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"Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru..." (Mt 21, 28-32)
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"Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru..." (Mt 21, 28-32)

Un article rédigé par Pasteur Jean-Pierre Sternberger (50973) - RCF,  -  Modifié le 14 décembre 2021
Prière du matin "Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru..." (Mt 21, 28-32)

"Jean est venu : les publicains et les prostituées ont cru à sa parole" Méditation de l'évangile (Mt 21, 28-32) par la pasteur Jean Pierre Sternberger Chant final: "Viens Jésus" par Glorious

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
“Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.”
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !”
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
Jésus leur dit :
« Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »

Source : AELF

Méditation Pasteur J.P. Sternberger

Revoilà donc les autorités du temple demandant à Jésus “en vertu de quelle autorité fais-tu ces chose ?”

Jésus leur raconte la parabole des deux fils, l'un qui dit non, l'autre qui dit oui. Le premier obéit; le second s'esquive.

Nous disons souvent oui. Nous, c'est à dire les Églises petites ou grandes. Nous reconnaissons avoir péché. Nous disons notre tristesse de ne pas avoir été fidèles, ouverts, aimants, d'avoir eu peur de perdre, de n'avoir pas osé, parfois d'avoir trahi. Et nous redisons oui à l'évangile, un oui sincère et qui nous porte. Mais après, tout reste à faire. Après, c'est compliqué.

Et si, pour une fois, on changeait les rôles. Si on reprenait et adoptait l'attitude du premier fils, celui qui dit non. Non Père, je n'irai pas. J'ai trop de travail en ce moment. Je n'ai pas une minute à moi. Elle est lourde la misère du monde. Oui, je sais que tu sais. Mais trop c'est trop.

Et puis aller jusqu'au bout de l'histoire et secrètement, modestement, prendre le chemin du service. Faire le job. Car si on ne le fait pas, qui s'y mettra ?

Et heureusement ils sont nombreux, elles sont sans doute encore plus nombreuses toutes celles, tous ceux qui ont dit non et qui font oui, sans doute plus nombreuses et nombreux que ceux qui ont dit oui… Vous les connaissez sans doute. Vous vous reconnaissez peut-être. Ils ont dit non. Ils ont fait oui.

Seigneur merci pour celles et ceux qui ont dit non à ton appel.

Amen.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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