Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand... (Lc 2, 16-21)
" Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus "
Méditation de l'évangile (Lc 2, 16-21) par le Père Jean-Marie Petitclerc
Chant final : " Marie, savais-tu? " par Be Witness
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
Source : AELF
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Dans nos appartements et nos maisons, au pied du sapin ou sur la cheminée, nous avons dressé une crèche emplie de santons. Au seuil de cette année nouvelle, prenons le temps de la contempler à la manière des bergers, ces petits qui ne comptent pas pour grand-chose dans la société d’alors, puisque l’empereur ne jugeait même pas utile de les recenser.
Et puisque nous fêtons Marie en ce jour, sachons contempler l’enfant Jésus avec son regard et décryptons le signe de l’enfant couché dans une mangeoire.
Un enfant qui naît, c’est le fruit d’une attente… La naissance de Jésus est survenue au terme d’une longue route empruntée par Marie sur les sentiers insécurisés de Palestine. Noël n’a de sens que pour celui qui l’a attendu. Le signe de l’enfant couché dans une mangeoire ne fait sens que pour celui qui a faim, faim d’un monde plus paisible, plus juste, plus fraternel.
Un enfant qui naît, c’est à la fois beau et fragile. Il n’y a rien de plus beau en ce monde que le visage de l’enfant qui sourit à la vie. Mais combien est fragile le nouveau-né ! Il a besoin de son entourage pour survivre. Jésus a eu besoin en cette nuit de la présence de Marie et Joseph. Un Dieu qui a besoin de l’homme pour s’installer en ce monde !
Un enfant qui naît, c’est un avenir qui s’ouvre. Christ nous donne rendez-vous non pas hier, mais demain. Noël n’est pas un souvenir du passé, qu’il faudrait entretenir une fois l’an, avec d’autant plus de ponctualité et de formalisme que le souvenir s’effriterait au fil des ans. Non, Noël est une lumière d’avenir.
Oui, en la nuit de Noël, l’amour a pris racine dans le monde.
Puissions-nous, tout au long de l’année qui vient, continuer de le faire éclore ! Tel est le vœu que je formule en ce jour de l’an.
Bonne et sainte année 2024 à chacune et chacun d’entre vous.
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