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« Je ne suis pas venu mettre la paix sur terre, mais...» (Lc 12, 49-53)

« Je ne suis pas venu mettre la paix sur terre, mais...» (Lc 12, 49-53)

Un article rédigé par Antoni Sébastien (Père) (59159) - RCF, le 17 août 2025 - Modifié le 17 août 2025
Prière du matin« Je ne suis pas venu mettre la paix sur terre, mais...» (Lc 12, 49-53)

« Je ne suis pas venu mettre la paix sur terre, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49-53)

Méditation de l'Évangile par le père Sébastien Antoni

Chant Final : "Je suis venu porter le feu" par la Maitrise de la Cathédrale d'Autun

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
    Je dois recevoir un baptême,
et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
    Pensez-vous que je sois venu
mettre la paix sur la terre ?
Non, je vous le dis,
mais bien plutôt la division.
    Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées :
trois contre deux et deux contre trois ;
    ils se diviseront :
le père contre le fils
et le fils contre le père,
la mère contre la fille
et la fille contre la mère,
la belle-mère contre la belle-fille
et la belle-fille contre la belle-mère. »

Source : AELF

Méditation  Père Sébastien Antoni

 Jésus dit :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre »
et aussi :
« Je dois recevoir un baptême ».

Deux images fortes : le feu et l’eau.

Le feu, c’est celui de l’Esprit, celui de l’amour de Dieu.
Un feu qui éclaire, qui réchauffe, qui transforme.
Jésus est venu pour l’allumer. Il veut qu’il se propage jusqu’aux extrémités du monde.

Et le baptême dont il parle, ce n’est pas celui du Jourdain :
c’est celui de sa passion, de sa mort,
la grande plongée dans la souffrance et dans la nuit,
avant la lumière de la résurrection.

À nous maintenant de nous laisser toucher par ce feu.
Pas seulement comme du bois qu’on consume,
mais comme des cœurs capables de s’enflammer.
Pas tièdes. Pas prudents.
Mais brûlants de l’amour de Dieu et du désir qu’il soit connu.

Et à nous aussi d’entrer dans notre propre baptême :
de dire chaque jour oui au Christ,
de reprendre le chemin de la conversion,
d’offrir nos peines et nos faiblesses à Celui qui nous aime,
et de garder l’espérance, même dans l’épreuve.

Car ce que Jésus a vécu,
nous sommes appelés à le vivre avec lui :
– le feu dans le cœur,
– le combat dans l’épreuve,
– et la victoire,
celle de l’amour plus fort que la mort.

C’est cela, notre chemin de Pâques.
Un chemin qui passe par la croix,
mais qui ouvre déjà à la lumière de la résurrection.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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