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RCF Il siégera sur son trône de gloire et séparera les hommes..." (Mt 25, 31-46
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Il siégera sur son trône de gloire et séparera les hommes..." (Mt 25, 31-46

Un article rédigé par Antoni Sébastien (Père) (59159) - RCF, le 26 novembre 2023  -  Modifié le 26 novembre 2023
Prière du matin "Il siégera sur son trône de gloire et séparera les hommes..." (Mt 25, 31-46)

"Il siégera sur son trône de gloire et séparera les hommes les uns des autres"

 

Méditation de l'évangile (Mt 25, 31-46) par le père Sébatien Antoni

 

Chant final: "Tu es Roi" par le Collectif Batitudes

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
    Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
    il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.

    Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
    Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
    j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
    Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
    tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
    tu étais malade ou en prison...
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
    Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’  

    Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
    Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
    j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
    Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
    Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’

    Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

Source : AELF

Méditation Père Sébastien Antoni

Aujourd'hui, en cette fête du Christ Roi, marquant la fin de l'année liturgique, nous sommes invités à réfléchir sur le passé et à faire le bilan… oui le bilan de l’année. Petite question… : cette expression "faire le bilan en cette fin d'année" évoque-t-elle de l'inquiétude, de la crainte, de l'indifférence ou de l'espérance, et peut-être même de la satisfaction… ?  Avouons que "Faire le bilan devant le juge…" comme une mise en examen peut d’emblée nous perturber un peu non ? … alors, aurons-nous la moyenne ? Serons-nous reconnus libres ? … Et sur quoi va reposer cet interrogatoire ? Avons-nous bien accompli nos prières du soir ? Avons-nous jeûné ? Avons-nous été gentils ? Avons-nous respecté toutes les règles morales, même les plus petites ? Avons-nous fait tout ce qu'il fallait, des génuflexions et des signes de croix ?  Oui ? Non ? Parfois ? A vrai dire… peu importe ! Le jugement du Seigneur ne repose pas sur ces critères… Il ne se préoccupe pas du nombre d'heures d'oraison, des multiples pèlerinages, des centaines de chapelets ou des compétitions de vertu morale. Le Seigneur observe une seule chose… nous dit l’Evangile… il ne demande même pas que l'on soit catholique, il scrute uniquement le cœur, la capacité à s'ouvrir à la détresse de ceux qui en ont besoin, de ceux qui vous tendent la main. Il ne s'intéresse qu'à notre aptitude à donner, à se décentrer, à aimer véritablement en donnant de soi… pas nécessairement par des gestes extravagants, non, non… donner à manger comme cette mère nourrissant ses enfants, offrir à boire comme cet homme partageant un simple verre d'eau après une chaude balade sous le soleil, ou accueillir un étranger, comme ce fiancé que la petite dernière nous a présenté en mai dernier et qui fait désormais partie de la famille. Bien sûr, ces appels de Jésus s'appliquent également à des niveaux de responsabilités plus élevés, que ce soit sur le plan économique, politique, ou même au sein de la communauté ecclésiale. Mais il faut bien commencer quelque part non ?  Le Pape François le rappelle en se basant sur l'Évangile : celui qui rejette le pauvre et sa pauvreté sous toutes ses formes, que ce soit la faim, la soif, ou l'étrangeté, ne peut se prétendre chrétien…  Le reste, aussi splendide soit-il, ne saurait tromper ni produire un saint. Ah ça c’est sûr… avec un évangile comme cela il est clair qu’il n’y a pas que des catholiques au ciel ! Et c’est tant mieux…  !

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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