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« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)

« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)

Un article rédigé par Jean-Marie Petitclerc (50913) - le 17 juillet 2025 - Modifié le 17 juillet 2025
Prière du matin« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)

« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)

 

Médiation par le Père Jean-Marie Petitclerc

 

Chant Final : "O jésus doux et humble de cœur" de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
    « Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
    Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
    Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »

Source : AELF

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc 

              Voici donc que, dans l’extrait d’évangile que nous venons d’entendre, Jésus dresse en quelque sorte un auto-portrait : « Je suis doux et humble de cœur ». Et s’il est un saint, dans l’histoire de l’Église, qui s’est complètement approprié ce message, n’est-ce pas François de Sales, cet évêque de Genève en résidence à Annecy, qui, à l’heure des combats entre catholiques et protestants, sut, avec douceur, renouer le dialogue.

              La douceur est un courage sans violence, une force sans dureté. La violence non maîtrisée est une faiblesse. La douceur est une force, paisible, pleine de patience et de mansuétude. Elle signifie accueil, respect, ouverture. Elle se soumet au réel, à la vie, au devenir, à l’à-peu-près du quotidien. C’est la vertu du pragmatisme. La douceur est donc à l’opposé de la violence. Elle conduit à la paix.

              Entendons-nous bien: « Doux » ne signifie pas « douceâtre » ou « doucereux ». Méfions-nous des caricatures. Loin d’être une faiblesse, la douceur est une force maîtrisée.

              Et c’est pourquoi, pour Don Bosco, elle doit être la qualité première de l’éducateur, et c’est pourquoi l’on   qualifie sa pédagogie de «salésienne», en référence à François de Sales. 

              Elle invite à accepter le jeune comme il est, et non comme nous voudrions qu’il soit. Alors, celui qui se serait vivement rebellé contre toi, s’il s’était senti agressé par ton regard de jugement et de mépris, ne résistera pas à la douceur de ton regard posé sur lui non pas pour le juger, mais pour l’aimer. Le jeune ne sera en capacité de se dévoiler que vis-à-vis de celui qui sait l’accueillir, non pas de manière agressive, mais douce. Car, s’il se sent agressé, il risque alors de se  barricader dans la défensive.

              Alors oui, quelque puisse être le poids de nos difficultés, n’hésitons pas aujourd’hui à venir à Jésus, convaincu que, loin de nous juger, Il saura nous accueille avec douceur.              

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
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