notre-Dame de Paris, le cardinal Hollerich de
Luxembourg, présidera la messe de béatification de 50 martyrs, mort en 1944 et 1945, en haine de la foi. Hommes âgés de 19 à 49 ans, ils étaient prêtres, séminaristes, jocistes, scouts, membres de l’action catholique. Prisonniers de guerre ou réquisitionnés pour le Service du Travail Obligatoire, ils ont vécu les épreuves de la captivité.
Emprisonnés, torturés, affamés, exécutés, massacrés, ces hommes ont traversé les pires souffrances. Au milieu de cette nuit de l’humanité ils ont su faire briller la lumière de la foi. Par leur dévouement, ils sont pour nous aujourd’hui des exemples de foi, d’espérance et de charité.
Pour découvrir plus en détails leur parcours vous trouverez un dossier complet sur le site du diocèse de Paris.
Parmi ces hommes, un meusien
Parmi ces jeunes hommes se trouve un meusien de 24 ans : Jean Bernier.
Né à Haironville le 24 juin 1920, il grandit à Bonzée-en-Woëvre, d’où est originaire sa famille. Après son certificat d’études, il suit des cours d’agriculture. En 1938, devançant la conscription, Jean Bernier s’engage pour trois ans au VIème régiment de Tirailleurs Marocains, il est fait prisonnier en 1940 après une défaite de son régiment en Belgique.
D’abord prisonnier en France, il est finalement affecté au Kommando 624 à Cologne et y déploie, avec d’autres, une intense activité pastorale. En août 1944, il est arrêté pour activité scoute et conduit à la prison centrale de Cologne. Il est ensuite déporté à Buchenwald. En avril 1945 il est transféré au camp de Dachau. Libéré le lendemain de son arrivée, il est alors évacué à l’hôpital d’Emmendigen où il meurt d’épuisement le 16 juin 1945.
Au cours de sa captivité, Jean Bernier a cherché inlassablement à être plus
fidèle au Christ et à transmettre la foi catholique autour de lui. Nombreux sont ceux qui ont témoigné après sa mort de tout ce que Jean avait fait pour eux. Rayonnant d’une joie profonde, même dans les pires conditions, il ne pensait qu’à une seule chose : servir. Sa vie, à la fois humble et héroïque, mérite d’être connue. Elle nous invite à répondre généreusement à l’appel du Seigneur. « Dieu nous appelle partout. Pourquoi ne répondrions-nous pas à cet appel ? » écrivait-il dans l’une de ses lettres.
Son exemple nous rappelle une vérité de foi simple et souvent oubliée : nous
sommes faits pour le Ciel ! Alors que ce nouveau bienheureux intercède pour nous et pour son diocèse qui est le nôtre !
Cheminer plus loin avec Jean Bernier
Pour mieux le découvrir vous trouverez une neuvaine sur le site du diocèse de
Verdun. Vous pouvez également emprunter le livret Jean Bernier, témoin du Christ du père Harignordoquy, en écrivant à l’adresse mail suivante : sdcc@catholique55.fr.

