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"Il n’en restera pas pierre sur pierre" (Lc 21, 5-11)
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"Il n’en restera pas pierre sur pierre" (Lc 21, 5-11)

Un article rédigé par Père Arnaud Alibert (50463) - RCF, le 22 novembre 2022  -  Modifié le 22 novembre 2022
Prière du matin "Il n’en restera pas pierre sur pierre" (Lc 21, 5-11)

"Il n’en restera pas pierre sur pierre"

Méditation de l'évangile (Lc 21, 5-11) par le père Arnaud Alibert

Chant final: "Garde moi mon Dieu" par Hélène GOUSSEBAYLE

David-Zawila-UNSPLASH David-Zawila-UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    comme certains parlaient du Temple,
des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient,
Jésus leur déclara :
    « Ce que vous contemplez,
des jours viendront
où il n’en restera pas pierre sur pierre :
tout sera détruit. »
    Ils lui demandèrent :
« Maître, quand cela arrivera-t-il ?
Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
    Jésus répondit :
« Prenez garde de ne pas vous laisser égarer,
car beaucoup viendront sous mon nom,
et diront : “C’est moi”,
ou encore : “Le moment est tout proche.”
Ne marchez pas derrière eux !
    Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres,
ne soyez pas terrifiés :
il faut que cela arrive d’abord,
mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »

    Alors Jésus ajouta :
« On se dressera nation contre nation,
royaume contre royaume.
    Il y aura de grands tremblements de terre
et, en divers lieux, des famines et des épidémies ;
des phénomènes effrayants surviendront,
et de grands signes venus du ciel. »

Source : AELF

Méditation Père Arnaud Alibert

Nous ouvrons le journal ce matin et nous lisons des récits désolants de la guerre en Ukraine, le désordre des marchés économiques, là, l’envolée des prix, ici des pénuries, là-bas des photos des tremblements de terre, ailleurs -Haïti, Liban- des échos d'épidémie de choléra.

Cela ne manque pas de nous atteindre, de nous peiner, de nous effrayer. C'est tellement tristement réel.

Et pourtant, nous dit Jésus, ceci n'est pas la fin. Car, n’en déplaise aux colapsologues de tout crin, la fin avec le Christ ne sera pas un effondrement mais un moment de relèvement, le retour au bercail de toutes les brebis perdues, un moment de grande paix, un moment de cris de joie

Les bruits que nous entendons dans ce monde qui va mal, le texte d'aujourd'hui nous invite à les accueillir comme un tocsin qui sonne dans nos villes et nos campagnes. Non pas un glas qui sonne la fin de la partie mais un tocsin qui sonne le rappel/

Il n'est pas temps de jeter l'éponge parce que la fin de la partie serait proche !  Tout au contraire, il est temps de relever les manches. Le monde attend notre engagement et le Christ au cœur du monde n'est pas étranger à cet appel.

Certes sa parole n’emprunte pas la mélodie de nos assemblées, ou de chant grégorien. Elle est aujourd’hui perdue au milieu d’un brouhaha cacophonique.

Il faut nous y faire : de la même manière que nous pouvons voir sur les tableaux de nos églises, alternativement le Christ dans les doux bras de sa mère ou bien sur le bois impitoyable de la croix, nous devons apprendre à l'entendre dans les plus belles nouvelles du monde ou les plus beaux poèmes comme dans les bruits de fracas et de destruction.

Toute cette semaine les textes de la messe nous font faire cet exercice.

Seigneur, par cette lecture, tu nous interpelles aujourd'hui, au milieu du monde en désarroi ; accorde-nous de t'y entendre et de te suivre.

Bonne journée.

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